(Togo First) - La Société aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT) a organisé, vendredi 13 juin 2025, une nouvelle édition de l’exercice d’urgence sécuritaire baptisé “Exo Salle EPULO 2025”. L’initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement du plan d’urgence de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadéma (AIGE), avec pour objectif de tester les capacités de réaction, de coordination et de communication des différents acteurs en cas de situation critique, notamment un crash d’avion.
Contrairement aux exercices simulés en conditions réelles régulièrement conduits par la SALT, cette édition s’est tenue en salle. Elle a permis d’évaluer l’efficacité des mécanismes d’alerte, l’activation des cellules opérationnelles d’urgence et la fluidité des échanges entre les entités concernées. L’accent a été mis sur la gestion des incidents susceptibles d’entraver le fonctionnement de la plateforme aéroportuaire, qu’il s’agisse de détresse aéronautique ou de menaces imprévues.
L’exercice a également servi à répondre aux exigences de l’audit de renouvellement du certificat d’aérodrome délivré par l’Agence nationale de l’aviation civile du Togo (ANAC-Togo), en conformité avec la réglementation nationale et les standards internationaux. Il a aussi permis de valider la maîtrise des procédures prévues dans le Plan d’Urgence Aéroportuaire (PUA) de Lomé.
« Cet exercice s’inscrit dans la mise en œuvre du plan d’urgence de l’AIGE, élaboré par la SALT pour limiter les conséquences d’une situation critique, notamment en matière de sauvetage de vies humaines et de sécurité des opérations aériennes », a indiqué Kimmide Kpaddey, Directeur Auditeur Interne à la SALT.
Pour rappel, l’Aéroport international de Lomé a obtenu en septembre 2024, le renouvellement de son certificat d’aérodrome, attestant de sa conformité aux normes en vigueur en matière de sûreté et de sécurité aéronautiques.
À travers ces genres d’initiatives, les autorités de la plateforme aéroportuaire réaffirment l’engagement du Togo à ancrer une culture de sécurité proactive et à aligner ses pratiques sur les standards de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), indique-t-on.
Esaïe Edoh
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