(Togo First) - A Yokohama, où s’est ouverte le mercredi 20 août 2025 la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), le président du Conseil du Togo, Faure Gnassingbé, a appelé à une nouvelle dynamique de coopération économique entre l’Afrique et le Japon.
« Nous devons aller plus loin que les infrastructures. L’Afrique et le Japon doivent co-créer des chaînes de valeur industrielles. La véritable prospérité naît dans la production conjointe. Notre ambition n’est pas seulement d’être une plateforme de transit. Nous voulons transformer nos ressources, produire localement et faire de notre jeunesse des acteurs de la production, pas seulement de la consommation », a-t-il déclaré.
Le dirigeant togolais a insisté sur la nécessité de dépasser un modèle d’échanges inégaux pour instaurer une production partagée, fondée sur la valorisation des ressources locales, le transfert de technologie et la création d’emplois.
Le Président du Conseil, @FEGnassingbe , a porté haut la voix des pays africains ce 20 août 2025 à Yokohama, à l’occasion du Forum sur le partenariat économique entre l’Afrique et les pays de l’Océan Indien.https://t.co/NZOgUjFSAv pic.twitter.com/fQoOy7RVVo
— Présidence du Conseil du Togo (@presidencecstg) August 20, 2025
Des secteurs stratégiques tels que l’automobile, l’énergie, le numérique et l’agro-industrie ont été identifiés comme leviers majeurs de cette nouvelle ère de coopération. Ils devraient permettre la mise en place d’écosystèmes productifs intégrés, connectés par l’Océan Indien.
Dans cette perspective, Lomé entend renforcer son rôle de hub logistique régional, en s’appuyant sur son port en eau profonde, considéré comme l’un des plus performants de l’Afrique de l’Ouest.
« Le Togo a choisi d’être une porte d’entrée stratégique au service de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et du continent. Le port de Lomé, le plus profond de la côte ouest-africaine, est déjà un hub logistique incontournable, capable de connecter directement la production industrielle japonaise au marché africain », a souligné Faure Gnassingbé.
Esaïe Edoh
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