Togo First

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L'Inde est le premier client du Togo en termes d'exportations au troisième trimestre 2024, se distinguant avec une part de 20,1 % des exportations, représentant 42,9 milliards de FCFA. Le pays confirme ainsi sa position stratégique dans les relations économiques du Togo, selon les données de l'INSEED Togo.

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Le Burkina Faso occupe la deuxième place du podium, avec une part de 13,7 % et des exportations togolaises atteignant 29,2 milliards de FCFA. La Côte d'Ivoire complète le trio de tête avec 9,6 % des exportations totales, soit 20,4 milliards de FCFA. Cette dynamique souligne les relations solides du Togo avec ses voisins, notamment en tant que point de transbordement pour de nombreux partenaires sous-régionaux.

Au total, les dix premiers clients du Togo ont cumulé 81,4 % de la valeur des exportations. Parmi les autres marchés notables, figurent le Mali, la France, le Ghana et le Bénin.

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Pour rappel, les exportations togolaises s'élevaient à 213 milliards de FCFA au troisième trimestre 2024, dominées par les phosphates naturels et dérivés, les huiles de pétrole et les sacs en plastiques.

Ayi Renaud Dossavi

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Au Togo, une rencontre a rassemblé, le mardi 26 novembre 2024, différents acteurs de l’administration publique, notamment des ministères et des institutions de la République. Organisée par la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP), elle a planché sur la mise en œuvre de la comptabilité des matières et la déconcentration de la fonction comptable, une réforme introduite par l'exécutif via un décret pris en octobre dernier.

Au cours des travaux, des experts ont exposé aux responsables des structures concernées, les enjeux et modalités des nouvelles dispositions. Cette réforme ambitionne de rapprocher l’appareil comptable de l’État des différents ordonnateurs, en déconcentrant les postes de comptables des matières et les trésoreries. 

Pour le gouvernement togolais, la mise en place de comptables des matières constitue une étape clé dans le processus de modernisation des finances publiques amorcé depuis plusieurs années. Ce chantier s’inscrit dans le prolongement de plusieurs réformes majeures, dont l’adoption de la loi organique relative aux lois de finances en 2014, l’élaboration du règlement général sur la comptabilité des matières en 2016, et le recensement récent des biens de l’État.

Les comptables-matières, désignés dans ce cadre, auront pour mission de tenir la comptabilité des matières et de présenter des comptes détaillés à la Cour des comptes. Selon le ministère de l’Économie et des Finances, environ 30 trésoriers ministériels, 11 trésoriers institutionnels et 41 comptables principaux des matières seront déployés dans les ministères et institutions étatiques. 

Esaïe Edoh

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La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a officiellement inauguré un centre de documentation à l’Université de Lomé, dans le cadre de son engagement en faveur de l’éducation et de la recherche. L’ouverture a été formalisée le mardi 26 novembre 2024 par la signature d’un accord-cadre de coopération avec cinq établissements d’enseignement supérieur et universitaire togolais. 

Le nouveau centre est une plateforme visant à soutenir les enseignants, les chercheurs et les étudiants dans leurs travaux académiques et professionnels. Dans cette optique, il offre un accès privilégié à une collection riche de plus de 7 000 ouvrages, complétée par une sélection de 55 titres de magazines spécialisés et généraux, ainsi que par des ressources numériques avancées. 

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Dans une démarche de modernité, le centre de documentation intègre également l’utilisation de l’intelligence artificielle, en proposant l’accès à l’application ChatGPT-4, pour des recherches personnalisées et optimisées. A ce service, s'ajoutent des prêts de documents à domicile, “pour faciliter l’accès à l’information et encourager l’apprentissage en autonomie”.

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L’infrastructure du centre inclut une salle de lecture équipée, une salle multimédia pour les travaux numériques, un fonds documentaire sécurisé et une salle polyvalente. Cette dernière est conçue pour accueillir divers types d’événements, tels que des ateliers, des réunions, des conférences et des webinaires, élargissant ainsi le champ des activités proposées aux usagers.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du plan stratégique Djoliba 2021-2025 de la BOAD, qui met l’accent sur le développement inclusif et durable. Ce projet, en phase pilote, est actuellement réservé aux enseignants et étudiants de cinq établissements partenaires : l’Université de Lomé, l’École nationale d’administration (ENA), l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO), l’Institut régional d’enseignement supérieur et de recherche en développement culturel (IRES-RDEC) et l’École supérieure d’audit et de management (ESAM). À terme, il est prévu d’élargir l’accès au centre à l’ensemble de la population, conformément à l’objectif d’inclusivité du projet.

Ce centre répond également aux objectifs de l’agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable, notamment à la cible 16.10, qui vise à assurer un accès public à l’information et à protéger les libertés fondamentales. 

Esaïe Edoh

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Le budget du Togo pour l’exercice 2025 est projeté à 2394 milliards FCFA, en hausse de 9,9 % par rapport aux 2 179 milliards contenus dans la Loi de Finances de 2024. C’est ce qui résulte du projet de loi adopté mardi 26 novembre 2024, en Conseil des ministres tenu à Lomé. 

Près de 50 % des dépenses budgétaires au titre de ce budget prévisionnel seront consacrés au volet social, contre 48 % en 2024. Cette progression, pour l'exécutif, reflète son engagement continu à prioriser les besoins des populations. 

Avec cette part, les autorités ambitionnent de répondre aux défis majeurs auxquels le pays fait face, en mettant un accent particulier sur la lutte contre l’insécurité, le renforcement de l’inclusion sociale et économique, et le soutien aux couches vulnérables. L’objectif principal, souligne le Conseil, est d’accroître la satisfaction des besoins des citoyens tout en consolidant les acquis des réformes en cours. 

Également, les réformes en matière de gestion des finances publiques, qui ont marqué les exercices précédents, seront maintenues en 2025. Ces initiatives annoncées visent à garantir une meilleure maîtrise du déficit budgétaire qui devrait atteindre 3 % du PIB en 2025, contre 6,7 % en 2023 et une prévision de 5,9 % en 2024. 

En rappel, c’est en 2024 que pour la toute première fois, le budget togolais a franchi la barre des 2000 milliards FCFA. Ce projet de loi sera soumis au vote de l’Assemblée nationale à l’occasion de sa session budgétaire qui se profile à l’horizon.

Esaïe Edoh

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mardi, 26 novembre 2024 13:18

Togocom devient Yas et T-money Mixx by Yas

Au Togo, l’opérateur de télécommunications Togocom adopte une nouvelle identité et devient Yas. Ce changement a été annoncé par la société de télécommunications togolaise ce mardi 26 novembre 2024 lors d’une rencontre avec la presse locale.

Cette mutation d’identité s’inscrit dans une stratégie de rebranding initiée par Axian Telecom, le groupe panafricain détenant 51 % du capital de l’opérateur. Ainsi dans le même mouvement, T-Money, la branche dédiée aux services de transfert d’argent de Togocom, prend désormais le nom de Mixx by Yas.

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Le lancement de la marque Yas, selon le groupe Axian Telecom, va contribuer à unifier ses opérations à travers les différents pays où il est implanté, notamment Madagascar, les Comores, le Sénégal, le Togo et la Tanzanie. Dans un communiqué, le groupe malgache, annonce que “cette nouvelle identité vise à favoriser des synergies entre les marchés, simplifier les opérations, partager les meilleures pratiques et optimiser les coûts tout en offrant une expérience client harmonisée et sans frontières”. 

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Dans cette dynamique, au Togo, la transition de Togocom vers Yas s’accompagne d’une transformation visible sur plusieurs fronts. La société adopte une nouvelle identité visuelle et ajuste son offre commerciale, apprend-on. Un nouveau site internet a été lancé pour refléter cette nouvelle ère et proposer une plateforme numérique modernisée et intuitive. 

Le changement de marque intervient également dans un contexte de réorganisation des activités du groupe au Togo, notamment dans le domaine des services financiers mobiles. Depuis octobre 2024, le service mobile money, anciennement intégré à Togocom, est géré de manière autonome par Tmoney S.A., une entité créée en avril dernier avec un capital social de 1 milliard FCFA. Cette dernière, désormais rebaptisée Mixx by Yas, se concentre exclusivement sur les solutions de transfert et de gestion d’argent mobile. 

Esaïe Edoh

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La ministre togolaise de l’Eau et de l’Assainissement, Mila Aziablé, a entamé le 24 novembre 2024, une mission au Koweït. Cette visite est marquée par des discussions avec les responsables du Fonds Koweïtien pour le Développement Économique Arabe (KFAED) visant à faire le point sur l’avancée du projet d’approvisionnement en eau potable pour la ville de Kara, située à 414 km au nord de Lomé, et ses environs. 

Ce projet financé à hauteur de 12 milliards FCFA par le Fonds koweïtien, devrait répondre aux besoins en eau des populations locales. De fait, il ambitionne de mobiliser, à terme, un volume additionnel de 10 000 m³ d’eau par jour à partir des sources environnantes. 

Une fois achevé, il permettra de porter la capacité totale de production journalière de 7 500 m³ à 17 500 m³. Cette hausse de la production devrait considérablement renforcer la desserte en eau potable dans cette région du Togo.

Au-delà des échanges sur ce projet, l’officielle abordera également d’autres initiatives pour doter les populations togolaises d’un accès durable à l’eau potable. Ces discussions s’inscrivent dans une démarche proactive de mobilisation de nouveaux investissements auprès du KFAED, en cohérence avec l’ambition nationale d’atteindre la couverture universelle en eau potable d’ici à 2030.

Selon les données communiquées par le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, le taux de desserte en eau potable au Togo a connu une progression notable, passant de 47,66 % en 2014 à 69 % à fin 2023. 

Esaïe Edoh 

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Au Togo, les autorités préparent activement le deuxième Recensement général des entreprises (RGE-2), sept ans après la première opération réalisée en 2017. À l'époque, 115 880 entreprises avaient été dénombrées à travers le pays. 

Dans le cadre des préparatifs, l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) a lancé un appel à candidature pour recruter des agents de terrain. Ces derniers seront notamment des recenseurs, des contrôleurs, ainsi que des agents de vérification et de codification qui joueront un rôle clé dans le processus. 

Pour postuler, les candidats doivent être de nationalité togolaise, âgés de 22 à 48 ans, et répondre aux critères spécifiques énoncés sur le portail électronique de l’INSEED. Le dépôt des dossiers, entièrement en ligne, est ouvert jusqu’au 6 décembre 2024.

Les agents sélectionnés auront pour mission principale de collecter des données actualisées sur les entreprises présentes sur le territoire national. Ces informations serviront à établir une cartographie précise de l’écosystème entrepreneurial togolais. 

En particulier, elles permettront de mieux comprendre la répartition géographique des entreprises, leur taille, ainsi que les secteurs d’activité dans lesquels elles évoluent. Cette démarche vise à doter les décideurs publics et les investisseurs d’outils fiables pour planifier leurs actions et orienter les investissements, indique-t-on.

Ce recensement intervient dans un contexte où le gouvernement s’efforce de renforcer ses interventions dans les divers secteurs économiques et sociaux du pays. L’année dernière, un recensement général de la population avait été réalisé. Dans la même lignée, une opération de collecte d’informations dans le secteur agricole est en cours de préparation. 

Esaïe Edoh

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Au Togo, 130 acteurs communaux issus de vingt communes s’outillent sur la gouvernance municipale et le leadership à Blitta. Ces acteurs, partenaires du Programme de Décentralisation et Gouvernance (ProDeG), sont en formation de lundi 25 novembre au 3 décembre prochain, rapporte l’ATOP.

Les participants, venus notamment des communes de Mô 2, Blitta 1, et Kéran 3, sont formés sur des thématiques clés telles que la gouvernance municipale, les principes de la gouvernance locale, le processus de prise de décision et le leadership public. Il s’agit notamment de leur permettre d'améliorer ainsi la gestion des services sociaux de base pour les populations locales.

Selon le directeur général de l’Agence nationale de formation des collectivités territoriales (ANFCT), organisatrice de l’événement, ces formations s'inscrivent dans une dynamique plus large de renforcement de la décentralisation et visent à offrir des outils concrets pour une gestion plus efficiente des affaires publiques. Le programme, au format hybride, prévoit également un élargissement de son impact sur tout le territoire.

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Lomé accueillera, la semaine prochaine, du 3 au 5 décembre, la première édition du Sommet de la Coopération Énergétique en Afrique de l’Ouest (WA-ECS). Organisé par EnergyNet Limited en collaboration avec l’État togolais et le soutien de la Banque mondiale, ces trois jours de travaux réuniront des experts, des décideurs politiques et des investisseurs autour du thème « Stimuler la Croissance de l'Afrique de l'Ouest grâce à des Partenariats Stratégiques dans le Secteur Énergétique ».

Le sommet (qui annonce des sponsors tels que l'African Trade and Investment Development Insurance (ATIDI), les énergéticiens EDF, AMEA Power, Kekeli Efficient Power, et ContourGlobal) se concentrera sur des projets tels que le Pool Énergétique de l’Afrique de l’Ouest, les fermes solaires en Mauritanie, au Togo et au Mali, ainsi que le gazoduc Nigeria-Maroc.

Il s’agira notamment de promouvoir divers partenariats pour soutenir l’industrialisation, l’agriculture et d'autres secteurs clés dans la sous-région. En outre, le sommet sera une opportunité pour les entreprises locales de renforcer leurs capacités techniques et d’accéder à des mécanismes financiers innovants, selon les organisateurs.

Parmi les sujets principaux qui retiendront l’attention lors des travaux de Lomé, l'attraction des investissements pour les infrastructures énergétiques, la collaboration transfrontalière et l'intégration régionale, ainsi que le déploiement des énergies renouvelables pour atteindre les objectifs de 2030. Un focus sera également mis sur le rôle stratégique du gaz dans l'avenir énergétique de la région.

« Une meilleure disponibilité en énergie est essentielle pour stimuler l’industrialisation, l’agriculture et d’autres secteurs, notamment les mines. Cela contribuera au développement durable du pays », selon Abdoulaye Sylla, directeur général de EnergyNet Limited, organisateur de la rencontre. De plus, « Organiser un tel événement positionnera le Togo comme un acteur clé dans les discussions sur l’avenir », ajoute-t-il.

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Ayi Renaud Dossavi

Comme annoncé il y a quelques semaines par Togo First, une dizaine de startups togolaises sont actuellement en voyage d’immersion à Cape Town, en Afrique du Sud, dans le cadre du programme "Soft Landing".
L’événement, entamé le vendredi 25 novembre 2024 et qui se poursuit jusqu’au 2 décembre prochain, vise à offrir aux entrepreneurs togolais, une occasion de découvrir le paysage technologique et économique de l’Afrique du Sud, un hub important pour les entreprises en quête d’opportunités en Afrique.

Cette immersion rassemble une dizaine d’entreprises : Anaxar, Aviocole, Edole, Klumer, Kondjigbale, Robaloto, Semoa, Silimi, et Trankyl, actives dans des domaines comme la Fintech, la HealthTech, ou encore la mise en relation professionnelle. Pour leur première journée, les participants ont visité le Methys French South African Tech Labs, un espace technologique de renom, ainsi que le WESGRO, l’agence chargée de promouvoir le commerce, le tourisme et les investissements à Cape Town et dans la province du Cap-Occidental.
Ces rencontres ont permis d’engager des discussions fructueuses avec des représentants de l'Union Européenne et des startups internationales, tout en explorant des perspectives pour développer l'écosystème tech en Afrique.

Ce voyage d’immersion est soutenu notamment par l’Agence Togo Digital, et la Coopération Allemande ( GIZ).

Ayi Renaud Dossavi

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