Bernadette Légzim-Balouki : « les exportations frauduleuses de café-cacao ne seront plus tolérées à partir de cette campagne »

Agro
samedi, 06 octobre 2018 02:30
Bernadette Légzim-Balouki : « les exportations frauduleuses de café-cacao ne seront plus tolérées à partir de cette campagne »

(Togo First) - C’est sur ces mots que Bernadette Légzim-Balouki, ministre en charge du Commerce, a donné le coup d’envoi officiel de la campagne de commercialisation du café-cacao pour la période 2018-2019, cinq jours après ses voisins de l’Ouest, les deux premiers producteurs mondiaux, la Côte d'Ivoire et le Ghana : « Il est important de rappeler à tous les acteurs que les exportations frauduleuses ne seront plus tolérées à partir de cette campagne. Des instructions fermes seront données à cet effet au CCFCC [Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao, ndlr] pour sanctionner les auteurs du non-respect des engagements pris sur l’honneur dans le dossier d’enregistrement au titre de la campagne 2018-2019 ».

Dans un contexte particulièrement contrasté, avec une semaine en couleur pour le cacao, le café, marqué par une faiblesse des stocks ouest-africains disponibles, semble se redresser.

Pénalisées les campagnes précédentes, notamment sur le plan fiscal par la non-déclaration des exportations de certains acteurs de la filière jumelée, les autorités togolaises s’engagent résolument à arrêter la saignée. En collaboration avec le CCFCC, un dispositif de suivi des exportations et de maîtrise des statistiques a été mis en place pour permettre une bonne traçabilité des flux des exportations. Pour le gouvernement, seuls les exportateurs régulièrement enregistrés pour la commercialisation de café et de cacao au Togo, ont l’autorité d’opérer durant la nouvelle campagne.

Mme Légzim-Balouki invite acteurs du secteur public et privé au respect des mesures prises pour assurer une bonne campagne de commercialisation.

Le café et le cacao occupent dans la production agricole togolaise, respectivement le 2ème et le 3ème rang après le coton et contribuent à la formation de la richesse nationale à hauteur de 1,4%. Les deux filières pèsent 5,5% du PIB agricole. Les deux matières premières sont cultivées par 31 203 producteurs pour une superficie de 38 058 hectares de café et 20 183 hectares de cacao selon le recensement de DSID de l’année 2017.

Fiacre E. Kakpo

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