Togo First

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Une délégation du ministère du Commerce, conduite par le Prof. Kossivi Hounake, a visité ce mercredi 28 mai 2025, les installations de FACAM STAIRWAY, une jeune entreprise à fort potentiel fondée en 2023.

Initialement spécialisée dans la production de rubans adhésifs, FACAM STAIRWAY est rapidement devenue un acteur important de la substitution aux importations, comme le relève le ministère

L’entreprise produit notamment des Rubans adhésifs, du Papier toilette, des Essuie-tout, des Serviettes hygiéniques, des Couches pour bébé, des Mouchoirs en boîte, des Papiers mouchoirs et des Serviettes de table.

L’usine, récemment agrandie répond ainsi à une demande croissante pour des produits de première nécessité fabriqués au Togo.

« Produire ce que nous consommons, consommer ce que nous produisons », a rappelé le ministre, saluant une organisation conforme aux normes environnementales et un design d’emballage soigné.

Le directeur général Carlos Attivi, ambitionne par ailleurs de faire de l’entreprise un centre de formation dès septembre, alliant production et transfert de compétences. « Nous voulons non seulement industrialiser localement la fabrication de ces produits, mais aussi former les jeunes et créer des emplois durables. Il est temps que notre pays exploite ses propres ressources humaines et technologiques », a indiqué le chef d’entreprise.

Outre ses activités de production industrielle, FACAM STAIRWAY prévoit d’ouvrir dès septembre prochain un centre de formation professionnelle gratuite, destiné aux jeunes Togolais.

Au Togo, les meuniers et exploitants de pétrins ajustent leurs prix à la hausse. Le Bureau Syndical National des Exploitants de Moulins, Pétrins et Aiguisoirs du Togo (SYNEMPATO) vient en effet d’annoncer une revalorisation officielle de ses prestations, effective depuis le mercredi 28 mai 2025. Il s’agit ainsi, indique-t-on, de faire face à la hausse des coûts d’exploitation.

Désormais, par exemple, une mesure de maïs est tarifée à 250 F, celle de piment à 800 F, tandis qu’un sac de farine de blé à pétrir coûte 1600 F. Les services d’aiguisage suivent également cette tendance, avec des hausses allant jusqu’à 2500 F pour certaines meules.

Cette mise à jour, issue de récentes assemblées générales, est consécutive notamment à l’augmentation du tarif de l’électricité (arrêté interministériel du 24 mars 2025). Elle intervient également dans un contexte marqué par l’envolée des prix des pièces de rechange, et la nécessité d’améliorer les conditions de travail des meuniers.

Selon Kodjovi Senko, Secrétaire général du syndicat, ces ajustements visent à « restaurer la viabilité économique des petites exploitations artisanales ».

Ayi Renaud Dossavi

À Lomé, les autorités togolaises et les partenaires européens renforcent leur coopération autour de la sécurité du transport des marchandises dangereuses. Un colloque de deux jours, ouvert le mardi 27 mai 2025, s’est tenu dans le cadre du projet SAFETIC, financé par l’Union européenne, pour aborder la prévention, la détection et la gestion des risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC).

Les travaux, pilotés par le ministère de l’Environnement, marquent la clôture d’un programme stratégique qui fusionne deux projets antérieurs mis en œuvre à l’échelle régionale depuis 2013. L’enjeu est à terme de fiabiliser l’outil industriel et sécuriser les chaînes logistiques, au service d’un développement économique durable.

Pour les autorités togolaises, cette dynamique industrielle ne saurait occulter les risques liés à l’usage de substances sensibles. « La gestion des risques industriels est un défi stratégique. Le Togo s’est résolument engagé à renforcer ses capacités de prévention, de détection et de réponse », a déclaré le colonel Aoufoh Koffi Dimizou, Secrétaire général du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières.

L’Union européenne a salué l’engagement du pays. « Il s’agit d’accompagner les pays partenaires dans la réduction des menaces NRBC, tout en soutenant un développement économique plus sûr et durable », a affirmé Stéphane Devaux, chef d’équipe à la délégation de l’UE à Lomé.

Un exercice de simulation de crise industrielle viendra clore cette rencontre technique.

Au Togo, la deuxième édition de la Semaine nationale des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (SN-TPME) a officiellement démarré le mardi 27 mai 2025. L'événement, qui se déroulera jusqu’au 5 juin dans plusieurs villes du pays, est placé sous le thème : « développement et compétitivité des TPME togolaises : construire des solutions pour une croissance durable ».

À l’occasion de cette nouvelle édition qui se veut un cadre d’échanges et de réflexion, des représentants du gouvernement et les entrepreneurs sont invités à explorer ensemble les leviers susceptibles de renforcer la compétitivité et la pérennité des TPME togolaises. L’édition 2025 se veut également un moment de mobilisation autour des défis structurels auxquels fait face le tissu entrepreneurial national.

« C’est vrai qu’en tant que gouvernement, nous pouvons faire des choses, mais nous ne pouvons faire que ce qui correspond aux besoins que vous-mêmes identifiez et exprimez », a souligné la ministre du Développement à la base, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, Mazamesso Assih. Elle a appelé à une forte implication de tous les acteurs, rappelant que les TPME représentent plus de 90 % des entreprises formelles du pays.

Cette année, le programme prévoit une série d’ateliers, de communications techniques et de tables rondes. Après l’étape inaugurale du Grand Lomé, la caravane de la SN-TPME s’installera dans la région Maritime les 29 et 30 mai à Tsévié. Elle se poursuivra à Atakpamé pour le compte de la région des Plateaux les 1er et 2 juin, puis à Sokodé les 3 et 4 juin pour la région Centrale, avant de se refermer à Kara du 3 au 5 juin, couvrant ainsi également les régions de la Kara et des Savanes.

Lancée en 2024 à l’initiative d’organisations représentatives des TPME, la semaine nationale des TPME s’impose progressivement comme un cadre dynamique de dialogue, de diagnostic et de proposition de solutions concrètes. A l’issue de la première édition, plusieurs défis majeurs avaient été identifiés et consignés dans un livre blanc, document stratégique qui oriente désormais certaines interventions publiques en faveur du secteur.

Esaïe Edoh

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Le District Autonome du Grand Lomé (DAGL) a lancé, mardi 27 mai 2025, une étude sur l’urbanisation non maîtrisée, l’occupation des réserves administratives et l’encombrement des voies publiques dans la capitale togolaise. Prévue pour durer quatre mois, cette opération vise à recueillir des données fiables afin de proposer des stratégies adaptées à la gestion de l’espace urbain de la capitale togolaise. 

Elle permettra notamment d’identifier les facteurs à l’origine de l’urbanisation anarchique, d’évaluer leur impact sur l’environnement et la qualité de vie des populations. Les résultats serviront de base pour formuler des recommandations aux fins d’une occupation plus rationnelle du territoire.

Cette initiative s’inscrit dans les prérogatives du DAGL, notamment en matière de planification et d’aménagement du territoire, ainsi que de lutte contre les effets négatifs de l’expansion urbaine. Le Grand Lomé, en effet, connaît depuis plusieurs décennies une croissance rapide, portée par une dynamique démographique, sociale et économique soutenue. Cette évolution s’est accompagnée d’un développement spatial souvent peu encadré, échappant aux principes de planification urbaine exigés par les standards contemporains.

« Plus qu’une simple étude, il s’agit pour le DAGL de s’inscrire dans la vision stratégique du gouvernement en matière d’aménagement du territoire, qui repose sur la consolidation de la gouvernance locale, l’amélioration de la sécurité foncière, la promotion d’une urbanisation harmonieuse et l’équité territoriale et sociale », a indiqué Bossa Makagni-Amelété, directrice de la planification stratégique et de l’urbanisme.

Notons que cette étude fait suite à l’opération de recensement des réserves administratives de l’État, initiée le 23 septembre 2024 par le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie traditionnelle. Ce recensement avait couvert l’ensemble des 13 communes du Grand Lomé.

Esaïe Edoh

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La Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) a célébré mardi 27 mai à Lomé, le 50ème anniversaire de l’organisation sous-régionale. Un événement spécial a réuni dans ce sens au siège, les dirigeants de l’institution financière et un parterre d’acteurs issus de divers horizons (publics, privés, financiers, assureurs, investisseurs, entrepreneurs…). 

1 entrepreneur

L’occasion pour le principal bras financier de l’organisation ouest-africaine de présenter sa mission et sa vision, ses partenariats avec les institutions publiques et privées, et surtout de mettre en lumière sa contribution au développement de la communauté : “Nous ne célébrons pas seulement cinq décennies de collaboration, mais nous réfléchissons également aux progrès accomplis et au chemin à parcourir. Depuis sa création, la CEDEAO a évolué d'un bloc commercial régional à une force formidable pour la croissance économique régionale. En tant qu'Institution de Financement du Développement de la Communauté, la BIDC s'est engagée à financer le développement des infrastructures et à soutenir la croissance du secteur privé dans des domaines clés de l'économie des États membres, tels que l'énergie, la santé, l'agriculture, l'éducation et les transports”, a détaillé le Secrétaire général de l’institution, Moctar Coulibaly, représentant le Président George Agyekum Donkor lors de la célébration. 

Un partenariat nécessaire avec le privé 

L’officiel a par ailleurs rappelé le rôle essentiel du secteur privé, dans la construction du développement ouest-africain : “le déficit d'infrastructures auquel est confrontée notre sous-région, estimé à environ 3 milliards USD par an par l'Unité de Préparation et de Développement de Projets (PPDU) de la Cedeao, ne peut être comblé par les seules ressources publiques, en particulier compte tenu du climat économique mondial difficile. Si les institutions publiques jettent les bases, le rôle du secteur privé dans le développement ne peut être sous-estimé. Les partenariats public-privé (PPP) sont apparus comme des mécanismes efficaces pour mobiliser les ressources, partager les risques et fournir des services essentiels”, a-t-il indiqué. 

Un appel à l’action 

Pour la Banque, la célébration du jubilé d’or doit également être un appel à l’action, afin de renforcer les institutions régionales, promouvoir l’harmonisation des politiques, et investir dans le capital humain. 

Pour rappel, les célébrations ont été officiellement lancées depuis le 22 mai dernier à Accra (Ghana), et se poursuivront dans les différents Etats membres.

La réservation des stands pour la 20e Foire Internationale de Lomé (FIL), prévue du 28 novembre au 14 décembre 2025, est ouverte et se poursuivra jusqu’au 31 août, annonce le Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF) dans un communiqué. Pour cette édition anniversaire, marquant les 40 ans de l’événement, les inscriptions se font exclusivement en ligne, via la plateforme dédiée : e-fil.cetef.tg

Les entreprises, opérateurs économiques, ainsi que les institutions nationales et internationales sont invitées à y effectuer leurs formalités de participation. Le CETEF recommande de procéder aux réservations dans les meilleurs délais, en raison des contraintes logistiques et du nombre limité de places. 

« Il est vivement conseillé de finaliser l’inscription au plus tôt », au risque de ne plus disposer d’emplacement, a indiqué Dr Alexandre de Souza, Directeur général du CETEF. Ce dernier précise que le dispositif vise à digitaliser l’ensemble des procédures liées à l’événement, tant pour les exposants que pour les visiteurs.

Une assistance est par ailleurs mise en place au siège du CETEF pour accompagner les opérateurs qui rencontreraient des difficultés lors de leur inscription en ligne.

Lancée en 1985, initialement comme une biennale, la FIL s’est imposée au fil des années comme un rendez-vous économique majeur en Afrique de l’Ouest. Devenue annuelle, la manifestation rassemble aujourd’hui des exposants venus d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique, autour d’un espace d’échanges commerciaux, de promotion de l’innovation et de coopération multisectorielle.

Esaïe Edoh

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La plateforme panafricaine Africa Resilience Investment Accelerator (ARIA) va s’implanter au Togo, ainsi qu’en Guinée. L’initiative vise à stimuler le financement du secteur privé dans des économies dites « frontières », historiquement peu desservies par les flux de capitaux internationaux.

Lancée en 2021 par British International Investment (BII) et la banque néerlandaise FMO, ARIA a déjà mobilisé plus de 50 millions de dollars d’investissements en quatre ans, dans des pays comme le Bénin, la RDC ou encore le Libéria.

Cette extension au Togo coïncide notamment avec l’entrée de Proparco, la filiale de l’AFD dédiée au secteur privé, au sein de la plateforme. Ce renforcement devrait permettre au mécanisme de gagner en puissance, en amorçant une phase d’expansion articulée autour de trois axes : extension géographique, renforcement de l’assistance technique et élargissement de l’offre de financement.

« Nous sommes ravis de rejoindre la plateforme ARIA aux côtés de FMO et de BII. Ce partenariat reflète notre engagement commun à catalyser l’investissement privé là où il est le plus nécessaire. Proparco est prête à jouer un rôle actif dans l’augmentation des investissements dans les pays couverts par ARIA, et à contribuer à bâtir des économies plus résilientes et dynamiques », a déclaré Françoise Lombard, directrice générale de Proparco.

Pour le secteur privé togolais, cette intégration ouvre plusieurs perspectives de mobilisation de capitaux. L’approche d’ARIA repose notamment sur l’identification d’entreprises à fort potentiel dans des secteurs comme l’agroalimentaire, l’énergie ou la fabrication, à la recherche de financements compris entre 5 et 20 millions de dollars.

Dans son dernier rapport, ARIA estimait à 2 milliards de dollars les besoins de financement exprimés par 128 entreprises analysées, dont près de la moitié vise à réduire les importations ou à stimuler les exportations locales.

Ayi Renaud Dossavi

Au Togo, les acteurs des finances publiques ont entamé, lundi 26 mai 2025 à Aného, une session de formation dédiée à l’appropriation du nouveau Référentiel national de contrôle financier. La formation est initiée par la Direction nationale du contrôle financier (DNCF), et devrait contribuer à renforcer la maîtrise des bonnes pratiques en matière d’exécution des budgets de l’Etat.

Cette session de formation est essentiellement destinée aux ordonnateurs des administrations centrales, déconcentrées, des collectivités territoriales ainsi que des établissements publics. L’idée, pour ces acteurs, est de s’approprier les exigences et avantages du nouveau cadre de contrôle, afin d’assurer une meilleure efficacité dans la gestion des dépenses publiques.

En effet, le Référentiel, élaboré avec l’appui de la coopération allemande à travers le projet Bonne Gouvernance Financière (GFG) mis en œuvre par la GIZ, propose un cadre modernisé du contrôle financier. Les propositions sont basées sur les réformes engagées par le gouvernement pour améliorer l’efficience de la gestion budgétaire, en conformité avec les standards de l’UEMOA.

Selon Yatan Komi Akakpo, directeur national du contrôle financier, ce nouvel outil constitue « un levier indispensable à la mise en œuvre de pratiques innovantes pour un contrôle efficace ». Son appropriation devrait faciliter le travail des ordonnateurs dans l’exécution du budget de l’État, des comptes spéciaux du Trésor, des budgets annexes ainsi que des opérations budgétaires des collectivités territoriales. Il permettra également une meilleure évaluation de la performance de l’exécution de la loi de finances, tout en renforçant la gestion des risques liés au contrôle par les agents en charge du suivi financier.

La formation sera étendue à d’autres communes du pays au profit des acteurs locaux, indique-t-on.

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Au Togo, la Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) a déployé des brigades mobiles de pesage sur certaines routes, notamment à des points stratégiques à fort trafic. Effectif depuis la fin de la semaine dernière, ce dispositif vise à lutter contre les pratiques de surcharge, qui occasionnent la détérioration accélérée du réseau routier national.

L’installation pour la phase pilote est concentrée sur la Route nationale 1. Équipées de pèse-essieux mobiles de dernière génération, ces brigades mobiles fonctionnent en continu, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, avec un niveau de rigueur technique équivalant à celui des postes fixes, à l’instar de celui de Djéréhouyé, dans la région des Plateaux, informe-t-on.

Leur positionnement vise à contourner les stratégies d’évitement mises en place par certains conducteurs de poids lourds. Ces derniers, après s’être conformés aux contrôles d’un poste fixe, procèdent parfois à des rechargements clandestins sur le trajet. Ce contournement des règles occasionne la mise à mal des infrastructures routières, selon la SAFER.

La structure souligne que les brigades mobiles permettent non seulement une précision équivalant à celle des installations fixes, mais offrent également une flexibilité en matière de couverture territoriale, rendant le dispositif plus réactif et adaptable.

Dans la dynamique d’un meilleur entretien du réseau routier, la SAFER prévoit un déploiement progressif de ces unités mobiles dans d'autres zones sensibles, notamment les corridors de transit en direction du Burkina Faso, du Bénin et du Ghana.

Esaïe Edoh

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