Au Togo, les acteurs du secteur des assurances prennent part depuis mardi 10 juin 2025 à un atelier de deux jours, initié par la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF-Togo) sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Objectif : renforcer les mécanismes de prévention et de détection des flux financiers illicites sur ce segment stratégique du secteur financier.
Selon la CENTIF, le secteur des assurances constitue un maillon clé de l’économie, mais demeure particulièrement vulnérable aux risques liés aux circuits de blanchiment et au financement d’activités terroristes. A travers cette rencontre, les parties prenantes approfondissent leur compréhension des dispositifs existants, partagent les meilleures pratiques et affinent les procédures internes de surveillance.
« Le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ne sont pas des infractions ordinaires. Ce sont des menaces systémiques qui fragilisent la stabilité financière, portent atteinte à la réputation du pays et freinent son développement durable », a souligné Stéphane Akaya, Secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances, lors de la cérémonie d’ouverture.
Dans un contexte régional marqué par des menaces sécuritaires persistantes, les autorités togolaises multiplient les initiatives pour renforcer la résilience du système financier. Dans cette dynamique, le président de la CENTIF-Togo, Tchaa Bignossi Aquiteme, a appelé les compagnies d’assurances et les intermédiaires à « prendre pleinement conscience de leur rôle stratégique » dans l’identification et la déclaration d’opérations suspectes. Cela implique notamment une vigilance lors de la souscription, des paiements de primes en espèces, des rachats anticipés ou des modifications fréquentes de bénéficiaires.
Notons que cette rencontre s’inscrit dans les efforts du Togo visant à se conformer aux standards internationaux en matière de transparence financière et de sécurité. Le pays bénéficie à cet effet, de l’appui de plusieurs partenaires techniques et financiers engagés dans la lutte contre les flux financiers illicites.
Esaïe Edoh
Lire aussi:
Secteur immobilier : comment s’organise la lutte contre le blanchiment de capitaux au Togo ?
La chaîne de télévision Togolaise New World TV vient d’obtenir les droits de diffusion sur ses plateformes payantes, de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025, prévue du 14 juin au 13 juillet 2025 aux États-Unis.
A travers un partenariat avec DAZN et IRIS Sport Media et un accord stratégique, tous les matchs seront retransmis en direct, en français et dans plusieurs langues locales, indique le média basé à Lomé.
C'est une nouvelle opportunité pour le média de consolider ses ambitions panafricaines, via un événement qui réunira 32 clubs parmi les plus prestigieux de la planète.
« Ce partenariat reflète la reconnaissance internationale de notre expertise technique et éditoriale », a déclaré Nimonka Kolani, Directeur Général de New World TV.
En pleine dynamique d’expansion, le groupe togolais capitalise ainsi sur sa couverture réussie des Coupes du Monde 2022 et 2023 pour consolider son leadership dans la diffusion sportive premium sur le continent.
Ayi Renaud Dossavi
https://www.togofirst.com/fr/culture/2012-15434-media-new-world-tv-etend-son-implantation-au-mali
https://www.togofirst.com/fr/culture/2310-15043-droits-tv-d-evenements-sportifs-une-facilite-de-245-millions-deuros-dafreximbank-pour-new-world
Le Togo et trois autres pays d’Afrique de l’Ouest pourraient bénéficier d’un appui renforcé en matière d’irrigation, dans le cadre de la nouvelle phase du Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS). L’annonce a été faite à Lomé, ce mardi 10 juin 2025, à l’ouverture d’une rencontre sous-régionale de deux jours.
Cette réunion qui regroupe les pays bénéficiaires du projet en cours, vise à dresser le bilan des six années de mise en œuvre du PARIIS-SIIP, dont la clôture est prévue le 30 juin prochain. Elle constitue également un cadre d’échanges d’expériences avec d’autres États membres du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), notamment le Bénin, le Togo, la Guinée-Bissau et la Guinée équatoriale.
Mis en œuvre dans six pays sahéliens (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad), le PARIIS-SIIP bénéficie d’un financement de 170 millions USD, soit près de 97 milliards FCFA de l’Association internationale de développement (IDA). Le projet a permis de poser les bases de performances durables dans le secteur de l’agriculture irriguée, en tenant compte des différentes formes de maîtrise de l’eau.
Depuis son lancement, les résultats enregistrés sont jugés probants par le CILSS. 185 867 bénéficiaires directs dont 35 % de femmes, ont été touchés ; 19 411 hectares ont été aménagés ou réhabilités ; 15 solutions d’irrigation ont été documentées, et 73 600 personnes ont été formées sur des thématiques liées à l’irrigation.
Lire aussi:A Lomé, les pays de la CEDEAO planchent sur l’avenir climatique de la région
« Ces résultats ouvrent la voie à la deuxième phase du projet, désormais intégrée au programme “Développement, résilience et valorisation de l’eau en Afrique de l’Ouest (DREVE)” », a indiqué Frédéric Dabiré, coordonnateur régional du PARIIS. Pour sa part, Hubert Ndjafa, représentant le Secrétaire exécutif du CILSS, a salué les acquis du projet, notamment « des connaissances renouvelées qui vont continuer à améliorer les pratiques agricoles ».
Dans le cadre de la nouvelle phase sous l’appellation DREVE, le Togo figure parmi les pays pressentis pour intégrer le dispositif. « Des discussions sont en cours avec les autorités togolaises et les partenaires financiers », a précisé Frédéric Dabiré.
La mise en œuvre du programme au Togo devrait s’inscrire dans la continuité des ambitions gouvernementales en matière de sécurité alimentaire, dans un contexte où les effets du changement climatique imposent une maîtrise des ressources en eau. Pour le pays dont une grande partie de la population dépend de l’agriculture, l’irrigation constitue un levier essentiel pour améliorer les rendements.
Esaïe Edoh
Lire aussi:
Depuis le lundi 9 juin 2025, une session sous-régionale consacrée à l’évaluation et à l’harmonisation du Programme de formation en épidémiologie de terrain (FATP) en Afrique de l’Ouest a débuté à Lomé, la capitale togolaise. Organisée par l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS), cette rencontre rassemble des représentants des ministères de la Santé, des professeurs de médecine et des experts de la CEDEAO.
Prévu pour durer six jours, l’atelier se concentre sur un examen approfondi des contenus de formation aux trois niveaux du programme (base, intermédiaire et avancé). L’objectif est de finaliser un curriculum harmonisé qui garantira des compétences transférables à travers la sous-région.
Cette initiative répond à une problématique majeure. En effet, après près de vingt ans de mise en œuvre du FATP dans la région, des disparités importantes persistent entre les contenus pédagogiques, les niveaux de compétence et la reconnaissance des acquis. Ces incohérences freinent la mobilité des professionnels de santé et compromettent la capacité collective à répondre efficacement aux épidémies, indique-t-on.
Selon les doyens des facultés de médecine des pays membres de la CEDEAO, une formation standardisée permettra non seulement d’améliorer la réponse aux épidémies, mais aussi d’accroître la reconnaissance professionnelle des épidémiologistes sur le terrain.
« Ce sont des professionnels qui doivent être en contact direct avec les communautés, capables d’identifier, de signaler et de coordonner la riposte avant même une déclaration officielle », a expliqué Melchior Athanase Joël, directeur général de l’OOAS.
Il est important de rappeler que l’épidémiologie de terrain est une méthode pour évaluer les problèmes de santé imprévus. Elle permet d’enquêter sur les éclosions et les épidémies, de collecter des données et d’analyser les risques lors d’événements inattendus de santé publique.
Esaïe Edoh
Lire aussi:
Santé : depuis Lomé, la Cedeao prépare l’harmonisation des curricula de formation
Au Togo, après quelque dix ans d’atermoiements, les ambitions de Nayega, un pôle minier, vont se concrétiser. La mine de manganèse, située dans la région des Savanes, débutera officiellement sa production fin juin 2025, selon l’annonce faite par Keras Resources, partenaire technique du projet.
Selon les informations, la production démarrera à 4000 tonnes par mois, avec un objectif de 8000 tonnes à moyen terme. L’État togolais, désormais seul propriétaire via la Société Togolaise de Manganèse (STM), entend pour sa part capitaliser sur ce minerai critique, en croissance sur les marchés des batteries et de la mobilité électrique.
Keras avait en effet signé un accord de coopération en 2023 avec l'État en vertu duquel il recevra des honoraires de conseil de 1,5 % du revenu brut généré par la mine, pour la fourniture de services de conseil pendant 3 ans et 6,0 % du revenu brut généré par la mine de Nayéga pour la fourniture de services de courtage pendant la plus courte des deux périodes suivantes : 3,5 ans ou 900 000 tonnes de minerai de manganèse enrichi produites et vendues à partir de Nayéga.
Ce nouveau développement intervient dans un contexte mondial marqué par une demande accrue en métaux de transition.
S’il était longtemps cantonné à l’exportation de phosphates, le pays d’Afrique de l’ouest devrait diversifier son portefeuille extractif tout en renforçant sa souveraineté sur ses ressources. La stratégie conjugue valorisation locale, transfert de compétences, et montée en gamme dans les chaînes de valeur.
Les réserves estimées à 8,5 millions de tonnes devraient assurer à Nayega une durée d’exploitation de 11 ans. Ce nouveau levier pourrait ainsi, à terme, reconfigurer la contribution minière au budget national, qui ressort à 3%.
Ayi Renaud Dossavi
Annoncés depuis quelques semaines, les BOAD Development Days se tiendront à Lomé cette semaine, les 12 et 13 juin 2025. La capitale togolaise sera ainsi l’épicentre des réflexions sur la finance durable en Afrique de l’Ouest, autour du thème : « Financement de la transition énergétique et de l’agriculture durable : défis, opportunités et solutions ».
À l’initiative de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), cette première devrait réunir près de 200 participants venus de 25 pays pour explorer les leviers de financement de la transition énergétique et de l’agriculture durable dans l’espace UEMOA.
Dans le détail, les débats vont s’articuler autour de deux piliers : l’accès universel à l’électricité dans un contexte de transition verte, et le rôle structurant de l’agro-industrie dans la quête de souveraineté alimentaire.
« Il s’agit de réfléchir à des modèles durables, résilients et inclusifs pour l’avenir de nos économies », selon Serge Ekué, président de la BOAD.
La rencontre vise également à promouvoir les projets déjà financés par l’institution, tout en renforçant les synergies entre États, investisseurs et acteurs du développement.
Au-delà des panels, les discussions porteront sur l’urgence climatique, les menaces écologiques croissantes, et la nécessité d’une action concertée pour préserver les écosystèmes ouest-africains.
Ayi Renaud Dossavi
Le Togo enregistre huit cas confirmés de Mpox à Lomé la capitale, selon les dernières données officielles arrêtées au 25 mai.
L’alerte est modérée mais prise au sérieux par les autorités sanitaires, qui ont déclenché un plan d’action intensifié axé sur la surveillance épidémiologique, la mobilisation communautaire et la prise en charge ciblée des cas.
Portée par le virologue Anoumou Yaotsè Dagnra, la riposte repose sur la coordination entre centres de santé, laboratoires et relais communautaires. « La clé est la vigilance », indique-t-il.
Le Mpox (ex-variole du singe) est une maladie à virus zoonotique apparentée à la variole, qui se transmet surtout par contact rapproché, et affecte plus sévèrement les personnes immunodéprimées.
Pour l’heure, l’OMS écarte la vaccination de masse, et mise plutôt sur la responsabilisation individuelle : hygiène stricte, isolement des cas, alerte rapide. C’est donc une stratégie préventive à bas bruit qui, dans le contexte actuel, pourrait faire toute la différence.
L’avocat d’affaires franco-togolais Pascal Agboyibor fait partie des personnalités appelées à jouer un rôle central dans les négociations en cours entre la République démocratique du Congo (RDC) et les États-Unis autour des minerais stratégiques. Sa nomination a été officialisée depuis le 12 mai 2025, par décision présidentielle, au sein de la cellule de coordination stratégique chargée du pilotage de ce partenariat minier, informe Bankable, média de l'agence Ecofin qui couvre l'actualité économique et financière de la République démocratique du Congo (RDC).
La cellule, composée de 22 membres, est chargée de superviser les discussions bilatérales et de garantir la bonne exécution de l’accord en préparation. Ce dernier devrait permettre aux États-Unis d’accéder de manière sécurisée aux ressources critiques de la RDC — cobalt, lithium, coltan — tout en renforçant le soutien diplomatique américain face aux tensions persistantes dans l’est du pays.
Pascal Agboyibor est le seul avocat à siéger dans la direction de cette cellule, aux côtés de plusieurs figures de premier plan de l’appareil étatique congolais dont Anthony Nkinzo Kamole (directeur de cabinet du président de la République), la ministre des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba Wagner, le ministre des Mines Kizito Pakabomba, ou encore les présidents des conseils d’administration de la Gécamines et de l’Arecoms.
Une reconnaissance pour l’expertise togolaise en matière de droit des affaires
Fondateur du cabinet international Asafo & Co., Pascal Agboyibor est une référence sur le continent en matière de droit minier, de financement structuré et de projets d’infrastructures. Il est régulièrement sollicité pour accompagner des gouvernements et institutions publiques sur des dossiers à fort enjeu stratégique, en Afrique et au-delà.
Présent depuis plusieurs années en RDC, son cabinet a notamment conseillé l’État congolais dans la renégociation du partenariat entre la Gécamines et le géant chinois CMOC, sur la mine de Tenke Fungurume. Ce dossier complexe s’est conclu par un règlement de 800 millions USD en faveur de la société publique congolaise.
En 2024, il a été désigné pour la quatrième fois comme l’avocat le plus influent de l’espace francophone africain par le classement Africa Business+, qui salue son implication dans des dossiers sensibles touchant aux intérêts étatiques. « Il est un conseiller stratégique pour l’État congolais, notamment face aux opérateurs internationaux », précise le magazine.
Une participation togolaise dans un dossier à portée géopolitique
Sous la coordination d’Anthony Nkinzo Kamole, la cellule stratégique a pour mission de superviser les travaux techniques, d’harmoniser les positions des différentes institutions congolaises et de veiller au respect des engagements dans le cadre de l’accord en cours de négociation avec les États-Unis.
La nomination de Me Pascal Agboyibor, fils de l’ancien Premier ministre togolais et opposant historique Yawovi Agboyibo, intervient alors que le président du Togo, Faure Gnassingbé, s’implique activement dans la médiation entre la RDC et le Rwanda. Depuis plusieurs semaines, le président Faure Gnassingbé s’est en effet vu confier un rôle central dans les pourparlers visant à désamorcer les tensions entre la RDC et le Rwanda. Une médiation délicate, menée dans l’ombre, mais qui participe à redessiner la carte des influences régionales. Et dans ce climat de tractations géopolitiques, la présence d’un juriste togolais dans un dossier aussi stratégique que celui des minerais critiques — cobalt, lithium, coltan — vient renforcer la projection d’un Togo à la fois facilitateur et influent. Selon plusieurs sources proches du dossier, la signature de l’accord entre Kinshasa et Washington pourrait intervenir d’ici à la fin juin 2025.
Fiacre E. Kakpo
La récente décision des États-Unis d’imposer des restrictions de visas à plusieurs pays africains dont le Togo, a suscité une réaction officielle de la part de Lomé. Le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, s’est exprimé à ce sujet via le réseau social X (anciennement Twitter), soulignant la responsabilité individuelle des ressortissants togolais dans la prise de cette mesure.
« Chaque pays a droit au respect de ses frontières et de ses lois », a indiqué le chef de la diplomatie togolaise, précisant que la décision de l’administration Trump est légitime. Il a relevé que certains Togolais, en dépassant la durée de validité de leur visa, nuisaient aux relations entre les deux pays. Ces comportements affectent les relations avec l’un des partenaires les plus solides du pays, a-t-il déploré.
Every country has a right to respect for its borders & laws. Togolese who overstay their visas hurt relations with one of our strongest partners, as well as their compatriots who now find access to U.S. restricted. We will work to overcome this challenge. @StateDept @POTUS…
— Robert Dussey (@rdussey) June 8, 2025
L’annonce américaine, rendue publique le 4 juin 2025, s’inscrit dans une extension des restrictions migratoires. Les autorités américaines invoquent notamment des failles persistantes dans les mécanismes de filtrage des voyageurs et un taux élevé de dépassement de séjour parmi les ressortissants des pays visés.
La mesure ne constitue pas une interdiction totale d’entrée, mais limite l’accès à certains types de visas, notamment ceux liés au tourisme, au travail temporaire et aux études.
Cette décision intervient alors que le Togo cherche à intensifier ses partenariats internationaux, attirer des investissements directs étrangers et renforcer la formation d’une main-d'œuvre compétitive à l’échelle mondiale. Pour Robert Dussey, il faut « s’efforcer de surmonter ce défi ».
Esaïe Edoh
Lire aussi:
Gel de l’aide extérieure par Donald Trump : les secteurs touchés au Togo
Lomé, la capitale togolaise, devrait accueillir prochainement de nouvelles infrastructures hydrauliques, dans le cadre du Projet d’amélioration de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT). Le ministère chargé de l’Eau a lancé, fin mai 2025, un avis d’appel d’offres en vue de recruter les entreprises chargées de la réalisation des travaux.
Le projet prévoit la construction de neuf forages, dont six en système autonome, répartis dans différents quartiers de la capitale, selon les besoins en eau potable identifiés. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 9 juillet 2025 pour soumettre leurs offres, d’après l’avis consulté par Togo First.
Cette initiative vise à renforcer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans le Grand Lomé, en ligne avec l’objectif gouvernemental de parvenir à une couverture universelle en eau à l’horizon 2030.
Notons qu’à fin 2024, le taux de couverture nationale était estimé à 70 %, selon les données officielles. Le ministère de l’Eau table désormais sur un taux de 72 % jusqu’à la fin de cette année 2025, contre une prévision initiale de 85 %. En milieu rural, le taux de desserte devrait atteindre 79 %, contre 76,51 % un an plus tôt. En zone semi-urbaine, il passerait de 60 % à 63 %, et de 72 % à 79 % en milieu urbain.
Esaïe Edoh
Lire aussi:
Accès à l'eau potable : le Togo fait une mise à jour de son objectif pour 2025