Togo First

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La Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) va bientôt lancer une enquête de satisfaction, visant à évaluer la qualité de ses services et produits auprès de ses abonnés. L’enquête se déroulera à partir du 1er décembre 2024, pour une durée de deux mois, indique la compagnie, dans un communiqué. Elle couvrira le Grand Lomé ainsi que les cinq autres régions du pays.

Il s'agit, en substance, de recueillir les avis des abonnés, afin de mesurer leur niveau de satisfaction vis-à-vis des services offerts par la CEET. “L'opération va consister à recueillir les avis des abonnés et mesurer leur taux de satisfaction ou d'insatisfaction sur la qualité des produits et services fournis par la CEET.”, indique le document. 

Pour réaliser cette opération auprès de la clientèle, la Compagnie publique togolaise a mandaté Afriksurvey, un acteur sénégalais.

Ainsi, des équipes de la société Afriksurvey se rendront notamment à domicile et sur les points de livraison pour interroger les clients à l’aide d’un questionnaire destiné à collecter les informations nécessaires. “Ces équipes déployées sont identifiables par des gilets, et badges personnalisés.”, précise-t-on.

Ce retour d’expérience des consommateurs devrait permettre à la CEET de mieux prendre le pouls de sa clientèle, de comprendre ses attentes et, potentiellement, d’améliorer ses services de fourniture d’électricité au Togo.

Ayi Renaud Dossavi

Au Togo, la phase de collecte des données pour le cinquième Recensement National de l’Agriculture (RNA 5) débutera le 30 novembre 2024. L’annonce a été faite par le ministre de l’Agriculture, Antoine Lekpa Gbegbeni. 

Cette étape sera précédée d’une formation des agents recenseurs, prévue du 27 au 29 novembre dans leurs préfectures respectives. Ces agents seront affûtés en techniques et outils nécessaires à la collecte des informations auprès des agriculteurs. 

Sur le terrain, ils auront pour mission de recueillir des données désagrégées et précises, indispensables à une évaluation rigoureuse des politiques et projets agricoles en cours. Selon le ministère, ces données pourraient également être utilisées pour le rebasage du Produit Intérieur Brut (PIB) du pays.

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Les précédentes données issues du RNA 4, réalisé il y a 12 ans, mettent en évidence le rôle central de l’agriculture dans l’économie togolaise. Le secteur emploie environ 60 % de la population active et contribue à près de 40 % du PIB. 

Ce cinquième recensement, qui s’étendra sur une période de 24 mois, vise à actualiser ces statistiques et à fournir une base solide pour orienter les politiques publiques et les investissements dans le secteur agricole.

Esaïe Edoh

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Le Togo se distingue comme un modèle au sein du Fonds monétaire international (FMI). C’est ce qu’a affirmé Ouattara Wautabouna, le nouvel Administrateur du Togo auprès de l’institution de Bretton Woods, lors d’une audience avec le président Faure Gnassingbé le mercredi 20 novembre 2024 à Lomé.

Selon l’administrateur, les performances économiques du pays témoignent d’une gestion exemplaire, avec des indicateurs macroéconomiques au vert. Il a notamment mis en avant une croissance économique robuste, maintenue au-dessus de 5 %, et un taux d’inflation maîtrisé autour de 3 %. 

« Le Togo est un bon élève au niveau du Fonds monétaire international, simplement parce que les indicateurs des performances économiques sont au vert », a soutenu l’administrateur.

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Ces déclarations confirment les conclusions de la récente mission du FMI conduite en octobre dernier par Hans Weisfeld. Ce dernier avait salué les progrès du Togo dans la mise en œuvre des réformes prévues dans le cadre du programme de 42 mois soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC).

La délégation du FMI avait noté avec satisfaction que les réformes économiques et financières engagées par le gouvernement togolais se déroulaient conformément aux attentes. Ces avancées ouvrent la voie à un prochain décaissement de 58,7 millions de dollars (environ 44 millions de DTS) dans le cadre de l’accord avec le FMI. 

Les propos de Ouattara Wautabouna traduisent ainsi la reconnaissance internationale des efforts consentis par le gouvernement togolais pour maintenir la stabilité économique et financière tout en favorisant une croissance durable. Moody’s Ratings et Standard and Poor's (S&P) ont affiché récemment leur optimisme quant aux perspectives de l’économie togolaise dans leurs nouvelles notations du pays.

Esaïe Edoh

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La Société Togolaise des Eaux (TdE) va mettre à jour ses compteurs d'eau prépayés TSI'GO. En prélude à cette opération, prévue prochainement et visant à améliorer le système de gestion de la consommation d'eau, la TdE appelle les abonnés à effectuer des recharges suffisantes avant le 24 novembre 2024.

Les consommateurs sont ainsi invités à anticiper cette phase pour éviter toute interruption de service et assurer « un passage en douceur de cette phase de maintenance ».

Introduit ces dernières années, le système prépayé TSI'GO permet notamment aux clients de régler leur consommation d'eau à l’avance et d'éviter ainsi les coupures liées aux impayés. L'outil vise également à rendre la gestion de l'eau plus transparente et flexible pour les consommateurs.

Cette mise à jour des compteurs de la TdE intervient, de surcroît, quelques mois après celle de la Compagnie Energie Électrique du Togo (CEET) pour ses compteurs électriques prépayés.

Ayi Renaud Dossavi

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La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), institution de financement sous-régionale basée à Lomé, vient d’annoncer le premier déclenchement de son produit « Prêts Adaptés aux Catastrophes Naturelles » (PACAN) en faveur du Togo.

Cette facilité, en réponse aux fortes pluies et inondations survenues en octobre 2024 (qui ont frappé plusieurs régions du pays), devrait permettre au gouvernement togolais de bénéficier d’un soutien financier rapide, pour faire face aux besoins urgents des populations et amorcer la reconstruction.

Concrètement, dans le cadre de cet appui, le Togo devrait recevoir un soutien financier rapide sous forme de 6,6 millions d'euros (environ 4,3 milliards FCFA), payés par l’African Risk Capacity (ARC Ltd), une agence de l'Union africaine spécialisée dans l’appui aux gouvernements face aux événements climatiques extrêmes et aux catastrophes naturelles. Ces ressources permettront de couvrir les coûts des catastrophes, comme l’aide d’urgence aux victimes et la reconstruction, sans affecter la capacité du pays à rembourser ses prêts.
Lancé en août 2024, le PACAN est une première dans la sous-région, et inclut également le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, à travers ses prêts à des conditions avantageuses pour financer des projets d’adaptation au changement climatique.
Dans le cadre de ce projet pilote, le portefeuille global de prêts (pour les quatre pays) s’élève à 314 millions d’euros, soit 206 milliards FCFA, pour couvrir différents prêts.
Pour la BOAD, il s’agit notamment de montrer sa capacité à fournir des solutions financières novatrices à ses pays partenaires, en fonction des différents défis auxquels ils sont confrontés.

Ayi Renaud Dossavi

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La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) et la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) se préparent à collaborer pour soutenir le financement des projets des opérateurs économiques togolais. Cette collaboration a été annoncée lors d’une rencontre le mardi 19 novembre 2024 à Lomé, entre José Kwassi Symenouh, président de la CCI-Togo, et Olagunjou Ashimolowo, Vice-Président chargé des opérations à la BIDC.

Lors de la rencontre, les responsables de la Chambre ont détaillé les objectifs de leurs différents projets prévus pour les 4 prochaines années. Ces projets, jugés ambitieux par la banque régionale, selon la Chambre, sont axés sur la stimulation de l’économie nationale par la création de nouvelles opportunités pour les entreprises locales. 

De son côté, la BIDC a exprimé son intérêt et sa disponibilité à contribuer activement à cette dynamique, indique-t-on. Ainsi, les deux institutions vont travailler à soutenir les acteurs économiques du pays, dans un contexte où le financement des entreprises demeure un levier essentiel pour le développement.

Cette démarche de la CCI-Togo vient s’ajouter à d’autres déjà entreprises avec pour objectif de redynamiser la Chambre qui connaît un nouvel élan après une gestion transitoire de près de trois ans par une délégation spéciale. En effet, des discussions sont en cours avec les ambassades de Turquie, d’Égypte, de France, ainsi qu’avec la Délégation de l’Union européenne pour nouer des partenariats. 

Esaïe Edoh

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Le projet de promotion des filières horticoles au Togo (PROFIT) a été officiellement lancé mardi 19 novembre 2024 à Kpalimé, avec un accent particulier sur le développement des secteurs du gombo, du piment et du manioc dans cette localité. Il s'agit ainsi de renforcer la productivité des petits exploitants agricoles tout en améliorant l'accès au marché des produits agricoles locaux.

Le projet PROFIT, financé à hauteur de 29,8 millions de dollars (environ 17,57 milliards FCFA), est soutenu par Lutheran World Relief, l'Ambassade des États-Unis au Togo et le ministère de l'Agriculture. Il met l'accent sur la modernisation des pratiques agricoles, l'amélioration de la gestion post-récolte et le renforcement des partenariats entre producteurs, transformateurs et commerçants.

Ciblant les régions des Savanes, Kara et Plateaux, le projet prévoit de soutenir environ 25 000 producteurs, dont une part significative de femmes et de jeunes.

Quelques mois plus tôt, l'initiative avait également été lancée à Atakpamé (le 19 septembre), pour la région des Plateaux-Est.

Les délégations de 14 pays ouest-africains sont en travaux à Lomé cette semaine, dans le cadre de la 40e Assemblée Générale de la Carte Brune de la CEDEAO. La rencontre, entamée le mardi 19 novembre 2024 autour du thème : « Examen du Système de la Carte Brune de la CEDEAO : réalisations, défis et perspectives pour une intégration régionale efficace », vise à examiner l'impact de la digitalisation de ce système d’assurance sur la libre circulation des personnes et des biens dans la région.

En effet, la carte brune assure la couverture de l'assurance automobile transfrontalière et a été mise en place pour faciliter les déplacements tout en garantissant une indemnisation rapide et équitable des victimes d'accidents causés par des automobilistes non-résidents.

Ouvrant les travaux, Essowè Georges Barkola, ministre togolais de l’Économie et des Finances, a souligné l’importance de cette initiative pour la région et rappelé les défis à surmonter pour une mise en œuvre plus efficace. Ce dernier a également réaffirmé l'engagement de son pays, le Togo, en vue de la construction d’un espace communautaire plus intégré et plus solidaire.

Les défis ont également été soulignés par la Commission de la CEDEAO, en raison des mutations grandissantes, notamment les récentes sorties du Niger, du Burkina Faso et du Mali, pour créer l’AES. « Le monde est en train de changer, et nous devons aussi adopter une approche de coopération régionale. L’adoption des solutions numériques, l’amélioration des structures de gouvernance et la promotion de la finance durable dans le cadre de la Carte Brune seront cruciales à l’avenir », a indiqué à cet effet Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO.

Pour rappel, le système de la carte brune de la CEDEAO a été institué par les chefs d'État et de gouvernement de l’espace communautaire, le 29 mai 1982 à Cotonou, au Bénin.

Au Togo, des mesures sont en cours de préparation pour combattre la concurrence déloyale dans les secteurs agricole et agro-industriel. Cette annonce a été faite par Georges Barcola, ministre de l’Économie et des Finances, lors d’une rencontre récente du Cadre de concertation entre l’État et le secteur privé qui s’est tenue le mardi 19 novembre 2024, sous la présidence de la Cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé.

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Les initiatives envisagées visent à renforcer les efforts déjà déployés par le gouvernement pour soutenir les acteurs économiques de ces secteurs stratégiques. Bien que les détails précis des nouvelles mesures n’aient pas encore été dévoilés, elles ambitionnent de réduire les barrières qui freinent le développement des activités agricoles et agro-industrielles. 

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Pour les opérateurs, les importations, en particulier, représentent un défi de taille car elles entravent leur compétitivité sur le marché national. Par ailleurs, le phénomène des importations frauduleuses a été souligné comme une menace sérieuse pour le secteur privé, nuisant à la croissance des entreprises locales.

Parmi les solutions déjà mises en œuvre, on note l’introduction de systèmes de traçabilité au Port de Lomé. Ce dispositif permet d’identifier rapidement les produits importés et d’assurer une meilleure transparence dans les échanges commerciaux. 

Toujours dans la dynamique de l’amélioration continue du secteur privé, la Cheffe du gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé a annoncé des projets en cours, notamment la création d’une unité de production d’engrais phosphatés, dont les études sont en cours, pour répondre à la demande croissante en intrants agricoles.

Esaïe Edoh

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Le Togo poursuit ses efforts pour maximiser les opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), notamment à travers le commerce numérique. Depuis le mardi 19 novembre 2024, une concertation organisée par le ministère du Commerce réunit à Lomé des opérateurs économiques autour des approches et dispositions liées au protocole sur le commerce numérique en Afrique. 

Pendant deux jours, les participants examinent le projet d’annexes au protocole, avec pour objectif d’apporter leurs contributions et d’élaborer des stratégies pour exploiter pleinement son potentiel. En effet, pour le Togo, le commerce numérique constitue une opportunité unique, particulièrement pour les Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (TPME). 

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Selon le ministère du Commerce, le secteur numérique offre des perspectives sans précédent, telles qu’un accès direct aux marchés internationaux, de nouveaux débouchés et une valorisation accrue grâce aux technologies de l’information et de la communication. De fait, il est indispensable pour les opérateurs économiques togolais de se positionner activement afin de tirer profit de cette dynamique en pleine expansion.

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D’après Koffi Vinyo Mensah, directeur de cabinet au ministère du Commerce, cet instrument constitue un levier majeur pour faciliter les échanges transfrontaliers et renforcer la coopération entre les économies africaines. Dans cette optique, les autorités multiplient les initiatives pour sensibiliser les acteurs économiques nationaux aux enjeux et avantages du commerce numérique.

Notons que le protocole sur le commerce électronique de la Zlecaf, adopté lors de la 37è session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine en février 2024 à Addis-Abeba, vise à éliminer les barrières au commerce numérique entre les États membres. Ce document établit des règles claires, transparentes et prévisibles pour encadrer les échanges numériques, tout en offrant un cadre de négociation sur les questions de taxation et de droits de douane applicables aux transmissions et produits électroniques. 

Esaïe Edoh

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