A Amou-Oblo, la commune Amou 2 a lancé, les mercredi 27 et jeudi 28 août 2025, l’élaboration de son Plan de développement communal (PDC), un document destiné à guider les investissements et priorités locales pour les prochaines années. La municipalité rejoint ainsi la liste croissante des communes togolaises qui se dotent d’un tel outil de planification, au cœur de la dynamique de décentralisation.
Les travaux, organisés avec l’appui du ministère du Développement des territoires et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), sont pilotés par le cabinet ACEM-Consulting Sarl. Le processus s’articule autour d’un diagnostic multisectoriel, d’une priorisation concertée des projets et d’une budgétisation sensible au genre et à l’environnement. Objectif : tracer une trajectoire claire pour améliorer les infrastructures locales, stimuler l’emploi et renforcer la gouvernance économique.
« Le PDC ne doit pas être un simple exercice administratif, mais un processus dynamique et participatif, centré sur les aspirations des citoyens », a insisté Waharé Yaovi, représentant le ministère. De son côté, l’adjoint au maire, Tchalla Kossi Mawuli, a salué « un moment fondateur pour la refondation stratégique de notre commune », soulignant l’importance de la planification participative comme levier de développement.
Compétitivité territoriale et investissements
Au-delà de la gouvernance locale, le PDC vise à renforcer la compétitivité territoriale et attirer des investissements dans des secteurs clés comme l’agriculture, le commerce ou les services. Plusieurs communes, dont Tchaoudjo 3 et 4 (région Centrale), Wawa 1 (Plateaux) et Agoè-Nyivé 5 (Grand Lomé), ont déjà entamé des processus similaires, souvent avec l’appui de la coopération internationale, notamment de la GIZ.