Le Togo a annoncé jeudi 28 novembre 2024, le lancement de l'initiative Global Peace and Security Alliance (GPSA), une nouvelle plateforme internationale visant à renforcer la coopération pour la paix et la sécurité mondiales.
La plateforme a été lancée dans le cadre du Lomé Peace and Security Forum, selon le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, et vise à fédérer des fora mondiaux engagés pour la paix. Le GPSA se veut « un cadre fédérateur, favorisant le dialogue et la collaboration entre ces plateformes afin de renforcer les efforts collectifs pour promouvoir la paix et la sécurité à l'échelle mondiale », indique la diplomatie togolaise.
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— Robert Dussey (@rdussey) November 29, 2024
Cette nouvelle initiative se consacre notamment à la promotion du dialogue, de la coopération et de l'action collective entre les membres de l'alliance, tout en jouant un rôle de « catalyseur pour façonner un environnement mondial plus pacifique et sûr ».
Les défis actuels, notamment ceux du Sahel et de l'Afrique de l’Ouest avec le terrorisme, sont au cœur de cette initiative, a laissé entendre le ministère des Affaires étrangères. Le Togo, de son côté, est très engagé en termes de médiation et de facilitation avec les pays de l’AES, comme le Burkina Faso, le Niger et le Mali, et fait face à des défis sécuritaires à sa frontière nord, partagée avec le Burkina Faso.
L'initiative intervient, un an après la première édition du Lomé Peace and Security Forum et trois ans après la Stratégie du Togo pour le Sahel.
Le Togo rejoint ainsi le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Rwanda, qui ont récemment bénéficié de ce nouvel instrument du Fonds africain de développement pour financer des projets verts et sociaux à moindre coût et diversifier leurs sources de financement.
Le Togo fait un pas décisif vers la transition énergétique et sociale. Après le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Sénégal et, en avril dernier, le Rwanda, le Togo vient d’obtenir une garantie partielle de crédit (GPC) de 200 millions d’euros approuvée par le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Ce mécanisme permettra de soutenir le financement durable de projets verts et sociaux dans le pays.
Cette garantie, fournie par le Fonds africain de développement (FAD) guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) permettra au gouvernement togolais de lever des fonds auprès de banques commerciales internationales à des conditions compétitives. Les financements ainsi obtenus seront alloués à des secteurs prioritaires définis par le Cadre de financement durable du Togo, validé par S&P. Ce cadre, publié en octobre 2024, est une initiative stratégique du gouvernement visant à orienter les investissements vers des projets socialement responsables et respectueux de l'environnement. Quatorze catégories de dépenses y sont éligibles, réparties en cinq domaines climatiques et environnementaux, et neuf secteurs sociaux prioritaires, ciblant principalement les populations vulnérables. Parmi les secteurs ciblés figurent la préservation de la biodiversité, l’adaptation au changement climatique, l’agriculture durable, l’accès à une énergie décarbonée, ainsi que des projets liés à l’éducation, l’inclusion numérique et la sécurité sociale.
« Cette intervention contribuera à l’approfondissement des marchés financiers grâce au tout premier financement durable du Togo, ainsi qu’à l’élargissement et à la diversification de la base d’investisseurs du pays », a déclaré Ahmed Attout, directeur du développement du secteur financier du Groupe de la Banque africaine de développement.
Pour Wilfrid Abiola, chef du bureau pays de la BAD pour le Togo, cette opération permettra de « soutenir la transformation structurelle et la diversification économique du Togo, tout en créant des emplois décents et en renforçant la résilience socio-économique du pays ».
Avant le Togo, plusieurs pays africains ont bénéficié de cet instrument de garanties partielles de crédit du FAD pour financer des projets durables. En 2022, le Bénin a levé jusqu'à 500 millions d’euros pour l’agriculture durable et l’énergie renouvelable. En 2023, la Côte d’Ivoire a mobilisé 400 millions d’euros auprès de Standard Chartered Bank et le Sénégal 500 millions pour des projets sociaux. En 2024, c’était autour du Rwanda d’obtenir 200 millions auprès de JP Morgan pour des initiatives vertes.
Fiacre E. Kakpo
Initialement annoncée pour le début du mois de décembre prochain, l’enquête de satisfaction client de la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) vient d’être reportée à une date ultérieure.
L’annonce a été faite par la direction qui évoque des circonstances imprévues, en indiquant qu’une nouvelle date sera communiquée ultérieurement.
Dans le même temps, la CEET invite son personnel à maintenir son engagement pour assurer ses services, particulièrement durant la période des fêtes de fin d’année.
Selon les informations initiales, l’évaluation clientièle devait être menée par le cabinet sénégalais Afriksurvey, mandaté pour l’occasion, sur une période de deux mois, et couvrir l’ensemble du Grand Lomé et les cinq autres régions du Togo. Il s’agissait de recueillir les avis des abonnés et d’évaluer leur niveau de satisfaction vis-à-vis des services de la Compagnie nationale de distribution d’électricité.
A terme, l’objectif visé était notamment de renforcer la relation de la CEET avec les usagers en prenant en compte leurs attentes, en vue d’une amélioration effective des services.
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Le Togo a fait ce jeudi 28 novembre 2024 le point sur ses réalisations sanitaires dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025. C’était à l’occasion de la troisième réunion ordinaire du comité national de coordination du secteur de la santé pour l’année 2024, présidée par Tchin Darré, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.
Cette rencontre a rassemblé les différents acteurs sanitaires ainsi que les partenaires techniques et financiers pour une évaluation globale des progrès réalisés depuis 2020. Parmi les réalisations phares revendiquées par le ministère de la Santé, figurent des avancées dans la construction et la réhabilitation d’infrastructures sanitaires et le renforcement des plateaux techniques des formations sanitaires.
Ces actions ont été assurées grâce à des projets tels que le Projet de Services de Santé Essentiels de Qualité pour une Couverture Sanitaire Universelle (SSEQCU), bénéficiant d’un financement de 40 milliards de FCFA.
Il s'agit d'une rencontre périodique en mode hybride, regroupant tous acteurs de la pyramide sanitaire y compris les partenaires techniques et financiers dans le but d'évaluer les réalisations sanitaires et d'identifier les goulots d'étranglement ou obstacles à lever.#santetg pic.twitter.com/vs1QwQV5WB
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) November 28, 2024
L’initiative Wezou, dédiée à la prise en charge des femmes enceintes et des nouveau-nés, est également mise en avant. À fin 2023, plus de 400 640 femmes enceintes en ont bénéficié, avec un total de 221 802 accouchements pris en charge. Ces réalisations ont contribué à faire progresser l’accessibilité aux soins de santé au Togo, atteignant 90,7 % en 2023, contre 71 % en 2020.
Outre l’évaluation des résultats, la réunion a permis de poser les jalons d’une cartographie des partenaires techniques et financiers intervenant dans le secteur de la santé. Cet outil permettra d’optimiser la mobilisation des ressources nécessaires à la poursuite des projets inscrits dans la feuille de route gouvernementale.
Esaïe Edoh
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En début de semaine (le 25 novembre 2024), la Multilateral Investment Guarantee Agency (MIGA), agence de garantie membre du groupe de la Banque mondiale, a annoncé une garantie de 506 millions d’euros (535 millions $) en faveur du développement durable en Afrique de l’Ouest, via la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD).
En effet, cet engagement financier (535 millions de dollars) va permettre de soutenir les prêts accordés par les banques Société Générale (France) et HSBC (Royaume-Uni) à la BOAD, en soutien à des projets liés à la transition énergétique et à l’adaptation climatique dans huit pays de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), dont le Togo.
Projets climatiques durables
La garantie de MIGA permettra à la BOAD de consacrer 50 % de ce prêt à des projets liés au financement climatique, avec un accent particulier sur l’adaptation au changement climatique. Sur cette somme, 30 % seront alloués à des initiatives d’adaptation d’ici cinq ans, indique-t-on. Ces projets comprendront des infrastructures résilientes, des projets d’énergies renouvelables, des logements verts, ainsi que des initiatives agricoles adaptées aux risques climatiques.
Renforcer la résilience des pays membres de la BOAD
La BOAD, en tant qu’institution de financement de la région, se positionne ainsi comme un acteur clé de l’intégration économique et de la durabilité en Afrique de l’Ouest.
« Ce produit de garantie représente une initiative particulièrement innovante. Il soutiendra activement le financement de projets ayant un fort impact environnemental et social, démontrant ainsi notre engagement envers le développement durable et la responsabilité sociale », a déclaré M. Serge Ekue, Président et Directeur Général de la BOAD.
Du côté de la MIGA, on considère que « ce projet reflète notre engagement à soutenir le financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays à faible revenu et à répondre aux principaux défis de développement. Nous sommes convaincus que notre garantie catalysera d'autres investissements dans la transition vers une économie verte et créera de nouveaux emplois verts », a déclaré Hiroshi Matano, Vice-président exécutif de MIGA.
La nouvelle facilité devrait permettre à la Banque de Développement sous-régionale basée à Lomé de consacrer davantage de ressources aux projets verts dans la zone, dans un contexte de déficit de financement, face à un défi climatique de plus en plus aigu et présent dans le débat public.
Ayi Renaud Dossavi
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Au Togo, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) apporte un nouvel appui aux administrations communales de la région des Savanes en leur offrant des lots de matériel informatique. Cette action, réalisée dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent (CIPLEV), a été officialisée le mardi 26 novembre à Mango.
Les seize communes de cette région ont ainsi reçu des équipements comme des ordinateurs, des imprimantes et des scanners, pour un coût global de 87 millions FCFA. Ces équipements devraient améliorer l’efficacité des services de l’état civil dans ces localités.
De façon concrète, les autorités communales, désormais mieux équipées, pourront mieux répondre aux attentes administratives des populations. Ces outils numériques représentent également un moyen de rapprocher davantage les administrations des citoyens.
Ce geste du PNUD s’ajoute à plusieurs autres initiatives, notamment dans le cadre du Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS) et du programme COSO. Il reflète l’engagement constant de l’organisation onusienne aux côtés du gouvernement togolais pour doter le pays d’un état civil moderne, fiable et inclusif, selon le représentant de la représentante résidente du PNUD au Togo, Kouassi Giscard.
À travers cette initiative, le PNUD espère voir les administrations locales offrir des services de qualité et favoriser un climat de paix et de développement durable dans la région, a souligné Kouassi Giscard.
Esaïe Edoh
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Au troisième trimestre 2024, la Chine, la Russie et la France étaient les principales sources d'importation du Togo, selon l'INSEED Togo. Ces trois pays du bloc eurasiatique dominent le marché des importations, représentant ensemble 36,7 % des achats extérieurs du pays, dans un contexte où les importations globales du pays se chiffrent à 509 milliards FCFA.
Dans le détail, la Chine est de loin en position de leader, avec plus d’un cinquième des importations togolaises, soit une part de marché de 21 %, représentant 107,1 milliards de FCFA (pour une quantité de 185 689 tonnes de marchandises). Cette domination chinoise s'explique par une large gamme de produits importés, allant des équipements électroniques aux matériaux de construction.
La Russie arrive en deuxième position avec 8,9 % des importations totales, soit une valeur de 45,6 milliards de FCFA. Cette position s'explique, entre autres, indique-t-on, par des activités de réexportation du Togo, notamment vers les pays du Sahel. Enfin, la France complète le trio avec une part de 6,8 %, représentant 34,5 milliards de FCFA.
Les autres pays fournissant des biens au Togo incluent le Nigeria, le Sénégal, l'Inde et la Turquie, mais leur contribution reste inférieure à celle des trois grands partenaires. Ensemble, les dix premiers fournisseurs du Togo représentent 66,1 % des importations totales, un signe de la concentration croissante des relations commerciales du pays.
En sens inverse, au troisième trimestre 2024, le Togo a exporté principalement ses biens vers le sous-continent indien, ainsi que vers deux pays voisins, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire, pour un total de 213 milliards de FCFA, dominé par des produits traditionnels tels que les phosphates naturels et dérivés, les huiles de pétrole et les sacs en plastique. Sur la période, le solde commercial est ainsi ressorti déficitaire, à 296 milliards de FCFA.
Ayi Renaud Dossavi
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La Chambre de Commerce et d'Industrie du Togo (CCI-Togo) et le Conseil interprofessionnel de la filière riz ont conclu un accord le mercredi 27 novembre 2024, en marge de la 19ᵉ Foire internationale de Lomé. Objectif : s’unir pour insuffler une nouvelle dynamique à la filière rizicole togolaise à travers la mise en œuvre du Projet d'appui à la valorisation du riz togolais (PAVRIT).
Concrètement, les deux entités se concentreront principalement sur la promotion et la valorisation du riz produit localement. Un des volets de cette collaboration porte sur la communication, qui vise à mieux positionner le riz togolais sur le marché et à le rendre plus visible auprès des consommateurs.
Également, la CCI-Togo prévoit de soutenir les producteurs à travers des subventions, une stratégie destinée à réduire le coût du riz, le rendant ainsi plus accessible. “Ces mesures s’inscrivent dans une volonté de stimuler la compétitivité du riz local face aux produits importés”, a soutenu la Chambre.
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Le projet PAVRIT ambitionne aussi d’apporter des solutions aux défis structurels rencontrés par les différents maillons de la chaîne de valeur. Dans ce cadre, des discussions seront engagées avec les transformateurs pour mieux cerner leurs besoins et contraintes. Une étude approfondie de la filière est également prévue afin d’identifier les pistes d’amélioration et de favoriser une meilleure organisation du secteur.
Pour Krystel Dicoh, coordinatrice du projet, il est nécessaire de changer les perceptions autour du riz togolais en mettant en avant sa qualité. De fait, les deux entités dans le cadre de cet accord, vont travailler à démontrer que le riz local peut rivaliser avec celui importé.
Ce partenariat entre la CCI-Togo et la filière rizicole pourrait ainsi poser les bases d’une transformation durable du secteur agricole au Togo. Pour Karine Adotevi Edoh, directrice générale de la CCI-Togo, il reflète l’engagement de l’institution à créer un environnement favorable à l’épanouissement des entreprises togolaises.
Esaïe Edoh
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Au cœur du village de Boko, situé dans la préfecture de Vo, des femmes transformatrices de noix de coco en huile expérimentent, depuis quelques années, une évolution importante dans leur activité grâce à la mécanisation. Appuyées par le projet WACA ReSIP (West Africa Coastal Areas Resilience Investment Program), soutenu par la Banque mondiale, elles bénéficient d’un sous-projet combinant développement économique durable et préservation écologique, visant à transformer leur quotidien de transformatrices de noix de coco tout en renforçant la résilience de la communauté face aux défis environnementaux.
Modernisation de la production d’huile de coco
Auparavant limitées par des méthodes artisanales lentes et pénibles, les transformatrices bénéficient désormais de broyeurs modernes qui améliorent non seulement la productivité, mais aussi la qualité de l’huile de coco produite. « Avant, la fabrication de l'huile de coco se faisait de manière traditionnelle, mais la machine a facilité le travail de nos mamans », témoigne Simon Bado, trésorier du collectif villageois Civibozo, en charge de l’opérationnel du projet. Ces machines permettent de répondre à une demande croissante, et la production, autrefois laborieuse, est désormais plus rapide et plus hygiénique, ce qui accroît la rentabilité de l’activité.
Un écosystème de développement durable
Ce soutien matériel ne s’arrête pas à une simple fourniture d’équipements. En plus des broyeurs, des contenants, des étiquettes et des emballages ont été mis à disposition des femmes. L’initiative a également permis de sécuriser leur approvisionnement en matières premières en lançant un programme de reboisement des cocotiers. Environ 10 hectares ont ainsi été plantés, ce qui permet d’espérer la pérennité de cette ressource essentielle pour la transformation de l’huile.
« Grâce au reboisement, nous avons pu restaurer les galeries autour du lac Boko Zowla, essentielles à l’écosystème de la région », explique Yao Komi, coordonnateur-adjoint de WACA ReSIP au Togo. Ce reboisement, porté par l’approche HIMO (haute intensité de main-d’œuvre), implique directement les femmes dans la plantation, renforçant ainsi leur sentiment d’appartenance et leur autonomie.
Des défis économiques persistants
Néanmoins, le projet fait face à des défis économiques. L’augmentation du prix des noix de coco, alimentée par l’arrivée de commerçants extérieurs, a un impact direct sur la rentabilité des activités. « La noix de coco coûte désormais beaucoup plus cher, ce qui a un impact direct sur la rentabilité », indique M. Wilson Anani Golou, directeur exécutif de l’ONG Avotode, qui soutient les transformatrices. Toutefois, la solution réside dans le renforcement de l’autonomie locale, avec le soutien de l’agriculture bio et le reboisement de cocotiers, permettant aux femmes de réduire leur dépendance à l’égard de fournisseurs externes.
Les femmes de Boko, actrices du développement durable
En attendant, des résultats sont au rendez-vous. Les femmes de Boko ne sont plus de simples transformatrices, mais se positionnent comme actrices du développement durable dans leur communauté. Pour l’équipe de pilotage de l’initiative, cette évolution montre l’importance d’investir dans des initiatives écologiques et économiques durables. Comme le souligne Yao Komi, « il est crucial que nous continuions à investir dans des projets qui apportent des changements tangibles », une vision qui, à Boko, a guidé toutes ces interventions.
Un financement supplémentaire pour renforcer l’impact
Pour rappel, actif depuis 2019, le projet WACA est financé à hauteur de 55,5 millions $ par la Banque mondiale, le Fonds pour l'environnement mondial, et l’État togolais, pour renforcer la résilience côtière des populations littorales au Togo et dans une bonne partie du sud du pays. Plus récemment, l’initiative a également bénéficié d’un financement additionnel de l’Agence française de développement (environ 29 milliards FCFA), pour une extension de ses activités jusqu’en 2026.
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Le Togo a récemment distribué pour 15 milliards FCFA d’équipements médicaux dans 160 hôpitaux à travers le pays, a rappelé le gouvernement qui s’est penché sur cette initiative en conseil des ministres, hier mardi 26 novembre 2024. Objectif : améliorer l'offre de soins en faveur des populations et répondre de manière plus efficace aux besoins exprimés dans tous les districts sanitaires du pays.
7000 lits d’hospitalisation
Les équipements acquis comprennent notamment plus de 7000 lits d’hospitalisation, selon le gouvernement, dont des modèles mécaniques et électriques, ainsi que des lits et tables d’accouchement, plusieurs ambulances médicalisées, du matériel de laboratoire et des appareils bureautiques. Ces investissements permettent de moderniser les infrastructures existantes et de renforcer les capacités des hôpitaux togolais. Une partie des équipements a été transférée des hôpitaux ayant reçu du matériel neuf vers d’autres formations sanitaires, assurant ainsi une répartition équitable des ressources.
Un plan de suivi “rigoureux”
Dans la foulée, le gouvernement, suivant les instructions du président de la République, devrait mettre en place un plan “rigoureux” de suivi, d'entretien et de maintenance, afin de garantir la durabilité de ces équipements et leur bon fonctionnement à long terme.