Les startups Sungaz et Atingan Solutions représenteront respectivement le Togo et le Bénin à la grande finale de l’édition 2021 du concours EDF Pulse Africa en décembre prochain à Paris. Elles ont été sélectionnées parmi huit projets en lice, à l’issue de l’étape Togo-Bénin du « EDF Africa Pulse Tour » qu’a accueillie la structure d’accompagnement Energy Generation ce 22 novembre à Lomé.
Sélectionnées par un jury composé de cadres d’EDF, d’experts de l’entrepreneuriat énergétique, de journalistes et d’anciens lauréats de la compétition, les deux projets qui ont la particularité de répondre au même problème par des solutions quasi-similaires, ont su séduire et convaincre les jurés. L’innovation portée par Sungaz est un foyer de cuisson par induction photovoltaïque, qui permet également un accès à l’énergie électrique.
Chef projet Sungaz posant avec le trophée
Quant à la jeune pousse béninoise Atingan Solutions, elle propose des foyers éponymes équipés de panneaux et accumulateurs solaires. Cinq mille exemplaires de ces foyers qui disposent également de lampes et port USB, ont déjà été vendus sur le marché béninois. “C’est un projet qui a été plébiscité par l’ensemble du jury. Nous sommes très fiers de ce projet et on espère qu’il va bien représenter le Bénin”, a déclaré Anderson Ahoua Boua, chargé d’affaires Off-GRID chez EDF, et membre du Jury.
Par ailleurs, le projet Pneumo Generator qui promeut un dispositif autonome de production et de stockage d’énergie à destination des milieux ruraux et semi-ruraux, désigné “projet coup de cœur” par le jury, se verra offrir un accompagnement sur mesure à Lomé pour le développement et le déploiement de sa solution déjà prototypée.
De la gauche vers la droite, Anderson Ahoua Boua, Jocelyne Caballero (ambassadrice de France au Togo), la représentante d’Atingan Solutions et Astria Fataki
“Chacun des lauréats pour son pays ayant fait l’unanimité. Il faut dire que les projets sont de très forte qualité. Et donc on est très fier de les envoyer à la finale” s’est félicitée Astria Fataki, fondatrice et patronne d’Energy Generation.
La cérémonie de récompense a vu la participation de Jocelyne Caballero, ambassadrice de France au Togo et de Mila Aziable, ministre déléguée, chargée des mines et de l’énergie. “Le ministère des mines et de l’énergie dont j’ai la charge, s’inscrit pleinement dans l'initiative qui nous réunit ce jour et qui vise à encourager et accompagner l'entrepreneuriat local à travers sa capacité à contribuer à la transition énergétique du secteur de l’électricité”, a déclaré Mila Aziable avant de réitérer le total engagement de l'exécutif togolais, aux côtés d’EDF et de ses partenaires, à “continuer de renforcer les liens de coopération et à mieux coordonner les actions visant à appuyer plus efficacement l’entrepreneuriat”.
Allocution de Mila Aziablé
En rappel, initié en 2018 par le groupe Electricité de France, le concours EDF Pulse Africa vise à offrir à des PME et Start Up africaines qui proposent des solutions innovantes dans le secteur des énergies, un accompagnement financier (cash prize allant jusqu'à 15 000€) et technique à travers le programme d'accélération EDF Pulse Africa Factory. En 2019, le Togolais Adakpo Boutamekpo qui a été membre du jury 2021 de l’étape Togo-Bénin, avait remporté le second prix à la grande finale du EDF Africa Pulse.
Klétus Situ
Quelques semaines après avoir été sacré Meilleur Styliste Africain, c’est dans le secteur de l’événementiel que l’entrepreneur et créateur togolais Latif Agoro Kerim-Dikeni s’illustre. Le patron de la marque ‘Mario Exclusive’ a signé jeudi à Lomé via sa société d’organisation d’événements, un nouveau produit.
Des “tentes multifonctions”, conçues pour abriter des événements de tout genre (conférences, soirées, spectacles, activités institutionnelles, professionnelles ou privées), et pouvant abriter jusqu’à 2.500 personnes sur un espace maximal de 2.000 m2, “une première au Togo”. Certifiées et homologuées selon les normes européennes, ces tentes ”modulables, ignifuges et à l’épreuve des intempéries”, mobilisent selon l’entrepreneur, des ressources et de la main-d'œuvre locale.
“Avec cette pandémie planétaire, il fallait réfléchir à une autre façon d’organiser nos événements. L’idée était d’avoir une tente comme celle-là qui respecte les restrictions sanitaires et où on a la possibilité de faire n’importe quel événement”, explique-t-il.
L’initiative, si elle reste désormais à être adoptée par les clients visés, “autorités publiques, secteur privé, particuliers, secteur des services”, semble avoir séduit certains membres de l’exécutif, en visite sur le modèle exposé sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé.
“C’est une possibilité qui peut accueillir des activités en tenant compte du contexte actuel de crise sanitaire où nous sommes appelés à nous protéger et protéger nos proches. Latif fait partie des Togolais que nous devons encourager et soutenir, parce qu’il fait partie de ceux qui innovent, créent de l’activité, emploient des jeunes. Il a eu beaucoup de créativité, et nous l’encourageons”, a notamment indiqué Gilbert Bawara, ministre du travail et de la fonction publique.
Pour rappel, Latif Kerim-Dikeni a déjà participé à plusieurs activités d’organisations et d’aménagement de sites pour des événements d’envergure organisés par le pays.
Octave Bruce
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Après le Togo où il est actif dans 4 villes à savoir Lomé, Kara, Aného et Tsévié, le Bénin et le Gabon, le transporteur Gozem compte ouvrir cette année ses portes au Cameroun.
La startup qui a commencé au Togo en 2019 annonce ainsi que “nous comptons lancer prochainement notre super application au Cameroun”.
Active aujourd'hui dans les services de transport, la livraison, les paiements et autres services financiers, via son application mobile, la jeune société recherche, dans la perspective de son implantation au Cameroun, un manager pays.
Il s'agit de recruter « un leader pour implanter Gozem dans ce nouveau pays afin de mener les opérations et la stratégie d’implantation », ainsi qu’à plusieurs autres postes.
Ayi Renaud Dossavi
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Le Centre Urbain de Business et d'Entrepreneuriat (CUBE), incubateur basé à Lomé, annonce ce lundi 11 octobre, le lancement de son programme d'accompagnement à la levée de fonds et à la recherche de financement dénommé K-PITAL Invest, en collaboration avec l'Accelerator Lab du PNUD au Togo.
« K-PITAL INVEST sera une plateforme dédiée à la mise en relation des projets ayant validé leurs capacités de gestion financière et entrepreneuriale au travers de différents programmes d'accompagnement notamment ceux des partenaires PRIME ( www.saeiprime.com ) avec des partenaires financiers de l’écosystème national, sous-régional et international. », indique CUBE.
L’outil, précédemment mis au point en partenariat avec Nunya Lab, va offrir des services tels que la mise en relation directe Entrepreneurs et Investisseurs, le suivi professionnel des projets et des investissements, la communication autour des projets, apprend-on.
Dans le détail, 3 programmes de levée de fonds sont prévus sur la plateforme, en fonction de l'étape des projets bénéficiaires : le financement d'amorçage (Programme BAEE, incluant du Crowdfunding, Subventions, Love Money, Concours, Aides publiques), le financement de développement (Programme U-INVEST, incluant de l’Equity, Crédits bancaires, Prêts d'honneur, Business Angels, Aides publiques, Fonds Étatiques, et le Financement de croissance (Programme LEADER, qui comprend, des offres de Venture Capital, Aide à l'exportation, Média for equity, Capital développement).
La plateforme recherche des entrepreneurs dans un vaste éventail de secteurs, comme l’Agriculture et les chaînes agroalimentaires, la Santé, les BTP, l’Énergie, les services financiers et la fintech, les Biotechnologies, l’éducation et l’industrie.
Rappelons que CUBE est le promoteur d’un programme de développement de ferme piscicole, associé à des offres de formation technique en entrepreneuriat dédiées aux femmes, en partenariat cette fois avec la Commune des Lacs 1, et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Accéder ici à la plateforme de K-Pital Invest
La startup togolaise Africa commodities partners vient d’ajouter un nouvel article à la liste des produits made in Togo. Il s'agit de l'huile de baobab « Trikpam », qu’elle a mise sur le marché la semaine écoulée.
L’huile de baobab « Trikpam », est une huile biologique et régénérante destinée à la peau et aux cheveux. Faite de produits 100% d’origine naturelle, extraits des petites graines des fruits de baobab, elle est riche en vitamines A, C, D et E, et a des propriétés adoucissantes et anti-âge.
« C'est une alliée indispensable pour les peaux sèches, matures ou agressées. Elle nourrit la peau, la redynamise, favorisant ainsi son élasticité et lui donnant alors l’intéressante capacité de lutter elle-même contre les vergetures. Elle est également recommandée pour ces mêmes propriétés pour les cheveux secs, déshydratés ou abîmés », explique le directeur commercial, Chabane Adossama.
A travers la fabrication de ce produit, la startup offre des emplois aux jeunes et aux femmes. « Les graines de baobab utilisées sont achetées chez des femmes, ce qui constitue pour elles une source de revenus », soutient le directeur commercial, qui informe que la jeune pousse togolaise achète actuellement auprès d’environ 100 femmes et emploie des jeunes.
Dorénavant, les Togolais disposant d’un portefeuille mobile money peuvent effectuer des opérations de retrait d'argent sans carte bancaire à tous les guichets automatiques et Points Xpress d’Ecobank. Ceci, grâce à l’application Xpress cash by Semoa, développée par la fintech togolaise Semoa.
Xpress Cash by SEMOA, une solution innovante de mobile Banking via WhatsApp qui permet le retrait, sans carte bancaire, d’un compte Tmoney ou FLooz, à tous les distributeurs d’Ecobank et dans les Points Xpress. Il est intégré à Dédé, l’assistante virtuelle de Semoa, génératrice du code de retrait, disponible sur WhatsApp 24h/7j au +22899050505.
« Xpress Cash by Semoa est une solution alternative de retrait d'argent qui facilite la gestion des cartes bancaires et comptes électroniques », indique le directeur du groupe Semoa, Edem Adjamagbo.
Ecobank Togo, partenaire du Groupe Semoa, dans l’opérationnalisation de Xpress Cash by Semoa, nourrit l’ambition de participer à l’inclusion financière dans le pays. De ce fait, elle met à disposition ses 77 guichets automatiques et plus de 1600 points express pour assurer les retraits d’argent.
Le groupe Semoa, rappelons-le, est spécialisé dans la création de solutions digitales de paiement en Afrique. Avant le lancement de Xpress Cash by Semoa, à travers son assistante virtuelle Dédé, il offrait aux clients d’Ecobank la possibilité d’effectuer des transferts d’argent de leur compte vers T-money et Flooz.
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De retour au Togo, Edem d’Almeida s’est lancé dans la revalorisation de déchets à partir du garage familial. En quelques années, il a réussi à bâtir son empire sur des détritus en fondant Africa Global Recycling, avec pour ambition d'exporter des produits recyclés vers l'Occident.
Dans la ville de Lomé au Togo, la start-up Africa Global Recycling (AGR) s’est spécialisée dans la gestion et la revalorisation des déchets. Dans le centre de tri et de traitement situé non loin du siège social, jusqu'à 46 types de déchets sont traités, notamment des plastiques, des équipements électroniques, du papier, des cartons, du verre, des métaux et même des pare-chocs de voitures accidentées. Pour transformer toutes sortes de matériaux, la start-up s’est équipée de machines ultramodernes dont des extrudeuses, ou encore des agrégateurs pour la fabrication de fibres synthétiques, blocs optiques, feutres tissés pour l'industrie automobile.
Africa Global Recycling, créée en 2013 au #Togo, est une entreprise de référence de l’économie verte par la valorisation des #déchets en #Afrique subsaharienne. Elle met le déchet au cœur d’un nouveau modèle économique et de l’innovation sociale sur le continent.#Economieverte pic.twitter.com/Dp3DrryMNh
— Myriam Dossou-d'Almeida ?? (@DossouMyriam) April 8, 2021
C’est en 2013 qu’Edem d’Almeida (photo), entrepreneur Franco-Togolais, est revenu dans son pays d’origine pour monter depuis le garage de ses parents sa start-up de collecte et de revalorisation de déchets. Sur Le Point Afrique, il explique qu’il faudrait presque revenir en arrière et redéfinir la notion de déchet et d'environnement dans le contexte spécifique africain.
« Nos déchets sont composés à plus de 50 % de sable, de 10 à 11 % de matières recyclables, dont le plastique, et surtout de déchets organiques (…) Quand un Africain balaie sa maison, un tri sélectif s'opère à la source. Dans la balayette, on emporte le sable avec les autres déchets ménagers », a-t-il précisé.
Selon ses propos, la mauvaise compréhension des traditions autour du déchet empêche les responsables et les partenaires de construire une filière intégrée et efficace. Cette situation serait à l’origine de la multiplication des dépôts d’ordures, alors que la majorité des rebuts sont organiques et donc facilement valorisables.
D’après des données datées 2018 de la Banque Mondiale, l'Afrique subsaharienne est la région du monde qui produit le moins de déchets, avec 460 grammes par habitant et par jour. Pourtant, le continent est confronté à l'augmentation des volumes d'ordures à collecter et à traiter en raison du taux de recyclage faible. Un défi majeur en particulier pour les mégalopoles africaines qui connaissent un essor démographique rapide et les problèmes d'urbanisation qui en découlent.
La ville de Lomé est concernée, avec plus de 350 000 tonnes de déchets qui sont produits chaque année. Malgré la décharge d’Agoè Nyivé et le nouveau projet de Centre d'enfouissement technique des déchets du Grand Lomé, la gestion est difficile au quotidien. En créant Africa Global Recycling (AGR), Edem d’Almeida veut promouvoir un meilleur modèle de gestion de déchets auprès des décideurs, des États et des collectivités.
Une approche plutôt prometteuse, puisque AGR a réussi à réaliser un chiffre d’affaires annuel de plus de 250 millions francs CFA (382 234 euros) et créé une cinquantaine d’emplois. Toutefois, la start-up a rencontré certaines difficultés. Outre l’absence de cadre législatif, le manque d'accompagnement sur le plan financier, la faible connaissance du marché et le déficit de main-d'œuvre, la pandémie de Covid-19 a entraîné des pertes à cause de la mise à l'arrêt des activités économiques. Pour gérer la crise, Edem d’Almeida a stabilisé les opérations de l’entreprise.
Au bout de 8 ans d’existence, AGR est parti d'un modèle exclusivement centré sur la vente de déchets recyclables pour se diversifier avec de nouvelles prestations comme le conseil, la formation, l'ingénierie de gestion des déchets. La start-up propose également depuis peu des solutions intégrées de projets RSE. À l'avenir, Edem d’Almeida ambitionne de créer des produits issus des déchets qu’il transforme afin de les exporter vers l'Europe, l'Asie ou encore le Moyen-Orient. Pour ce faire, AGR a besoin de financements plus importants.
Dans ses projets d’expansion, Edem d’Almeida a récemment noué un partenariat avec Gozem, le leader du transport rapide au Togo, afin de permettre aux usagers de faire ramasser leurs déchets de toutes sortes via cette application.
Juste dans quelques heures ! C'est demain, Tu es prêt(e) ?
— GOZEM Togo ?? (@GozemTG) May 19, 2021
Un nouveau véhicule RECYCLE sera disponible sur l'appli Gozem. Il viendra à ton emplacement pour collecter tes déchets et les recycler en collaboration avec Africa Global Recycling. ♻️
⬇️ pic.twitter.com/BRF51TT1io
Aïsha Moyouzame
Que ce soit pour le transport, la livraison ou des opérations de transaction monétaire, plusieurs entrepreneurs et startups togolais ont lancé ces dernières années des applications mobiles pour faciliter le quotidien des populations. Mise en ligne le 1er avril dernier, l'application multiservices Trankyl a aussi rejoint la ligue des applications sur le marché togolais avec pour mission de connecter les prestataires de services au grand public de la capitale. Togo First est allée à la rencontre de Sati Sai, la promotrice de cette application.
Togo First : D’abord, qui est Sati Sai ?
Sati Sai : Je suis Ingénieure en électronique et Entrepreneure - Fondatrice de Trankyl. De mère togolaise, et de père ivoirien, j’ai essentiellement grandi à Lomé. J'ai eu mon Bac au lycée Kouvahey avec une bonne mention qui m’a permis de décrocher une bourse d'études en génie électrique pour le Maroc. Après, j’ai continué ma spécialisation en master électronique, avant mon Mastère Spécialisé Centrale-ESSEC Entrepreneurs à Paris. Depuis, je travaille dans le secteur automobile en France, en Chine et en Hongrie. Parallèlement à mon travail, j’ai entrepris plusieurs projets dont l’application Trankyl que j’ai récemment lancée.
Togo First : Dans un pays où cohabitent déjà plusieurs applications mobiles, pourquoi avoir choisi de concevoir Trankyl ?
Sati Sai : Trankyl est née du constat amer que beaucoup de personnes ont du mal à entrer en contact avec des prestataires de services pour leurs besoins au quotidien. Forte de ce constat, j’ai réussi, au bout de 6 mois de recherche et de travail avec mon équipe, à créer l’application Trankyl, qui va servir de pont entre les prestataires de services (menuisier, plombier, vendeurs...) et de potentiels clients dans le besoin. Trankyl crée un lien entre ceux qui ont besoin de talents ou de temps et ceux qui souhaitent proposer leur talent ou leur temps.
Togo First : Trankyl, comment ça marche ?
Sati Sai : Pour les clients, il suffit de télécharger l’application Trankyl en téléchargement libre sur App Store et Play Store. Il faut ensuite s’inscrire, choisir le service et le prestataire qui vous intéresse, la date et l’heure de la prestation.
Le système est pensé à plusieurs niveaux, de sorte à éviter les désagréments au maximum. Ainsi, une fois que vous avez choisi le prestataire qui vous convient, vous payez directement en ligne au moment de la réservation. Le paiement se fait en ligne, principalement avec les moyens de paiement Flooz et T-money.
Après la prestation, nous prenons votre avis par rapport à la prestation, et si vous êtes satisfait, nous versons au prestataire le montant de la commande moins une commission de 15%. Les tarifs affichés aux clients sont TTC, et ils sont fixés librement par les prestataires qui assurent eux-mêmes leur déplacement.
Ceux en revanche qui veulent offrir leurs services, devront télécharger l'application Trankyl Heros, dédiée aux prestataires de services et suivre la procédure d’inscription qui implique de fournir l’état civil et les preuves sur la qualité des prestations.
Lors du recrutement, la société Trankyl demande aux prestataires de fournir des justificatifs (diplômes, certificats, identités ...) et les forme avant de valider leurs profils sur la plate-forme (application et site internet). Les clients pourront voir sur les profils des prestataires, leurs compétences et leurs expériences avant de faire des réservations. Les prestataires seront notés par les clients dans l’application.
Togo First : Quels avantages peut présenter ce service pour les travailleurs et clients qui souhaitent s’y inscrire ?
Sati Sai : D’une part,Trankyl offre aux prestataires, une clientèle qui va au-delà de leurs zones de couverture ordinaires. Autrement dit, ils peuvent désormais offrir leurs services au-delà de leurs quartiers, couvrir tout Lomé et gagner plus d’argent. D’autre part, notre start-up garantit aux clients, des services et des travailleurs de qualité, ceci grâce à la rigueur de sélection de ceux qui offrent des services à travers l’application.
Selon notre charte rédigée conformément aux lois en vigueur dans le pays, les prestataires et les clients sont totalement responsables de leurs actes sur le terrain. Néanmoins, en cas de controverse entre les deux parties, nous pouvons jouer un rôle de médiation, allant jusqu'à payer une partie des dommages avec les frais de la prestation lorsque les responsabilités du prestataire sont établies. Par ailleurs, les poursuites peuvent se terminer en justice lorsqu’un arrangement n’a pas été trouvé.
Togo First : Quelles sont les perspectives d’avenir de la plateforme Trankyl ?
Sati Sai : Lomé est la phase d'essai du projet, une fois convaincu de son succès, nous pensons lancer l’application à Cotonou, à Abidjan et en Europe.
Daniel Agbenonwossi
En vue de préparer ses futurs cadres à relever les défis liés à son métier, Gozem lance le « Graduate Training Program » au Togo, et au Bénin.
Le programme qui s’étend sur 2 ans à l’intention d’une dizaine de jeunes diplômés en Master 2 des formations business du Togo et du Bénin, devrait permettre de découvrir l’ensemble des métiers de Gozem, et les faire monter en compétences.
L’initiative portée par le Management de l’entreprise s’adresse aux étudiants ou jeunes diplômés avec un niveau Master 2 et vise à attirer les meilleurs profils, les former aux métiers de Gozem pour qu’ils soient opérationnels et efficaces plus rapidement, et les fidéliser sur le long terme.
« Le Graduate Training Program vise à recruter nos managers de demain, à travers les marchés locaux sur lesquels nous opérons », déclare Anne-Claire Longour, Global Human Resources Manager chez Gozem.
Avant d’ajouter : « les candidats sélectionnés auront l’opportunité de découvrir différents projets, équipes et unités fonctionnelles à toutes les échelles. Ils se verront approfondir leur connaissance sur Gozem en général et développeront le mode de pensée stratégique et globale attendu de nos futurs managers. C’est une formation riche et complète pour acquérir une expérience étendue de l’ensemble de notre entreprise », commente-t-elle.
Séna Akoda
Ex footballeur international, le Togolais Donaldson Sackey a créé Timeless Capital Coin, une crypto-monnaie qui vaut 0,10 dollars (plus de 50 francs FCFA) en bourse. Dans un contexte où les crypto-monnaie ont le vent en poupe, le PDG de Timeless Capital Technology cible en priorité les entrepreneurs des pays à économies émergentes.
Le TCC n’est pas une crypto-monnaie comme les autres, il a la particularité de pouvoir disposer dans les prochaines années d’une banque dédiée, ce qui permettra sa conversion en monnaie-fiat (monnaie acceptée par un gouvernement pour payer des impôts ou de dettes). L’entrepreneur prévoit également de former les particuliers à reconnaître les arnaques liées aux crypto-monnaies.