Togo First

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La capitale togolaise abrite depuis ce mardi 24 août, la deuxième édition des Rencontres africaines pour les ressources éducatives (RARE). Le projet, initié et financé par l’Agence française de développement (AFD), et mis en œuvre par l’UNESCO et l’Institut français, vise à améliorer l’accès équitable des élèves du primaire et du secondaire à des ressources éducatives variées et de qualité.

Pendant trois jours, représentants des ministères de l’Éducation nationale, de la Culture et acteurs professionnels de la chaîne du livre (éditeurs, libraires, auteurs), issus de treize pays francophones d’Afrique subsaharienne, plancheront sur diverses thématiques. L’objectif est de valoriser les avancées enregistrées depuis 2020, de partager les enseignements tirés, et de dégager des perspectives concrètes pour pérenniser les acquis. 

Ces trois journées marquent bien plus qu'une simple nouvelle édition : elles symbolisent l’aboutissement de cinq années d’efforts partagés, d’engagement collectif, et d’innovation au service de la qualité des ressources éducatives en Afrique subsaharienne francophone. Depuis 2020, le projet Ressources éducatives accompagne 13 pays d’Afrique subsaharienne dans un chantier ambitieux : repenser, structurer, enrichir et rendre accessibles des ressources éducatives pertinentes, inclusives et adaptées aux contextes locaux. Des politiques nationales mieux ancrées dans les réalités des pays voient le jour”, a détaillé Guillaume Husson, chef du secteur Éducation au Bureau régional ouest-africain de l’Unesco.

A l’issue des travaux, les acteurs espèrent notamment renforcer la collaboration entre les secteurs public et privé, les acteurs éducatifs et les partenaires techniques, améliorer la qualité des ressources en tenant compte des nouveaux usages numériques, favoriser la mutualisation entre les pays, et surtout, assurer l’accessibilité effective des ressources à ceux qui en ont le plus besoin : les élèves, les enseignants, les écoles. 

« Depuis 2020, le Togo s’est engagé dans une série de réformes structurelles visant à moderniser en profondeur son système éducatif et à en renforcer l’efficacité. Ces réformes, articulées autour de la feuille de route gouvernementale (FDR 2020-2025) et du Plan sectoriel de l’Education (PSE 2020-2030), traduisent notre volonté de faire de l’éducation un levier fondamental pour le développement humain et économique de notre pays », a souligné le ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Isaac Tchiakpe, avant de réitérer l’engagement du Togo sur la question des ressources éducatives.

Pour rappel, la première édition des RARE s’est déroulée en 2022 à Dakar (Sénégal). 

Au Togo, les activités de pêche artisanale et industrielle seront temporairement suspendues respectivement du 1er au 31 juillet 2025, et du 1er juillet au 31 août 2025. La décision émane du ministère des Ressources halieutiques, animales et de la Réglementation de la transhumance, à travers un communiqué en date du 20 juin dernier.

Cette mesure vise à instaurer un repos biologique, afin de permettre la reproduction des espèces aquatiques et de renforcer la durabilité des ressources halieutiques. Elle s’inscrit dans le cadre des engagements régionaux du Togo auprès de ses partenaires du Golfe de Guinée, dans un contexte de lutte contre la surexploitation des ressources marines.

Ainsi, durant cette période, toute activité de pêche, de capture ou de transbordement de produits halieutiques est formellement interdite. Le ministère précise que les contrevenants s’exposent à des sanctions prévues par la réglementation en vigueur.

Pour assurer la mise en œuvre effective de cette disposition, les autorités appellent à l’implication de l’ensemble des acteurs de la filière, notamment les organisations professionnelles de pêche, les comités locaux de gestion, les communautés de pêcheurs, les artisans, mareyeurs et autres intervenants du secteur.

À noter que cette fermeture s’inscrit dans le dispositif national de gestion durable de la pêche, qui prévoit chaque année deux périodes distinctes de repos biologique : du 1er au 31 juillet pour la pêche artisanale, et du 1er juillet au 31 août pour la pêche industrielle.

Esaïe Edoh

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Au Togo, l’Office togolais des recettes (OTR) a mobilisé 1,36 milliard FCFA au titre de la Taxe sur les Véhicules à Moteur (TVM) au premier trimestre 2025, selon les données de la Direction générale du budget et des finances (DGBF), consultées par Togo First. Ce résultat est en légère progression de 0,56 % par rapport au montant de 1,35 milliard FCFA collecté à la même période en 2024.

Ces recettes engrangées représentent 40 % des prévisions annuelles, fixées à 3,39 milliards FCFA sur le segment de la TVM. Cette hausse, bien que modeste, s’inscrit dans une dynamique de progression régulière observée ces dernières années, portée par un meilleur respect du calendrier fiscal.

En effet, depuis 2024, l’OTR a renforcé le contrôle du paiement de la TVM, sans accorder de délai de prorogation. L’administration insiste désormais sur le respect strict de la période de perception, fixée par le Code général des impôts, qui prévoit le 31 mars de chaque année comme date butoir.

Également, la simplification des démarches, notamment grâce à l’opérationnalisation de la plateforme de paiement en ligne depuis janvier 2024, a contribué à une meilleure adhésion des contribuables, indique-t-on.

La TVM dont le montant varie de 5000 FCFA à 40 000 FCFA selon le type de véhicule, concerne tous les véhicules à moteur immatriculés au Togo. Sont concernés : les motocyclettes de 125 cm³ et plus, les tricycles, les véhicules utilitaires, les camions, les bus, les autobus et les gros porteurs.

Bien que l’échéance de paiement soit fixée au 31 mars, la perception de la taxe se poursuit au-delà de ce délai. Instaurée en janvier 2019, cette taxe est reversée à la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER), en vue d’assurer l’entretien régulier des infrastructures routières.

Esaïe Edoh

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À Lomé, l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) a organisé lundi 23 juin, un atelier de renforcement des capacités à l’intention de 60 acteurs judiciaires (magistrats et auxiliaires de justice).

Ces acteurs venus de Lomé, Aného, Kpalimé et Atakpamé, ont été ainsi outillés sur le dispositif normatif encadrant la lutte contre la corruption dans le domaine stratégique de la commande publique.

Appuyée par le PNUD dans le cadre du projet de renforcement de l’État de droit et de la gouvernance locale, l’initiative s’inscrit dans un contexte de montée des exigences en matière de transparence budgétaire et d’efficacité de la dépense publique. 

À travers des communications sur les types de corruption et les procédures de recours, l’atelier vise à améliorer le traitement des litiges liés aux marchés publics, notamment ceux portés devant le Comité de Règlement des Différends (CRD).

Pour Aftar Touré Morou, directeur général de l’ARCOP, « sécuriser les investissements publics, c’est protéger les efforts du contribuable et garantir un développement efficace ».

En mai 2025, l’inflation au Togo poursuit sa trajectoire modérée, avec un taux établi à 2,2 % en glissement annuel, contre 2,5 % en avril, selon les données de l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED).

 Cette légère baisse reflète une stabilité globale des prix, malgré des tensions persistantes sur certains produits de consommation courante.

Dans le détail, l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC), qui mesure les coûts d’achat des produits, s’est maintenu à 104,6, tiré vers le haut par la hausse des prix des produits alimentaires (+1,7 %), des services de restauration (+2,7 %) et du logement/énergie (+3,2 %).
 Cependant, la baisse de 2,5 % des prix du transport a contribué à amortir les pressions inflationnistes, tout comme le repli des prix des produits importés (-1,9 %) et produits frais (-2,2 %).

Sur le mois, l’IHPC enregistre une hausse de 0,7 %, portée notamment par le renchérissement de produits énergétiques tels que le charbon de bois (+10 %) ou le bois de chauffe (+16,3 %), ainsi que des denrées clés comme l’igname (+15,3 %), le gingembre (+11,1 %) ou encore des plats populaires comme le fufu ou le haricot-gari (+6 %).

Notons enfin que l’évolution de l’inflation suit une tendance globale de stabilisation depuis le début de l’année. Une dynamique confirmée notamment par les observations du FMI, qui relevait en avril 2025 un ralentissement de l’inflation dans le pays d’Afrique de l’Ouest sur la période.

Ayi Renaud Dossavi

Quelques mois après le lancement du projet Réseau d’assainissement par intercepteurs pour la non-inondation de nos espaces (RAINE), la ministre chargée de l’eau et de l’assainissement, Mawunyo Mila Aziablé, a effectué une descente de terrain lundi 23 juin 2025. Objectif : constater le démarrage effectif des travaux sur les sites concernés, a rapporté l’Agence togolaise de presse (ATOP).

À Hédranawoé, dans la commune Golfe 2, les travaux géotechniques du deuxième puits souterrain ont été amorcés. En parallèle, les premiers chantiers de construction d’un micro-tunnelier long de 7,5 km ont été lancés. Cette infrastructure souterraine a vocation à collecter et acheminer les eaux pluviales vers le fleuve Zio, afin d’assurer la réduction significative des risques d’inondation dans plusieurs zones urbaines sensibles.

À terme, le projet ambitionne de désengorger les quartiers les plus vulnérables aux inondations à Lomé. Sont notamment concernés Hédzranawoé, Bè-Adidomé, Tokoin, Attiégou, Togo 2000, les abords de l’Assemblée nationale et la zone aéroportuaire.

« Lorsque les pluies tomberont, il n’y aura plus d’inondations dans ces quartiers. Il s’agit concrètement de construire un micro-tunnelier souterrain pour drainer les eaux pluviales et les rediriger vers le Zio », a précisé la ministre.

Lancé officiellement en avril dernier, le projet RAINE s’inscrit dans une dynamique de renforcement des infrastructures urbaines face aux effets du changement climatique. Il est prévu pour une durée d’exécution de 33 mois.

Esaïe Edoh

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Entre 2019 et 2025, la Commune Kloto 1 (120 Km au nord-ouest de Lomé) a mobilisé et injecté plus de 2 milliards FCFA dans des secteurs sociaux prioritaires, entre autres l’éducation, la santé et l’environnement  Ces données ont été présentées le vendredi 20 juin dernier à Kpalimé, lors de la première session extraordinaire du conseil communal pour l’année 2025. Ceci, à quelques semaines de la fin de son premier mandat.

Le budget annuel de la commune est passé de 313 millions FCFA en 2021 à près de 690 millions FCFA en 2024, traduisant une hausse progressive des ressources et de la capacité d’investissement. Ces fonds ont été orientés vers des projets dans les domaines des infrastructures, de l’éducation, de la santé, de l’environnement, de l’agriculture, de l’assainissement et du développement économique.

Dans le secteur de l’eau potable, plus de 225 millions FCFA ont été investis dans trois projets structurants. Le secteur de la santé a absorbé 100 millions FCFA. En parallèle, des aides annuelles d’environ 2 millions FCFA ont été distribuées aux populations vulnérables depuis 2019.

Sur le plan administratif, la commune a ouvert six nouveaux bureaux d’état civil pour un coût de près de 7,7 millions FCFA. Sur le plan économique, 133 millions FCFA ont été injectés dans la construction et la réhabilitation de marchés locaux.

Concernant l’environnement, 52 millions FCFA ont été consacrés à des actions d’assainissement et de gestion des déchets dans 18 quartiers. L’éducation a également bénéficié de dotation avec la réhabilitation ou la construction de plusieurs infrastructures scolaires.

« Les réalisations sont à saluer, mais des défis demeurent. Il est nécessaire de renforcer la collaboration entre les acteurs locaux et la population pour transformer ces défis en opportunités », a déclaré Winny Dogbatsè, Maire de Kloto 1.

Pour rappel, la commune Kloto 1 compte 118 387 habitants selon le 5e Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) de novembre 2022.

Esaïe Edoh

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Le Togo vient de lancer le Projet de soutien à la transition vers la mobilité électrique (PSTMET) dont la phase pilote consiste à mettre une flotte de motos électriques à la disposition des coursiers de l’administration publique.

Le projet, déployé avec l’appui du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), vise à terme à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) dont le secteur des transports est l’un des principaux responsables dans le pays. Il s’agit en outre, d’améliorer la qualité de l’air dans les centres urbains, indique-t-on.

Au-delà de l’impact environnemental, le projet porte une ambition économique claire : stimuler la demande de véhicules propres, grâce à une politique fiscale incitative déjà en place (abattement de 100 % pour les véhicules électriques neufs, 90 % pour les hybrides).

Si la phase pilote s’avère concluante, le PSTMET pourra ouvrir la voie à une adoption plus large, touchant d’autres secteurs professionnels et les particuliers, indique-t-on.

Le Togo figure parmi quatre pays côtiers d’Afrique de l’Ouest (avec le Bénin, la Côte d'Ivoire et le Ghana) bénéficiaires d’un nouveau financement de 10 millions d’euros octroyé par l’Union européenne (UE) pour faire face à la pression migratoire croissante liée aux conflits dans le Sahel central.

Selon le HCR, l'enveloppe est inscrite dans l’initiative régionale « Unité », et vise à soutenir les personnes déplacées de force, notamment depuis le Burkina Faso, ainsi que les communautés d’accueil dans les régions septentrionales du pays.

Le projet sera mis en œuvre sur deux ans par quatre agences onusiennes (HCR, OIM, UNICEF et PAM), en coordination avec les autorités nationales, notamment togolaises, et des acteurs locaux.

L’objectif est double : d’une part, répondre aux besoins humanitaires immédiats ; d’autre part, poser les bases d’un développement inclusif et durable. Accès à l’éducation, à la santé, à des logements dignes, aux activités génératrices de revenus, ainsi qu’au renforcement des systèmes alimentaires locaux, figurent parmi les axes d’intervention.

Cette facilité européenne viendra appuyer les efforts gouvernementaux et ceux de la société civile en cours de déploiement, dont le PURS, notamment dans le nord du Togo, pour préserver la cohésion sociale dans ces localités et dans les zones frontalières exposées aux risques sécuritaires.

Ayi Renaud Dossavi

Au Togo, le ministère en charge de la digitalisation veut recruter 900 tuteurs dans le cadre de son programme national de formation en programmation, intelligence artificielle (IA) et anglais, destiné à 15 000 étudiants dès cette première année.

Ce programme, inscrit dans le cadre de la stratégie « Togo Digital » (en partenariat avec Kira Learning et l’Université de Stanford), vise à répondre aux besoins croissants du marché en compétences numériques avancées.

Dès mi-juillet, les futurs tuteurs bénéficieront d’une formation intensive de trois mois avant d’accompagner, pendant un an, les apprenants de niveau Licence via une plateforme dédiée.

Outre une immersion pédagogique, ces derniers auront accès à des ressources numériques, des opportunités de stages et d’emploi via l’Agence Togo Digital, ainsi que des incitatifs pour les meilleurs profils (voyages, équipements, etc.), indique-t-on.

Le programme de formation au numérique et à l’anglais, une première en Afrique de l’Ouest, devrait cibler 50 000 apprenants par an dès 2026.

Les candidats ont jusqu’au 14 juillet pour postuler.

Consulter l’appel complet.

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