(Togo First) - À Lomé, le projet d'investissement dans la résilience côtière WACA-ResIP ((West Africa Coastal Areas Resilience Investment Project) veut entrer en synergie avec l'Université de Lomé, pour renforcer l’accès du Togo aux financements climatiques.
Ce rapprochement fait l’objet d’une série d’ateliers, initiée lundi 16 juin 2025, qui ambitionne de former une trentaine de cadres issus de ministères clés à l’élaboration de projets bancables auprès de guichets tels que le FEM (Fonds pour l'environnement mondial), le FVC (Fonds vert pour le Climat) ou le Fonds d’Adaptation.
Pour la Banque mondiale, institution qui appuie le projet WACA et représentée lors des travaux par Koffi Hounkpè, « cette démarche doit permettre de concevoir des projets transformateurs, adaptés aux réalités locales ». L'espoir est de sortir à terme des financements fragmentés et faire basculer le pays vers des projets structurants.
Pour sa part, le Professeur Adama Kpodar, président de l’Université de Lomé, insiste : « L’Université doit devenir un levier stratégique dans la formulation de projets climatiques pertinents et dans le renforcement du leadership national dans les négociations internationales ».
Pour rappel, le projet WACA ResIP travaille à renforcer la résilience des communautés côtières face aux risques naturels et anthropiques dans six pays d’Afrique de l’Ouest dont le Togo. À travers une approche intégrée combinant investissements physiques, appui institutionnel et coopération régionale, il entend protéger les zones littorales vulnérables. Au Togo, le projet, d’un montant global de 55,5 millions USD, cible environ 200 000 bénéficiaires. Après une première phase achevée en 2024, WACA a obtenu une rallonge de deux ans grâce à un financement additionnel de l’Agence française de développement (AFD).
Ayi Renaud Dossavi