Huit figures togolaises du monde des affaires ont été mises à l’honneur la semaine dernière (21 juin) à Casablanca, lors du CISA Event 2025, organisé par le Comité International de la Solidarité Africaine (CISA).Parmi les lauréats togolais, on retrouve des profils diversifiés ; dont Morou Aminou Yara (Nagode Transfert), Émile Méto (Groupe EVAME SA), Yawovi Elom Bossoh (I2BTP), Yombo Odanou (CECA), Zoukeleni Nassiki (PAID-Togo), et Folly Démanya Ayivi (La Semeuse).
Tous ont été décorés du Prix CISA du Leadership et de l’Engagement Africain, et élevés au rang de Docteur Honoris Causa, dans le cadre d’un événement organisé en partenariat avec l’université américaine Austin Peay State University.
Cette reconnaissance internationale veut célébrer l’impact économique et social de ces leaders, mais également leurs trajectoires bâties notamment sur l’innovation, la création d’emplois et la promotion de l’inclusion sociale.
C’était également une opportunité de réseautage pour acteurs du secteur privé, autour d’une activité où 18 leaders au total ont été distingués.
« Il ne s’agit pas seulement de récompenser, mais de connecter des talents capables de transformer l’Afrique », a du reste rappelé Richard-Gabin Gbede, président du CISA.
De même, selon Dr José Kwassi Syménouh, le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-TOGO), cette distinction est un signal fort.
« Lorsque nos entrepreneurs excellent, ils doivent être visibles et reconnus. C’est aussi une façon d’encourager l’ensemble de l’écosystème privé togolais », a-t-il indiqué.
Le fonds de capital-investissement Adiwale Fund I vient de réaliser une prise de participation dans le capital de Jus Délice, une entreprise togolaise spécialisée dans la transformation d’ananas bio. L’annonce a été faite ce jeudi 6 février 2025 via un communiqué de presse du fonds. La même source précise la sortie du fonds Moringa de l’actionnariat de la pépite togolaise.
Ce fonds de capital-investissement spécialisé dans les projets d’agroforesterie en Afrique subsaharienne et en Amérique latine, avait grâce à un deal portant sur 2,6 millions € (1,7 milliard FCFA), fait son entrée au capital de Jus Délice. Une opération visant à permettre non seulement la production du jus d'ananas togolais "pur jus", qualité premium, pour le marché européen des jus de fruit naturels et sains, mais aussi la construction de l’unité de transformation de jus.
S’agissant de la prise de participation d’Adiwale Fund I dont le montant reste confidentiel, elle devrait permettre au fleuron de l’industrie agroalimentaire togolaise de renforcer ses capacités de production (transformation de 8 tonnes d'ananas par jour) avec l'installation d'une nouvelle ligne, afin de répondre à la demande croissante de ses produits en Europe et en Amérique du Nord.
Les investissements d’Adiwale Fund I permettront également de renforcer le management de Jus Délice et de pérenniser ses certifications qualité et environnementales. Une exigence pour satisfaire les marchés internationaux.
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Pour Gustav Bakoundah, président de Jus Délice, l'entrée d’Adiwale Fund dans l’actionnariat de son entreprise va concourir à valoriser l’expertise togolaise et stimuler la filière agricole du pays. Pour sa part, Jean-Marc Savi de Tové, directeur associé d’Adiwale Partners, souligne qu’il est important de soutenir la croissance dans le secteur manufacturier en Afrique de l’Ouest, en particulier dans l’agriculture.
Vissého Gnassounou, également directeur associé d’Adiwale Partners, indique, pour sa part que: « cette transaction démontre que les entreprises locales bien soutenues peuvent valablement compétir sur le marché mondial grâce à la qualité de leurs produits ».
L’impact de cet investissement va au-delà de la production industrielle. Il vise à renforcer les normes de gestion et à assurer un développement durable, avec des bénéfices directs pour les cultivateurs d’ananas. Ce projet s’inscrit dans la stratégie d’Adiwale Fund I, qui soutient les entreprises africaines en quête de croissance sur des marchés mondiaux, indique-t-on.
Cette prise de participation intervient quelques semaines après l’annonce par le Fonds et Africa Capital Works (ACW) d’un investissement de 15 milliards FCFA au profit de Enko Education, qui gère un réseau d’écoles internationales dans une dizaine de pays africains, dont le lycée Cours Lumière du Togo.
Esaïe Edoh
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Lors du sommet AfricArena, qui s’est tenu cette semaine au Cape Town International Convention Centre (Afrique du Sud), la Togolaise Matina Gaël Egbidi, PDG de Solimi, a été couronnée "Most Promising Entrepreneur" (Entrepreneur le plus promotteur). Cet événement international, une référence en matière d'innovation technologique en Afrique, a réuni plus de 100 startups issues de 31 pays africains.
« Ce prix est une reconnaissance majeure pour mon entreprise et pour le Togo. Il met en lumière notre capacité à rivaliser sur la scène internationale de la tech», a déclaré l’entrepreneure qui utilise l'IA pour démocratiser l'accès aux services bancaires. Ce prix célèbre non seulement son leadership, mais aussi la capacité de sa startup, Solimi, à proposer des solutions innovantes répondant aux besoins critiques de la région, selon AfricArena.
Avec ce succès, Solimi et sa co-fondatrice se positionnent comme ambassadeurs du Togo au cœur des échanges sur les startups à l'international.
La présence de ces entrepreneurs lors de ce sommet s’inscrit dans le cadre d’un voyage d’immersion organisé par le Ministère de l'Économie Numérique et de la Transformation Digitale, via l'Agence Togo Digital, avec l’appui de la Coopération Allemande (GIZ Togo).
Neuf autres startups ont participé à ce voyage, dont cinq (G Avicole, Clinicaa, Solimi Togo, Anaxar et Edole Africa Group) ont été sélectionnées pour le pitch final du grand sommet AfricArena.
Ayi Renaud Dossavi
Annoncée depuis plusieurs mois, la Foire Adjafi, rendez-vous des jeunes entrepreneurs togolais, démarre ce jeudi 22 août 2024 pour dix-huit jours ! L’événement, qui en est à sa 12ème édition, se tient sur son site emblématique du terrain de football du Lycée Agoè-Nyivé.
Sous le thème « La ZLECAF, pour stimuler la commercialisation de nos produits transformés et pérenniser les acquis », cette édition mettra l'accent sur les opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Environ 300 entrepreneurs sont attendus pour explorer les avantages de ce marché ouvert, tout en présentant leurs produits transformés.
Pour cette édition, l’événement annonce des innovations, avec l’introduction de nouvelles activités, notamment des ateliers de sciences et technologies pour les jeunes, un salon dédié à la musique afro, une journée des communes (mercredi 04 septembre), et un espace consacré aux apéros et gourmandises.
En plus de l'exposition, le programme inclut un forum sur la ZLECAF, une table ronde pour les PME-PMI, ainsi que des journées thématiques dédiées à la mode et aux communes. Le tout sera ponctué de concerts célébrant la richesse de la musique togolaise.
Notons que le comité d’organisation de la Foire met à la disposition du public 50 000 tickets gratuits (en journée, de 9h à 16h), pour attirer un maximum de visiteurs et créer une plateforme de promotion pour les jeunes entrepreneurs.
Ayi Renaud Dossavi
Au Togo, le ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi-Mivedor a lancé samedi 30 mars, l’initiative Togo business angels network (TOGOBAN). C’était à la faveur d’une cérémonie marquant la journée internationale des droits de la femme à Togo Mall, un supermarché dédié aux produits locaux.
Le projet porté par des hommes et des femmes nommés investisseurs providentiels, vise à fournir aux entrepreneurs non seulement des financements mais aussi des accompagnements en termes de formation pour le développement de leurs différents projets.
Branche locale du réseau African Business Angels Network (ABAN), Togoban entend fournir un espace propice pour parler des défis et des opportunités de l'entrepreneuriat et de l'investissement.
« L’idée, c’est d’apporter aux startups et aux petites et moyennes entreprises, le soutien nécessaire pour favoriser le développement de leur activité. Notre rôle, c’est de prendre le risque que les banques ne vont pas prendre. Et au-delà du financement du projet, nous voulons investir dans l’entrepreneur ou l’innovateur lui-même », a expliqué Olatokunbo Ige, membre fondateur de Togoban.
Les premiers résultats de la phase de sélection du Concours d'innovation, Youth Innov, organisé par le Ministère du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l'emploi des jeunes, lancé en fin d’année dernière, ont été dévoilés en début de semaine.
30 projets en ont été présélectionnés pour la phase des Pitchs. Ils couvrent des domaines divers et variés, allant de l'ingénierie, à la santé, en passant par le droit et l’agroalimentaire.
Les 30 projets sélectionnés pour la phase de pitch.
— Semaine de l’Innovation des Jeunes (@innovTg) January 23, 2023
Rendez-vous du 24 au 27 janvier 2023, pour célébrer l'innovation des jeunes.
?Maison des jeunes d’amadahomé
?️ 24 au 27 janvier 2023
? Accès libre et gratuit#innovtg #semainedelinnovationtogolaise #TgTwittos pic.twitter.com/K82XSGpqJF
Ces projets ont été sélectionnés parmi 301 soumissions, soit 10% de sélectionnés pour cette phase de Pitch, apprend-on. Ils seront évalués, tout au long de la semaine, par une communauté scientifique, composée de représentants d'institutions partenaires comme le Faiej, le ministère du développement à la base, et l’Université de Kara.
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Les critères d’évaluation sont notamment, le modèle économique, le caractère innovant de la solution, l’impact, la clarté du plan de financement, et la faisabilité.
La semaine de l'innovation, s’est ouverte ce mardi 24 janvier 2023, et se poursuit jusqu’au vendredi 27, à la Maison des jeunes d’Amadahomé.
Ayi Renaud Dossavi
Les 30 projets retenus pour la phase de Pitch :
Créé au Togo en mai 2022 par Pyalo Epiphanie Kilimou, Pykam-Diet est un cabinet spécialisé dans la nutrition clinique. La start-up se positionne dans la prise en charge des patients sur le plan nutritionnel et dans la valorisation de la diététique africaine.
Alors que bon nombre de Togolais envisagent d’immigrer en occident, Dr Pyalo Epiphanie Kilimou a quant à elle, opéré le mouvement en sens inverse en rentrant au bercail pour y implanter son cabinet, après 7 ans en Italie. Sa principale motivation : soutenir et conseiller ses compatriotes en nutrition clinique.
Après 7 mois de dur labeur, un véritable travail de fourmi, Pykam-Diet revendique plus d’une cinquantaine de patients touchés au Togo. Ses moyens d’action et son mode opératoire reposent essentiellement sur des sensibilisations, l’organisation des conférences en milieux estudiantin et scolaire, des consultations et soins gratuits... La Sarl fournit également des conseils via son portail officiel et ses réseaux sociaux.
« Aujourd’hui, il ne suffit pas seulement de s’alimenter. On se nourrit certes, mais quelle est la composition de nos repas, et qu’en est-il des heures de prise ? Tout ceci rentre dans la nutrition ». La nutritionniste est partie du constat selon lequel en Afrique en général et au Togo en particulier, la population a de mauvaises habitudes alimentaires. « Parfois par ignorance ou par abus, mais pour le peu que j’ai remarqué, c’est surtout par ignorance », concède Dr Pyalo Epiphanie Kilimou. Avec comme slogan « ton premier médicament est ton aliment », Pykam-Diet tente d’amener la population à adopter les bonnes habitudes alimentaires, afin de préserver sa santé.
Innovation
Pour y arriver, la jeune entrepreneure conseille des tests de dépistage dès l’accouchement pour connaître l’état nutritionnel des enfants et détecter d’éventuels déficits génétiques ou hormonaux, une pratique encore peu connue au Togo. « Lorsque nous prenons par exemple le cas des carences alimentaires, certaines personnes ont un déficit génétique qui les empêche de sécréter certaines hormones digestives. Elles développent soit une intolérance, soit une allergie alimentaire. L’exemple palpable que les gens connaissent, c’est l’intolérance au lactose ou au gluten. Lorsque peut-être depuis votre enfance on ne vous a pas fait le screening pour savoir si vous avez un déficit hormonal ou une baisse de la production de cette hormone, vous verrez qu’à long terme, selon votre alimentation, au fur et à mesure que vous évoluez, vous pourrez développer des pathologies qui peuvent s’avérer mortelles. Généralement dans notre contexte africain, on a tendance à tout mettre sur la sorcellerie », se désole Dr Kilimou.
Mais il n’est pas trop tard. La start-up mène un combat à travers l’éducation et la sensibilisation pour sauver plus de vies. Et pour toucher le maximum de personnes, surtout la « génération tête baissée », Pykam-Diet passe par des canaux digitaux pour se faire entendre. Si sa société existe en Italie depuis 2021, Pyalo Epiphanie Kilimou se base sur son expérience pour trouver des solutions appropriées aux pathologies sur le terrain.
Pykam Charme ou l’élégance au naturel
Dr Pyalo Epiphanie Kilimou est également la promotrice de Pykam Charme, une structure qui s’occupe de la dermo-cosmétique. L’idée est de valoriser le naturel et de lutter contre le décapage de la peau. Ainsi, elle permet de sensibiliser la population sur les effets négatifs de la dépigmentation. En effet, l’entreprise met à disposition des consommateurs des produits de qualité dont des huiles essentielles « made in Togo », à effets thérapeutique et cosmétique.
La société compte aujourd’hui 7 parfums thérapeutiques à effet cosmétique et de parfumerie, dont Ylang-ylang, Tea tree, Rose, Lavande, Kam.C commercialisés à vil prix.
Ancienne déléguée du HCTE
Pyalo Epiphanie Kilimou a été déléguée du Haut conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) pour l’Italie et secrétaire du bureau du Haut conseil des Togolais pour l’Europe. Après ses études en médecine au Togo, elle bénéficie d’une bourse qui lui permet de se spécialiser en nutrition clinique à l’Université de Florence en Italie. Elle sera marquée par le manque d’intérêt des Africains et plus globalement des Noirs pour un tel parcours. En effet, sur plus de 500 étudiants venus du monde entier, la Togolaise était la seule Noire à évoluer dans cette filière. Mais elle ne se retrouvait pas dans la diète méditerranéenne enseignée dans cette Université. « Nous avons nos cultures, nos mœurs, nos habitudes alimentaires. Par moment, pour des soucis de santé, quand je consulte un nutritionniste, les prescriptions qu’on me faisait n’étaient pas conformes à mon standard en tant qu’Africaine. On ne se retrouvait pas dans cette diète. Je me suis dit qu’il était temps de valoriser la diète africaine qui est d’ailleurs la plus ancestrale du monde », raconte-t-elle.
La CEO de 31 ans qui est passée par l’École des Services de Santé des Armées de Lomé (Essal) a poursuivi ses études en science et technologies agroalimentaires à l’Université de Florence comme ingénieure junior et s’est spécialisée en nutrition clinique. Docteur d’État en Italie et actuellement doctorante en médecine et chirurgie, elle a également à son actif un diplôme en pâtisserie internationale et des certificats en sécurité alimentaire comme l’HACCP (Hazard analysis and critical control point) qui lui permettent de mieux exercer son métier.
Comme perspectives, Dr Pyalo Epiphanie Kilimou envisage de créer une unité de soins de nutrition clinique de référence en Afrique et dans le monde pour restaurer la diète africaine qu’elle estime être la meilleure du monde. Même si la lauréate du programme « L’Afrik de Demain », organisé par le magazine Océan’s News, est confrontée à un manque de financement pour concrétiser son projet, celle qui semble manifestement faire de son métier une véritable passion, y croit fermement et s’accroche.
La rédaction
Le Centre Urbain de Business et Entrepreneuriat (CUBE), incubateur d'entreprises innovantes basé à Lomé, lance avec l’appui de la société agrotechnologique E-agribusiness, son fonds de Private Equity, “KI U-INVEST”.
Doté d’une cagnotte de 10 millions FCFA destinés au financement des PME togolaises et africaines, le fonds veut appuyer des projets ayant déjà validé la phase de prototypage et ayant été lancés sur le marché depuis au moins six (06) mois avec des segments clients bien déterminés, quelques ventes validées et des contrats en cours et ou des clients présentant des demandes avec des lettres d'intention.
Les PMES remplissant les critères de sélection peuvent postuler pour ces ressources, au plus tard le 31 Mars 2022, et 2 à 5 projets devraient être retenus.
« Il s’agira principalement d’un fonds d’Equity, de crédits ou de prêts d’honneur en collaboration avec les Réseaux des Business Angels et les partenaires techniques et financiers locaux et internationaux. », comme l'indique l'incubateur. « En plus du financement, les projets sélectionnés pour le Fonds KI U-INVEST bénéficieront d’un programme d’incubation (managérial, technique, juridique...) afin de répondre aux attentes des partenaires et capitaliser sur le financement qui sera débloqué. », ajoute la structure.
Les secteurs d’activité recherchés sont notamment, l’agriculture et les chaines agroalimentaires, la Santé, les BTP, l’Énergie, les Services financiers et Fintechs, les Biotechnologies, l'Éducation et Industries traditionnelles (Zone Franche : cosmétiques, matériaux de construction, emballages, négoce et commercialisation, import-export, télécoms, transport et logistique, mèches).
Candidater ici
Ayi Renaud Dossavi
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Treize Togolais ont été déclarés lauréats sur 20 candidats, à l'issue de la première édition du programme « L’Afrik de Demain », organisée par le magazine Océan’s News.
Tous, jeunes entrepreneurs âgés de moins de 35 ans, ils exercent dans divers secteurs d’activités et sont sélectionnés en fonction de la pertinence de leurs projets qui visent notamment à résoudre un problème social, leurs personnalité et vision ainsi que le nombre d’emplois que pourrait générer à terme leur entreprise. Leur présence sur les réseaux sociaux pour faire connaître leurs initiatives, ou encore leur contribution au développement de l’Afrique ont également été déterminantes dans leur choix, selon le promoteur de l’initiative.
Ces jeunes entrepreneurs en manque de visibilité devraient bénéficier de la part du magazine Océan’s News, d’offres gratuites de service de communication sur des médias et réseaux sociaux. Ceci, conformément à l’objectif du programme qui consiste à “contribuer à rehausser l’image des jeunes entrepreneurs africains qui peinent à faire décoller leurs activités, en leur offrant une présence crédible sur internet et les réseaux sociaux”, précise l’organisateur.
En effet, selon l’initiateur, plusieurs entrepreneurs africains n’ont pas de point de contact sur internet. En outre, relève-t-il, les entrepreneurs sont moins présents sur des médias crédibles pour promouvoir leurs produits ou services. Cette absence a été davantage observée en période de crise sanitaire liée à la Covid-19. En guise de solution, l’événement se veut une plateforme de promotion de ceux-ci.
Pour le compte de la première édition, lancée depuis le 11 novembre 2021 dernier, l’événement a mobilisé 38 candidats issus de 5 pays d’Afrique de l’ouest, responsables d’entreprises datant de plus de 3 ans.
Esaïe Edoh
Une rencontre d’échanges sur les problématiques de financements au sein de l’écosystème entrepreneurial togolais s’est tenue lundi 29 novembre, dans les locaux de l’incubateur Energy Generation à Lomé, entre une dizaine d'entrepreneurs togolais et les responsables de Proparco, filiale du groupe de l’Agence Française de Développement (AFD) pour le secteur privé.
Pour l’institution financière à l’initiative de la rencontre, ces échanges permettront de recenser les besoins et les difficultés des acteurs de l'écosystème entrepreneurial au Togo afin de voir les mécanismes par lesquels elle pourrait mieux les accompagner.
“Aujourd’hui on est capable, en s’appuyant sur tout un réseau de partenaires européens ou internationaux, d’aider les entreprises(...) Nous avons plusieurs façons de les accompagner chaque fois que c’est possible”, a notamment indiqué Grégory Clémente, directeur général de Proparco.
Pendant plus de deux heures, la dizaine d’entreprises issues de divers secteurs d’activités, de diverses tailles et certaines plus jeunes que d’autres présentes aux assises, ont exposé leurs difficultés à lever des fonds auprès des institutions bancaires locales.
Citant pêle-mêle les taux d’intérêts exorbitants (entre 10 et 15%), les exigences de garanties trop importantes et l'insuffisance des rares crédits qui leur sont alloués, elles ont surtout pointé du doigt la frilosité des banques à prendre un minimum de risques pour accompagner la croissance des entreprises.
Si Grégory Clémente et Fatoumata Sissoko-Sy, responsable de Proparco pour l’Afrique de l’Ouest qui l'accompagnait, ont bien pris note des difficultés et des besoins exprimés par les entrepreneurs, aucun engagement concret n’a été pris. Néanmoins, il a été annoncé dans les échanges, la future création par le groupe AFD d’une nouvelle filiale qui sera dédiée à l’accompagnement des jeunes pousses et jeunes entreprises africaines.
Klétus Situ
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