Togo First

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La Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) a récemment annoncé la suspension du prélèvement unique des frais fixes appliqués lors des achats de crédits Cash Power.

 Cette mesure vise à soulager les ménages, dans un contexte de sensibilité croissante autour du pouvoir d’achat, et aurait été prise sur instruction du gouvernement.

Un nouveau mécanisme, plus avantageux pour les abonnés, est actuellement en cours d’élaboration, indique-t-on. En parallèle, le distributeur public d’électricité rappelle que les 230 000 foyers ayant bénéficié d’une baisse du tarif du kilowattheure en décembre 2024 restent exemptés de l’ajustement tarifaire intervenu le 15 mai.

Dans une dynamique de réforme interne, l’entreprise publique entend moderniser ses infrastructures, réduire les délestages et accélérer l’électrification rurale. La CEET déclare en outre vouloir améliorer sa relation client et s’engager à communiquer de manière plus proactive sur ses actions.

Cette mesure intervient alors que, ces dernières années, sur fond de hausse des coûts, les premières décisions tarifaires avaient suscité une vive réaction parmi les consommateurs.

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Au Togo, la commune Tchamba 1, située dans la région centrale, dispose désormais d’un guide pratique pour la restauration de son paysage forestier. Le document a été validé le mardi 3 juin 2025 à Tchamba, en présence de plusieurs acteurs locaux.

Le manuel renseigne sur les caractéristiques environnementales de la commune et propose des options concrètes de restauration, fondées sur une analyse des capacités locales en matière de protection des ressources naturelles. Le document définit également les mécanismes de mise en œuvre ainsi que les stratégies de mobilisation des ressources nécessaires.

Ce guide, considéré comme un outil opérationnel, est destiné à orienter les autorités communales dans la planification et l’exécution des actions de restauration. Il constitue également une base méthodologique et technique pouvant être répliquée dans d’autres communes ou utilisée par les partenaires techniques, les organisations de développement et les décideurs engagés dans des initiatives de restauration des paysages forestiers.

Son élaboration s’inscrit dans la deuxième phase du projet Forest4Future (F4F), cofinancé par la République fédérale d’Allemagne et le Grand-Duché de Luxembourg, et mis en œuvre par la GIZ. Elle s’aligne sur la feuille de route gouvernementale 2020-2025 et contribue à l’atteinte des Objectifs de développement durable, notamment les axes 13 et 14 relatifs à la lutte contre les changements climatiques et à la préservation des écosystèmes.

Esaïe Edoh

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Le Togo a levé ce jeudi 5 juin 2025 sur le marché financier de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA), 22 milliards FCFA, à l’issue d’une émission de Bons assimilables du Trésor (BAT). Cette opération qui marque sa première sortie sur le marché régional financier au titre du mois de juin, visait initialement une mobilisation de 20 milliards FCFA.

D’après les chiffres communiqués par l’agence Umoa-Titres, le volume total des soumissions a atteint 53,09 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 265,47 %, témoignant de la confiance soutenue des investisseurs dans les titres émis par Lomé.

Les fonds ont été mobilisés à travers des BAT d’une maturité de 182 jours, émis à taux d’intérêt multiple. Dans le détail, les souscriptions proviennent majoritairement d’investisseurs togolais (11 milliards FCFA), suivis par des opérateurs burkinabè (7,5 milliards FCFA) et ivoiriens (3 milliards FCFA).

Avec cette émission, le Togo porte à 231,5 milliards FCFA le cumul de ses levées de fonds sur le marché financier régional depuis le début de l’année 2025. Ce niveau de mobilisation représente environ 69,7 % de son objectif annuel, fixé à 332 milliards FCFA.

Esaïe Edoh

L’Université de Lomé entend jouer un rôle de premier plan dans le domaine de la sécurité alimentaire au Togo. Dans cette dynamique, l’institution a scellé, le lundi 2 juin 2025, un accord de partenariat avec le Laboratoire national de sécurité sanitaire et phytosanitaire des aliments (LaNSA), dans le but de mutualiser les expertises académiques et les ressources technologiques pour relever les défis liés à la qualité et à la sécurité des produits agroalimentaires.

Ce partenariat prévoit la mise en place d’un comité technique chargé de piloter les axes de collaboration. Il s’agira notamment de faciliter l’insertion professionnelle des étudiants à travers des stages pratiques au sein du LaNSA, de développer des programmes de recherche appliquée sur des thématiques comme la qualité des sols, la traçabilité des produits agricoles ou encore la valorisation des déchets issus de l’agriculture, et de mobiliser des financements durables pour soutenir ces initiatives.

« Avec le LaNSA, nous passons de la théorie à l’impact économique et social. C’est cela, la mission d’une université engagée », a déclaré Adama Mawulé Kpodar, président de l’Université de Lomé, soulignant que l’ambition de l’institution est de former une nouvelle génération d’experts opérationnels, capables de répondre aux enjeux du secteur agroalimentaire.

Le LaNSA est structuré autour de trois départements spécialisés : physico-chimie, microbiologie et valorisation. Il intervient dans l’analyse et la certification de la qualité des produits agroalimentaires, depuis les semences jusqu’aux produits finis, et contribue ainsi à garantir la conformité des produits locaux aux normes sanitaires et phytosanitaires, aussi bien sur le marché national qu’à l’international.

Pour l'université de Lomé, cette collaboration s’inscrit dans une logique de renforcement des synergies entre les mondes académique et scientifique, dans une dynamique d’accélération de la modernisation du secteur agricole et de consolidation de la souveraineté alimentaire du pays.

Esaïe Edoh

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Au sud Togo, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) déploie son programme de formation au digital “D-CLIC” à Aného. Ce programme, opéré localement par l’incubateur CUBE, cible les jeunes et les femmes de 18 à 35 ans dans la préfecture des Lacs, désireux d’acquérir des compétences pratiques en développement web, communication digitale et animation de communautés en ligne.

Ce nouveau cycle de formation se tiendra au sein du Centre de Lecture et d’Animation Culturelle (CLAC) d’Aného, et vise à répondre à la demande croissante en profils qualifiés dans l’économie numérique togolaise. 

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Notons que cette nouvelle édition s’inscrit dans la continuité du succès des précédentes sessions. En effet, en mai dernier, 244 jeunes ont été certifiés dans les métiers du numérique à l’issue d’un parcours intensif de cinq mois, avec des formations dispensées à Lomé, Kara, Dapaong...

L’inscription, gratuite, reste ouverte jusqu’au 30 juin 2025 sur la plateforme dédiée.

Consulter le lien.

Ayi Renaud Dossavi

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La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) vient d’annoncer un assouplissement de sa politique monétaire, en réduisant son principal taux directeur de 25 points de base, à 3,25 %. 

La décision a été annoncée à l’issue de la réunion ordinaire de son Comité de Politique Monétaire (CPM), qui s’est tenue hier mercredi 04 juin 2025 à Dakar, sous la présidence de Jean-Claude Kassi Brou.

Cette orientation monétaire vise à accompagner la reprise économique au sein de la zone UEMOA, où la croissance devrait s’établir à 6,4 % en 2025, après 6,3 % l’an dernier. De plus, le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal est également abaissé à 5,25 %, tandis que le coefficient de réserves obligatoires reste inchangé à 3 %.

De son côté, l’inflation, en net recul, s’est stabilisée à 2,3 % au premier trimestre 2025, portée par une meilleure offre sur les marchés et une baisse relative des prix des importations, notamment énergétiques. Ce niveau reste bien en deçà de la cible régionale de 3 %.

« Au cours des prochains mois, le CPM continuera de suivre l’évolution de l’inflation ainsi que celle de la situation économique, financière et monétaire. Il prendra, si nécessaire, les mesures idoines pour garantir la stabilité monétaire dans l’Union. », indique la Banque centrale. 

Ayi Renaud Dossavi

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Depuis hier 4 juin 2025, les États-Unis ont élargi leur politique de restrictions migratoires, plaçant le Togo parmi sept pays soumis à des limitations d’entrée partielles. Ces restrictions, actées par un décret de l’administration Trump, citent notamment des faiblesses jugées persistantes dans les mécanismes de filtrage des voyageurs et un taux élevé de dépassement de séjour parmi les ressortissants togolais.

« Selon le rapport sur les dépassements de durée de visa (Overstay Report), le Togo affichait un taux de dépassement de séjour de 19,03 % pour les visas B1/B2 et de 35,05 % pour les visas F, M et J. », indique notamment la Maison Blanche

Si les mesures n’impliquent pas une interdiction totale, elles restreignent l’accès à certains types de visas, notamment ceux liés au tourisme, au travail temporaire et aux études. Ceci pourrait impacter la mobilité académique et professionnelle, notamment pour les jeunes talents togolais en quête de formation ou d’opportunités économiques aux États-Unis.

Pour le Togo, la décision de Trump survient dans un contexte où le pays cherche pourtant à renforcer ses partenariats internationaux, en vue d’accompagner sa transformation numérique, attirer des investissements directs étrangers, et former une génération de compétences globalement compétitives. 

Elle s'annonce aussi sur fond de baisse de l'aide américaine au Togo sous l'administration Trump, avec la fermeture de l’agence de développement USAID. 

Dans ce sillage, les nouvelles restrictions pourraient freiner des échanges économiques, technologiques et humains stratégiques, à un moment clé de l’agenda de développement du pays ouest africain.

À Lomé, si aucune réaction officielle n’a encore été formulée, l’on pourrait déjà s'inquiéter des effets collatéraux sur les programmes d’échange universitaire, les transferts de compétences, et le climat des affaires. 

A noter que si les restrictions sont partielles concernant les ressortissants de 7 pays dont le Togo, elles sont totales pour les ressortissants de douze autres pays.

Ayi Renaud Dossavi

Le cabinet d’expertise comptable, d’audit et de conseil HLB Togo - DYK Audit & Advisory a été nommé Commissaire aux Comptes du groupe Ecobank pour une durée de six (6) ans. Cette décision a été entérinée lors de l’Assemblée Générale du groupe, tenue le 28 mai 2025 à Lomé. Le cabinet sera représenté dans cette mission par Dr Yawo Félix Djidotor, Expert-Comptable Diplômé, Senior Partner du cabinet, titulaire d’un Executive Doctorate in Business Administration (EDBA), et ancien président de l’Ordre national des experts-comptables et comptables agréés du Togo (ONECCA-Togo), fonction qu’il a occupée jusqu’en 2023.

La mission confiée à HLB Togo court jusqu’à l’Assemblée Générale qui statuera sur les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2030.

Cette nomination s’inscrit dans le cadre du respect de la réglementation de l’OHADA (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires), qui exige que les sociétés anonymes désignent au moins un commissaire aux comptes inscrit dans l’État où se trouve leur siège social. C’est le cas d’Ecobank Transnational Incorporated, la holding du groupe dont le siège est basé à Lomé.

Le cabinet togolais, inscrit au Tableau de l’Ordre des Experts-Comptables et Comptables Agréés du Togo (ONECCA-Togo), est, depuis 2024, membre du réseau international HLB, présent dans plus de 150 pays et regroupant plus de 40 000 collaborateurs au sein de 750 cabinets à travers le monde. Il intervient auprès d’acteurs publics et privés, notamment dans les secteurs bancaire et financier de la zone UEMOA. Il a notamment été désigné récemment comme commissaire aux comptes suppléant de FICAO Grant Thornton Togo S.A., aux côtés du cabinet Crowe TG ICAAF SARL, pour également six (06) années, mandat qui prendra fin à l’issue de l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2027, selon les informations de Togo First. 

HLB Togo rejoint ainsi les commissaires aux comptes du groupe Ecobank, fonction jusque-là assurée par des cabinets internationaux tels que Deloitte Nigeria et Grant Thornton Côte d’Ivoire, qui resteront associés à l’audit des comptes du groupe. Toutefois, bien que ces cabinets soient enregistrés dans leurs pays respectifs, ils ne sont pas inscrits au tableau de l’Ordre des experts-comptables du Togo, et ne pouvaient donc à eux seuls satisfaire à l’obligation légale imposée par l’OHADA.

Fiacre E. Kakpo

L’Université de Lomé (UL) et l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) en France, ont conclu, le mardi 3 juin 2025, deux conventions de partenariat destinées à renforcer leurs liens académiques et scientifiques. Ces accords sont signés par les responsables des deux universités, respectivement Adama Mawulé Kpodar et Ghislain Montavon.

Le premier accord porte sur la création d’un master conjoint en informatique, qui sera dispensé à Lomé, avec deux parcours : Génie logiciel, et Systèmes et réseaux. Ce programme, accrédité en France par la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP) jusqu’en 2029, débouchera sur un double diplôme reconnu à la fois par l’UL et l’UTBM.

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Les étudiants inscrits suivront un cursus intégré à l’Université de Lomé, combinant l’expertise des établissements français partenaires et les réalités locales. Le projet s’inscrit dans le cadre du programme IMPACT (Ingénierie en Mathématiques Appliquées : Programme d’Accompagnement et de Coopération avec le Togo), porté par un consortium regroupant l’UTBM, l’UL, l’Institut Mines-Télécom d’Albi et l’Université de Technologie de Troyes (UTT).

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Le second accord, signé dans le cadre du programme européen Erasmus+ KA171, couvre la période 2024-2027. Il prévoit des mobilités étudiantes et du personnel enseignant et administratif entre les deux institutions, principalement dans les domaines de l’informatique et de l’ingénierie électrique. Des bourses sont prévues pour les séjours d’études et de formation.

Pour le professeur Adama Mawulé Kpodar, président de l’Université de Lomé, ces accords revêtent une portée symbolique et stratégique car « ils auront un impact non seulement sur notre université, mais aussi sur le pays tout entier ». Pour sa part, Ghislain Montavon, directeur de l’UTBM, a salué « une véritable aventure intellectuelle et humaine », faisant référence notamment à la mise en œuvre du master conjoint.

Selon la direction de l’Université de Lomé, ces initiatives s’inscrivent dans la dynamique de transformation de l’établissement, engagé à devenir un hub régional d’enseignement supérieur et d’innovation.

Esaïe Edoh

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La Namibie entend consolider ses relations économiques et commerciales avec le Togo dans le cadre de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Cette volonté a été exprimée à Lomé le mardi 3 juin 2025, lors d’un entretien entre le Président du Conseil, Faure Gnassingbé, et la ministre namibienne des Relations internationales et de la Coopération, Selma Ashipala-Musavyi.

La cheffe de la diplomatie namibienne, ancienne Haut-Commissaire de son pays au Togo, a relevé la qualité des liens bilatéraux et exprimé la volonté de son pays de les approfondir, notamment sur le plan économique. « Je salue la coopération fraternelle entre la Namibie et le Togo et j’exprime mon souhait de la voir se poursuivre et se renforcer. Nous sommes tous des pays côtiers, ce qui est important dans le contexte de la Zone de libre-échange continentale africaine », a-t-elle déclaré.

Le Togo et la Namibie, deux États côtiers, ambitionnent de jouer un rôle stratégique dans les échanges commerciaux sur le continent. En effet, le port de Lomé, seule plateforme en eau profonde de la sous-région, constitue pour le Togo un levier important dans sa stratégie d’intégration régionale. Le pays se positionne comme un hub logistique pour les flux à destination de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

La Namibie, quant à elle, dispose d’un potentiel exportateur significatif, notamment en produits miniers (uranium, diamants) et halieutiques. Dans cette optique, elle pourrait faire de Lomé un point de transit stratégique pour accéder aux marchés ouest-africains.

Cette volonté commune de coopération exprimée s'inscrit dans le prolongement du mémorandum d’entente signé en 2018 entre les deux pays, portant sur les consultations politiques et diplomatiques, indique-t-on. Depuis, Lomé et Windhoek entretiennent un dialogue bilatéral avec des perspectives de partenariat dans plusieurs secteurs, notamment le transport maritime, l’environnement, le tourisme et l’agriculture.

Esaïe Edoh

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