(Togo First) - L’Université de Lomé (UL) et l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) en France, ont conclu, le mardi 3 juin 2025, deux conventions de partenariat destinées à renforcer leurs liens académiques et scientifiques. Ces accords sont signés par les responsables des deux universités, respectivement Adama Mawulé Kpodar et Ghislain Montavon.
Le premier accord porte sur la création d’un master conjoint en informatique, qui sera dispensé à Lomé, avec deux parcours : Génie logiciel, et Systèmes et réseaux. Ce programme, accrédité en France par la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP) jusqu’en 2029, débouchera sur un double diplôme reconnu à la fois par l’UL et l’UTBM.
Les étudiants inscrits suivront un cursus intégré à l’Université de Lomé, combinant l’expertise des établissements français partenaires et les réalités locales. Le projet s’inscrit dans le cadre du programme IMPACT (Ingénierie en Mathématiques Appliquées : Programme d’Accompagnement et de Coopération avec le Togo), porté par un consortium regroupant l’UTBM, l’UL, l’Institut Mines-Télécom d’Albi et l’Université de Technologie de Troyes (UTT).
Le second accord, signé dans le cadre du programme européen Erasmus+ KA171, couvre la période 2024-2027. Il prévoit des mobilités étudiantes et du personnel enseignant et administratif entre les deux institutions, principalement dans les domaines de l’informatique et de l’ingénierie électrique. Des bourses sont prévues pour les séjours d’études et de formation.
Pour le professeur Adama Mawulé Kpodar, président de l’Université de Lomé, ces accords revêtent une portée symbolique et stratégique car « ils auront un impact non seulement sur notre université, mais aussi sur le pays tout entier ». Pour sa part, Ghislain Montavon, directeur de l’UTBM, a salué « une véritable aventure intellectuelle et humaine », faisant référence notamment à la mise en œuvre du master conjoint.
Selon la direction de l’Université de Lomé, ces initiatives s’inscrivent dans la dynamique de transformation de l’établissement, engagé à devenir un hub régional d’enseignement supérieur et d’innovation.
Esaïe Edoh
Lire aussi:
IA, code, anglais : le Togo déploie un programme pour former 50 000 étudiants par an