(Togo First) - Les neuf pays membres du Partenariat de Ouagadougou sont réunis à Lomé depuis mardi 16 décembre pour trois jours de concertations sur le financement domestique de la santé sexuelle et reproductive.
Les travaux rassemblent gouvernements, organisations de la société civile et associations autour d'un objectif commun : accroître le nombre d'utilisatrices de services de planification familiale.
L'événement veut notamment identifier des stratégies durables en s'appuyant sur les expériences des pays ayant enregistré des progrès significatifs. Madagascar, le Nigeria, le Tchad et le Cameroun présentent leurs modèles de financement ayant permis d'augmenter substantiellement les ressources allouées à ce secteur.
Marie Ba, directrice de l'Unité de coordination du Partenariat de Ouagadougou, a souligné l'importance de mutualiser les expériences pour progresser vers l'autonomie et la souveraineté sanitaire. Le ministre togolais de la Santé, Jean-Marie Tessi, a appelé les États et le secteur privé à intensifier leurs investissements dans les programmes sanitaires.
« Accélérer le financement domestique, c'est affirmer que la santé sexuelle et reproductive est une priorité nationale et régionale », a déclaré le ministre, tout en établissant un lien direct entre ces investissements et l'amélioration de la productivité économique.
Le Partenariat de Ouagadougou regroupe le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, et le Sénégal. Ses objectifs sont notamment de réduire les inégalités sociales et de renforcer les systèmes de santé dans la région.
Ayi Renaud Dossavi