(Togo First) - Au Togo, le taux d’inflation a poursuivi sa tendance baissière en novembre 2025. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques, l’inflation s’est établie à 0,5 %, contre 0,6 % en octobre. Le niveau reste nettement inférieur au plafond de 3 % fixé par l’UEMOA au titre des critères de convergence macroéconomique.
Depuis fin 2024, l’inflation togolaise évolue en dessous de ce seuil régional. Sur la période de décembre 2024 à novembre 2025, le taux est passé de 2,9 % à 0,5 %, traduisant un ralentissement continu de la hausse des prix à la consommation.
Ces données ont été présentées aux acteurs des médias le jeudi 11 novembre 2025 par le top manager de l’INSEED, Gently Akoly, à l’occasion d’un point de presse.

Rapelons que l’inflation correspond à l’augmentation générale des prix des biens et services. Lorsqu’elle progresse, le pouvoir d’achat des ménages se réduit, car une même somme permet d’acheter moins. À l’inverse, une inflation faible ou en baisse contribue à stabiliser le panier de consommation, tout en donnant aux autorités économiques des marges d’action pour soutenir l’activité et protéger les ménages.
En novembre, la dynamique des prix a toutefois été influencée par une baisse de l’offre de certains produits agricoles vivriers, observée aussi bien dans les zones agricoles du nord que du sud du pays. Cette contraction de l’offre a entraîné une légère hausse des prix de la division « produits alimentaires et boissons non alcoolisées », une catégorie de dépense importante pour les ménages, contribuant marginalement à l’évolution du niveau général des prix.
Parmi les produits ayant exercé une pression haussière figurent notamment l’igname, l’oignon frais, le piment vert, l’huile de palme traditionnelle, le charbon de bois ainsi que les transports urbains.
Dans le pays, l’INSEED attribue la maîtrise globale de l’inflation à une combinaison de mesures économiques, incluant le soutien à la production agricole, les politiques de stabilisation des prix des biens de grande consommation et les dispositifs d’appui aux ménages.
Ayi Renaud Dossavi