Nanti d’un diplôme en comptabilité, contrôle et audit à l’Université de Lomé, Aymane Gbadamassi s’est très tôt tourné vers l’entrepreneuriat. Aujourd’hui patron de la startup spécialisée dans la restauration en ligne e-Bouf, il fait partie de ces jeunes togolais qui croient en l’avenir de ce secteur.
Comme très tôt chaque matin, Aymane Gbadamassi, la vingtaine, a rendez-vous avec son équipe. Noeud papillon carrelé blanc noir sur ses 1m 68, il échange avec ses neuf collaborateurs sur de nouvelles stratégies à adopter pour attirer de nouveaux clients. Cette réunion de routine est d’une importance capitale pour eux. Elle leur permet de suivre l’évolution des services proposés et de prendre en compte les propositions des clients.
Le déclic
La création d’e-Bouf remonte à 12 ans alors qu’il était étudiant à l’Université de Lomé. Confronté à une indisponibilité de nourriture de bonne qualité, Aymane Gbadamassi a eu l’idée de créer plus tard, un service qui associe la restauration et le digital.
‘‘L’idée, c’était d’abord de faciliter la vie aux gens, puisque ça a commencé en 2010, j’étais toujours à l’Université de Lomé. Il m’arrivait de rentrer à la maison et d’avoir des difficultés à trouver de la bonne nourriture dans les parages. Il fallait aller très loin, c’était vraiment compliqué. Depuis cette période, j’ai pensé créer une chaîne de restauration qui permettrait aux gens d’acheter de la nourriture en ligne et se faire livrer chez eux à domicile’’, explique le directeur général.
Cette ambition sera concrétisée 9 ans plus tard. Mais très tôt, la jeune pousse est confrontée à plusieurs difficultés liées notamment au manque de moyens financiers et à la nonchalance des restaurants partenaires. “Certains ne nous livraient pas à temps. Les coursiers allaient chez eux et attendaient parfois jusqu’à une heure avant de recevoir la nourriture commandée”, témoigne-t-il.
Entre l’envie de développer son entreprise et de garder ses prestataires, le jeune entrepreneur a dû trancher. Il choisit alors de changer ces derniers pour mieux répondre aux besoins des clients. Cette stratégie a fini par payer. “Comme les commandes n’étaient pas grandes au début, les restaurants nous négligeaient. Il est vrai que nous avons choisi d’autres restaurants, mais ce qui a beaucoup joué en notre faveur, ce sont les commandes qui ont augmenté ”, précise-t-il.
Avec un investissement initial de 9 millions FCFA, e-Bouf compte aujourd’hui plus de 500 clients et 12 restaurants à Lomé. “Il y a de nouvelles personnes qui nous découvrent sur les réseaux sociaux et qui frappent à notre porte”, se réjouit-il. Aymane Gbadamassi s’active pour repérer d’autres clients dans la capitale et étendre ses activités à d’autres villes du pays.
Le processus de commande des plats est simple. Pas besoin d’installer une application avant de se faire servir. Il suffit juste au client d’envoyer un SMS ou un message via l’application Whatsapp à l’entreprise qui lui suggère le menu du jour. Une fois le choix effectué, l’équipe se mobilise pour livrer le repas à temps.
Pour se démarquer de ses concurrents, la startup mise sur la qualité des plats servis. ‘‘Nous ne faisons pas que vendre. La santé de nos clients nous est primordiale. Les plats sont préparés en fonction de leurs envies. Par exemple, si le client est un diabétique, s’il ne doit pas manger trop de sel, trop d’huile, trop de piment… tous ces aspects sont vraiment pris en compte chez nous’’, indique Aymane.
Si la livraison des repas à domicile ou sur les lieux de travail intéresse de plus en plus d’entrepreneurs togolais, la qualité des plats servis ne demeure pas moins une exigence. ‘‘Depuis 2019, j’utilise le service et c’est impeccable. Tu n’as plus besoin de sortir avant de chercher un plat. Tu restes chez toi, tu commandes, les livreurs viennent te livrer. J’ai toujours aimé ce qu’ils m’offrent comme plats. Leurs repas sont les meilleurs’’, témoigne Rock Katako, un utilisateur.
Les défis et perspectives
La structure propose 3 services, notamment ‘‘e-Bouf Restaurant’’ pour commander la nourriture en ligne, ‘‘e-Bouf Pilote’’ pour acheter les plats ailleurs et se faire livrer à domicile et ‘‘e-Bouf Astuces’’, un service d’abonnement qui permet de recevoir des conseils en gastronomie et en santé.
Aymane Gbadamassi projette de couvrir tout le territoire togolais dans les prochaines années pour faciliter la vie aux consommateurs.
e-Bouf n’est pas sa première société. Réalisateur à ses temps perdus, il est l’initiateur de Sprofilm, une structure spécialisée dans l’organisation des soirées de promotion de films, de Yeye Tech, une presse en ligne et de Light Corp, une maison de production audiovisuelle. Son intérêt prononcé pour la protection de l’environnement l’a aussi conduit à l’initiation du Mois de l'Écocitoyenneté (MEC), un programme scolaire qui vise à lutter contre la pollution due aux déchets à travers des poubelles connectées installées dans les établissements. Malgré ses expériences, sa nouvelle société représente pour lui, un défi à relever pour atteindre ses objectifs. En effet, le sérial entrepreneur veut faire de cette aventure, une exception dans la sous-région.
“Nous voulons développer notre entreprise, acheter de nouveaux équipements, accentuer la communication pour nous faire connaître davantage et toucher d’autres pays”, affirme-t-il. Mais avant d’arriver à cette étape, Aymane Gbadamassi continue d’explorer le marché togolais.
Au Togo, la Banque africaine de développement (BAD) et l’African Guarantee Fund (AGF), Fonds Africain de Garantie, vont former et apporter un appui technique à 80 micro, petites et moyennes entreprises (MPME) dirigées par des jeunes.
C’est dans le cadre d’un programme de mentorat, appuyé par le Fonds Fiduciaire Multi-Donateurs pour l'Innovation et l'Entrepreneuriat des Jeunes de la Banque Africaine de Développement (YEI MDTF), que les deux institutions initient en partenariat, au profit de jeunes entreprises.
Ces dernières ont été sélectionnées après candidature, dans des secteurs variés, comme l’artisanat, l’agriculture, les métiers de services, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies.
Le programme a été lancé hier jeudi 12 mai, au siège de l’AGF West Africa à Lomé, à la faveur d’une cérémonie réunissant les entrepreneurs sélectionnés, ainsi que plusieurs officiels.
Cet appui technique sera dispensé par le cabinet Dowjil Capital (basé à Abidjan), sélectionné par les deux institutions, qui organisera des formations axées sur le renforcement des capacités des jeunes entrepreneurs, avec un accent sur la formalisation et la préparation à l'accès au financement, et la mise en relation avec les institutions financières du pays.
Ayi Renaud Dosssavi
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La troisième édition du Challenge Startupper, compétition organisée par l'énergéticien français TotalEnergies, à l'endroit des jeunes entrepreneurs locaux, a révélé ses trois champions au Togo.
Il s’agit d'Elsa Bajoumbena Bakole, Elom Firmin Ayitévi Hounou-Adossi et Andréa Magnon, qui ont respectivement décroché le Prix de la meilleure entrepreneure, le Prix de la meilleure start-up de moins de 3 ans, et le Prix de la meilleure idée d’entreprise.
Ces lauréats, dévoilés au cours d’une cérémonie jeudi 05 mai 2022, recevront chacun, une dotation financière (4,5 millions FCFA) pour pouvoir établir leur entreprise, bénéficieront de la visibilité autour de leur initiative, et d’un accompagnement personnalisé pour leur développement.
Lauréats
Âgée de 21 ans, Adréa Magnon, la plus jeune des lauréats, est biologiste de formation. Son projet d’entreprise, « Fun’IO », qui veut valoriser le fonio par la transformation en barres de céréales, a été sélectionné parmi les 15 finalistes en lice.
« Je suis reconnaissante pour ce prix, ce fut un vrai challenge et je crois que c'est important de penser aux autres, de valoriser les cultures de chez nous, de penser à réduire l'insécurité alimentaire, et de donner une mode de vie assez plaisant aux personnes malades qui se voit refuser de consommer des friandises », a confié à Togo First, la jeune porteuse de projet.
« C'est le moment de travailler encore plus, pour asseoir mon entreprise, et représenter le Togo dans le domaine de l'agroalimentaire, ce qui est mon rêve. Vivement que Fun'IO soit bientôt accessible à tous les Togolais et au au reste monde », a-t-elle ajouté.
De son côté, Elsa Bajoumbena Bakole promeut une entreprise sociale, « Auréole monde », qui conçoit pour les femmes, des serviettes menstruelles eco-friendly, réutilisables et hyper-absorbantes.
Elom Firmin Ayitévi Hounou-Adossi, qui a décroché le prix de la meilleure start-up de mois de 3 ans, est promoteur de Safe Blood Management System ; une solution digitale et logistique de gestion des poches de sang. Destinée aux centres de transfusion sanguine, aux banques de sang et aux professionnels de la santé et aux patients, la structure travaille à optimiser la demande de produits sanguins labiles (PSL).
Les trois jeunes startupers ont été sélectionnés, sur plus de 800 postulants au Togo, pour cette édition du TotalEnergies Startupper challenge. Ouverte aux entrepreneures et entrepreneurs africains âgés de 18 à 35 ans, cette édition du TotalEnergies Startup challenge, s'est tenue dans 32 pays d’Afrique, avec plus de 35 000 inscriptions.
Ayi Renaud Dossavi
S’il n’est pas référencé dans la liste des vignobles du monde ni du continent, le Togo peut tout de même revendiquer depuis quelques années, l’éclosion de quelques jeunes pousses attirées par les effluves de la vinification. L’une d’entre elles, Kagni Kodjo, à la tête de son entreprise African’s Head, s’est positionnée sur un secteur original : transformer les fruits en vins. Et ça marche !
Debout dans le stand de la seconde édition du Marché international de l’artisanat du Togo (Miato II, 23 mars au 3 avril dernier, ndlr) où il a pris ses quartiers en cette reprise des activités foraines à Lomé, le jeune entrepreneur répète invariablement le même procédé : inviter le visiteur, lui présenter brièvement le breuvage contenu dans l’une des bouteilles étiquetées Kr’ina, lui proposer une dégustation et le convaincre d’en emporter une.
L’exercice, Kagni Kodjo l’a répété un nombre incalculable de fois déjà, au gré des foires, expositions et événements où il s’est invité, afin de mieux faire connaître au public, ses fruités. Car l’idylle entre le jeune trentenaire et les vins à base de fruits ne date pas de la veille. “J’aime tellement les fruits, et ce, depuis ma tendre enfance”, explique-t-il.
Le déclic
Son entrée dans le monde estudiantin n’y changera rien. Mieux, son parcours en agronomie phytosanitaire, couplée à une intégration à une association, lui donne la possibilité de suivre une formation en fermentation de boisson naturelle faite à base de champignons. La méthode, qu’il essaiera avec des fruits, représente le déclic.
“J’ai constaté après une fermentation du bissap que le goût ressemblait à celui du vin. C’est de là qu’est née l’idée de faire un vin purement à base du bissap. Après, nous l’avons amélioré en y ajoutant des additifs naturels de légumes et essayé avec des fruits”, confie-t-il.
Définitivement séduit, il décide d’essayer la vinification, exclusivement à partir de produits locaux. A la foire des jeunes entrepreneurs Adjafi (événement annuel qui se déroule à Lomé, ndlr), il présente quelques échantillons de ses produits et décroche avec ses camarades de l’Université, le premier prix du concours Pépites d'or.
Ce premier pactole lui ouvre les portes d’un accompagnement du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ). Le mécanisme gouvernemental lui octroie dans la foulée, une subvention de 2 millions FCFA. Dans le même temps, il démarre une période d’incubation de deux ans au centre Innov’up. Le voilà définitivement lancé.
Débuts timides
Si son entreprise voit le jour, les débuts ne sont pas aussi rêvés qu’escomptés. “Au début, ça a été difficile parce que nous avons tous connu le vin avec du raisin”, avoue Kagni. De façon brusque, on vous dit qu’on peut faire du vin avec du bissap ou telle chose. On a fait beaucoup d’efforts avant que les gens ne commencent à croire avant de goûter”.
Mais, armé de ses pintes de dégustation, le vigneron togolais use de persévérance et de persuasion pour convaincre les plus sceptiques. “Aujourd’hui, beaucoup apprécient. Nous avons réussi le pari de démystifier le vin à base de raisin", se réjouit-il.
Compositeur de goûts et formateur
Désormais connu, Kagni ose un peu plus. Le patron d’African’s Head essaie des formules et compose des vins avec 3 ou 4 produits. L'objectif est de varier les goûts et proposer une large palette de produits à ses clients. “Actuellement, je suis un formulateur en production de vin à base des fruits et des légumes”, embraye-t-il.
Surtout, il décide de partager ses expériences et transmettre ses compétences à d’autres jeunes. Une façon d’encourager l’entrepreneuriat.
400 bouteilles par mois…, cap sur l’industrialisation
D’un seul bidon de 25 litres, le producteur de vins locaux à base de fruits et de légumes locaux est passé aujourd’hui à deux cuves de fermentation de 350 litres et de 150 litres. ‘‘J’ai commencé avec 30 bouteilles, après on est passé à 50 puis à 100. Actuellement, on est à une capacité de 400 bouteilles par mois. Nous arrivons à dépasser cette capacité en cas de grands événements’’, affirme celui qui est surnommé par ses proches Egato 1er.
L’ambition est désormais d’industrialiser le projet et de le porter à une autre échelle. “Il est temps que d'ici deux ans, on puisse avoir une industrie de transformation des fruits et des légumes en main avec des machines adéquates pour que le produit fini soit plus raffiné”, estime-t-il. Et puisque le rêve est permis, le jeune patron se voit bien doubler ou tripler la production dans les prochaines années pour satisfaire toutes les demandes.
En attendant, Kagni Kodjo continue de faire goûter son nectar à qui le veut.
Octave A. Bruce
Nominé dans quatre catégories, le jeune entrepreneur togolais Donaldson Sackey a remporté récemment trois prix aux Africa Talents Awards 2021, une initiative de l’entreprise « Incantation groupe », dont le but est de célébrer « l’excellence africaine ».
Précisément, l’ex-international togolais et PDG de la fintech Timeless Capital, est sacré meilleure innovation africaine avec sa crypto-monnaie Timeless Capital Coin, meilleur entrepreneur, et meilleur talent de la diaspora. Ces trois prix, selon l’ex-joueur, sont des récompenses “qui honorent son travail en Afrique”
Notons que le jeune entrepreneur togolais, a pris en juillet 2021, des participations dans la startup Bline et possède plusieurs entreprises en Europe et en Afrique.
S’agissant d’Africa Talents Awards, c’est un événement soutenu par l’Union Africaine et l’Organisation des Nations Unies pour la Science, l'Éducation et la Culture (UNESCO), au cours duquel, un ensemble de distinctions honorifiques sont attribuées aux personnalités et jeunes talents africains.
Esaïe Edoh
La fintech ivoirienne CinetPay s'apprête à déployer un nouveau guichet de paiement pour, apprend-on, sécuriser les opérateurs de sa plateforme d’opération en ligne.
D’après la start-up, ce guichet de paiement est doté d’un protocole spécial appelé CSP (CinetPay Secure Payment) pour la sécurisation de tous les paiements via Mobile Money, Cartes bancaires et Wallets. Il permet d'augmenter le revenu des entreprises...
La nouvelle interface prend également en charge plus de 40 moyens de paiement les plus répandus en Afrique francophone (Orange Money,MTN Mobile Money,Moov Money, Visa, Mastercard ,Mpesa ,Ecobank Pay, etc) alors que la version précédente ne prenait en compte que 30 moyens de paiement. Ce guichet permet également aux entreprises d’accepter les paiements dans plusieurs devises.
Selon le Co-fondateur et CEO de CinetPay, Idriss Marcial Monthe, « ce nouveau guichet de paiement en ligne vient ainsi offrir des opportunités aux entreprises de développer leur activité dans plus de 10 pays en Afrique francophone ».
En décembre 2021, la srat-up avait obtenu un financement de 2,4 millions $, soit environ 1,4 milliard FCFA, du fonds de capital-risque panafricain 4DX Ventures et de la licorne Flutterwave pour étendre ses services de paiements numériques dans la région francophone.
Pour rappel, CinetPay agit comme une solution de paiement en ligne et en point de vente et permet aux commerçants de traiter les paiements de plus de 130 opérateurs de différents paiements mobile-money, cartes bancaires, portefeuilles. Elle est présente dans plusieurs pays africains dont le Togo où elle s'est installée en 2020.
Esaïe Edoh
Ouverte depuis mercredi 23 mars 2022, la deuxième édition du marché international de l’artisanat du Togo est lancée ce jeudi par la cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbé.
Au lancement de l'événement, le ministre délégué chargé de l’enseignement technique et de l’artisanat Eké Hodin a relevé la présence effective des 26 pays invités. Il s’agit précisément des pays de la sous-région et de ceux du Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA).
La participation des Etats, selon l’officiel togolais, témoigne de l'importance de cette initiative des autorités, en collaboration avec l’Union des chambres régionales de métiers (UCRM).
Les artisans de ces pays et ceux du Togo, vont pendant 13 jours, exposer aux populations de la capitale Lomé et ses environs, leurs produits sur les 300 stands installés cette année.
Ce marché, pour rappel, est consacré uniquement à la promotion des produits et services artisanaux made in Togo. Il est également le cadre de promotion du génie créateur des artisans togolais.
Outre les expositions, à cette édition, les organisateurs prévoient des rencontres de discussions et des concours dotés de prix réservés exclusivement aux exposants, en guise d’encouragement.
Esaïe Edoh
K-Pital Invest, la plateforme de levée de fonds promue par le Centre Urbain de Business et d'Entrepreneur (CUBE), incubateur basé à Lomé, est sélectionnée pour les BM Prime Capital Pitch Competition, un concours de BM Prime Capital, capital-risqueur basé à New York.
La Fintech togolaise d'accompagnement à la levée de fonds et de mise en relation avec les partenaires financiers, est sélectionnée pour cette compétition dédiée au Startups d'Afrique francophone.
« Nous sommes heureux de vous annoncer que notre Fintech #KPITAL_INVEST #IK a été sélectionnée pour la phase finale de la BM Prime Capital Pitch Competition, lancée par BM Prime Capital une société d'investissement basée à New York », s'est réjoui CUBE.
BM Prime Capital est une société hybride de capital-risque/studio de capital-risque qui crée et développe des entreprises aux États-Unis, et entend notamment faire la liaison pour fournir des financements d’amorçage aux start-ups technologiques dans les pays d'Afrique francophone.
« Pour la Compétition [BM Prime Capital Competition], on croise les doigts. Néanmoins, quel que soit le résultat, cela veut déjà dire qu'il y a du potentiel dans ce projet et que de potentiels investisseurs le reconnaissent. C'est déjà une victoire. », a confié Urbain Amoussou, promoteur de CUBE.
Ayi Renaud Dossavi
Au Togo, le Banm Lab, incubateur de startups implanté à Dapaong (650 km de Lomé), ouvre le recrutement de jeunes porteurs de projet pour sa deuxième cohorte d’incubés.
“Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 03 Avril pour le recrutement de la deuxième cohorte de jeunes entrepreneurs désireux de maîtriser les contours de la création et de gestion d'une entreprise. Prochainement, pour ce programme d'accompagnement à la création d'entreprise, l’accent est mis sur les candidatures féminines, précise l’institution.
Pour rappel, le Banm Lab est le second incubateur innovant du promu par le ministère du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, après le Nunya Lab de Lomé. Opérationnel depuis le 21 mai 2021 et implanté dans la maison des jeunes de Dapaong, ce centre est né avec l’appui technique et financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
En apprendre plus sur le site du BanmLab, ou par Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
C’est parti pour la deuxième édition des Togo Digital Awards (TDA), compétition qui récompense les acteurs du numérique au Togo. L'annonce a été faite dans un communiqué ce mardi 14 mars 2022, par le comité d'organisation.
Les TDA veulent notamment “mettre en lumière et valoriser le travail et l’originalité des individus et des entreprises qui, au quotidien utilisent leurs savoir-faire et compétences dans le domaine du numérique”, au Togo.
Pour cette deuxième édition appuyée par l’agence de coopération allemande GiZ, les candidats pourront se positionner dans huit catégories, pour des prix individuels ou collectifs :
La Catégorie “Prix de la femme digitale”, en particulier, constitue une innovation, visant à mettre en lumière le talent et la créativité des femmes togolaises, actrices du digital au quotidien.
L’appel à candidatures, première phase de la compétition, court jusqu’au 14 avril 2022.
Visiter ici le Portail du concours, ou télécharger le Règlement complet.
Ayi Renaud Dossavi
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