(Togo First) - Au Togo, un atelier national a réuni la semaine dernière ( du 19 au 22 août 2025) à l’Université de Lomé, une soixantaine de participantes issues de Lomé, Kara et Sokodé pour réfléchir à l’inclusion des femmes dans les filières technologiques.
Organisé par l’Agence Togo Digital, avec l’appui du projet ProDigiT mis en œuvre par la GIZ, l’événement a permis de croiser expériences, recherches et solutions pratiques pour renforcer la place des femmes dans le numérique.
Des initiatives pour briser le plafond de verre
Au programme figuraient la présentation d’une étude dédiée à l’égalité de genre dans le numérique, des échanges avec des figures de la Tech togolaise ; comme Sati Sai (Trankyl), Binta Barry (Semoa), Belynda Latre Lawson-Betum (CDA) et Doris Djaglo (Makifaa) ; ainsi que des sessions de co-construction d’un plan d’action national. Objectif affiché : créer un environnement plus inclusif et attractif pour les étudiantes et jeunes professionnelles dans les domaines STEM.
Un hackathon baptisé Education for Her(EduHer) a également rythmé les travaux. L’équipe de l’ESGIS est sortie première, suivie par l’Université de Kara et Defitech. Ces trois groupes bénéficieront d’un accompagnement technique du Togo Data Lab pour concrétiser leurs projets numériques en faveur de l’éducation des filles.
Pérenniser les efforts
Dans la foulée, une charte a été adoptée pour la création de clubs Tech dans les universités togolaises, avec pour mission de sensibiliser et accompagner les étudiantes vers les filières technologiques.
Pour les participantes, l’atelier a été bien plus qu’une formation : « Il m’a permis de renforcer ma confiance et de comprendre que des efforts réels sont faits pour améliorer l’éducation des jeunes femmes dans la Tech », confie Abidé N., étudiante en développement web mobile.