Du mercredi 4 au vendredi 6 juin 2025, plusieurs quartiers de Lomé feront face à des coupures programmées d’électricité, annonce la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci à cause de travaux d’extension et de stabilisation du réseau.
Ces interruptions planifiées concernent notamment Légbassito, Ablogamé, Amédenta ou encore Limousine, avec des créneaux horaires ciblés allant de 8h à 15h30.
Le mercredi 04 juin 2025, de 08h 00 à 15h 30, seront concernées les Zones Légbassito, Atiomé, Ecole Privée Laïque Rossignol et leurs environs. Puis, de 09h 00 à 14h 00, la zone Ablogamé et ses environs.
Au jeudi 05 juin 2025, de 09h 00 à 14h 00, les zones Amédenta, Madjikpéto, Gatiglokopé, Assiko et leurs environs.
Enfin, le vendredi 06 juin 2025, de 09h 00 à 14h 00, seront touchées, les Zones Ecole Privée Laïque le Jourdain, Limousine et leurs environs.
« À cet effet, la CEET recommande que les appareils soient débranchés lorsque la coupure intervient et ne soient remis en service qu'après le retour de l'électricité.» , indique-t-on dans la note du 02 juin.
Au Togo, le ministère chargé de l’Énergie a lancé le mardi 3 juin 2025, une enquête d’évaluation des risques liés aux marchés publics concurrentiels dans le domaine de l'énergie solaire photovoltaïque. L’initiative vise à recueillir les avis d’experts du secteur afin d’éclairer les décisions à venir dans le cadre du développement de nouvelles capacités de production dans le pays.
Selon le ministère, l’objectif est de mieux cerner les risques perçus (qu’ils soient politiques, économiques, réglementaires, financiers ou technologiques) par les investisseurs, prêteurs et développeurs, dans le cadre d’un projet de déploiement de 400 MW d’énergie solaire photovoltaïque que le gouvernement envisage de lancer. Les résultats de cette consultation devraient optimiser la conception des futurs appels d’offres et renforcer la viabilité, l’attractivité et la bancabilité de ce projet.
?Appel aux acteurs du secteur privé, prêteurs, investisseurs et promoteurs du solaire.
— Ministère des Mines et des Ressources Énergétiques (@mineenergie_tg) June 3, 2025
Participez à l'Enquête d'évaluation des risques pour les marchés publics concurrentiels de l'énergie solaire photovoltaïque.
Dans le cadre de son engagement en faveur de l’accès universel à… pic.twitter.com/9xRJ85vcSO
« Votre expertise compte ! Vos réponses serviront directement à améliorer la conception des futurs appels d’offres dans le cadre du Pacte National de l’Énergie. Votre participation est précieuse », a indiqué le ministère sur son compte X, s’adressant en particulier aux acteurs du secteur privé impliqués dans le financement et la mise en œuvre de projets solaires.
Ce projet de 400 MW s’inscrit dans l’engagement du Togo en faveur de l’accès universel à l’électricité à l’horizon 2030. Il sera mis en œuvre en collaboration avec RELP, une association spécialisée dans la promotion et la réalisation de projets d’énergies renouvelables.
Un accord a été signé à cet effet avec RELP en décembre 2024, en vue d’accompagner le pays dans le renforcement de ses capacités de stockage. Il s’agit notamment d’étendre les systèmes de stockage par batterie (Battery Energy Storage Systems – BESS), permettant de stocker l’énergie excédentaire produite en journée pour la réinjecter dans le réseau en soirée ou en cas de besoin.
Esaïe Edoh
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Au Togo, la Quinzaine de l’Environnement et du Développement Durable (QEDD) a démarré à Lomé, mardi 3 juin 2025.
Placé cette année sous le thème : « Pollutions et nuisances : quelles solutions pour y faire face », l’évènement mobilise durant quinze jours, administrations, collectivités, ONG et partenaires internationaux autour des questions de gouvernance environnementale.
Au cœur des échanges : la pollution plastique, la dégradation des écosystèmes, et la faible performance du recyclage, avec un taux de valorisation des déchets solides estimé à seulement 2,95 % à Lomé, selon les données officielles. L’enjeu est considéré comme de taille, alors que plus de 305 000 tonnes de déchets sont générées chaque année dans la capitale togolaise.
Sur les deux semaines, il est notamment prévu des conférences et débats publics, des opérations de mise en terre de plants, de même que des campagnes et caravanes de sensibilisation à la préservation de l’environnement et à l’adoption des comportements citoyens.
Au Togo, le gouvernement veut se doter d’un code du numérique. Le ministère chargé de la Transformation digitale vient de lancer à cet effet un appel à manifestation d’intérêt, pour recruter un cabinet juridique en vue de l’élaboration d’un tel cadre réglementaire.
Ce futur code aura notamment pour but de combler les vides législatifs constatés dans des domaines émergents comme l’intelligence artificielle, le cloud, les e-ambassades ou encore la protection des données personnelles.
Le prestataire recherché aura ainsi pour mission de regrouper, structurer et moderniser l’ensemble des textes législatifs et réglementaires liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC), dans un seul référentiel juridique.
La réforme, inscrite dans le cadre du Projet d'accélération numérique du Togo (PANT), vise à renforcer la sécurité juridique des investisseurs, à stimuler l’innovation et à assurer une gouvernance responsable du numérique. Le mandat prévoit également des formations pour les juristes, magistrats et avocats togolais, afin de faciliter l’appropriation des nouveaux outils juridiques.
La mission, prévue pour une durée de 24 mois, devrait mobiliser une expertise internationale combinée à un ancrage local fort. Les cabinets intéressés ont jusqu’au 24 juin 2025 pour soumettre leurs dossiers.
Au Togo, la campagne nationale de reboisement 2025 a officiellement démarré le dimanche 1er juin sur toute l’étendue du territoire. Prévue pour s’étendre sur toute l’année, elle est financée par une enveloppe de 11,18 milliards FCFA, selon les données communiquées par le ministère de l’Environnement et relayées par le quotidien national Togo Presse.
Avec ce financement, le gouvernement ambitionne de reboiser 34 563 hectares de terres cette année, à travers la mise en terre de 37,71 millions de plants, toutes essences confondues, mobilisés par le ministère de l’environnement. Dès la première journée de la campagne, au moins 2 000 000 de jeunes plants ont été mis en terre, selon les estimations du ministère.
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L’initiative s’inscrit dans la politique nationale de reforestation qui vise à planter un milliard d’arbres à l’horizon 2030, en vue d’atteindre une couverture forestière de 25 %. Ce programme, piloté par les services du ministère chargé de l’environnement, s’insère également dans les priorités du gouvernement en matière de lutte contre les effets du changement climatique, de restauration des écosystèmes dégradés et de préservation des ressources naturelles.
Dans le prolongement de cette campagne, les autorités togolaises organisent, du 5 au 17 juin 2025, la 4e édition de la Quinzaine de l’Environnement et du Développement Durable (QEDD), sous le thème : « Pollution et nuisance : quelle solution pour y faire face ? ». Cette quinzaine vise à renforcer la sensibilisation des populations et à promouvoir des pratiques durables, en mobilisant les citoyens autour de la protection de l’environnement.
L’événement sera marqué par diverses activités avec pour objectif de favoriser une prise de conscience collective sur les enjeux liés à la pollution, à la gestion des déchets et aux dérèglements climatiques.
Esaïe Edoh
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Le Togo veut former 50 000 étudiants chaque année à l’intelligence artificielle, au code et à l’anglais numérique. Le gouvernement vient à cet effet de lancer un programme pilote à l’Université de Lomé, ciblant 15 000 étudiants pour la première phase, cette année.
Il s’agit, indique-t-on, de doter la jeunesse togolaise des compétences clés de l’économie numérique, dans une logique d’inclusion et de transformation structurelle du capital humain.
Selon Cina Lawson, ministre en charge de la digitalisation et de l’Économie numérique, ceci est « un investissement stratégique dans la souveraineté technologique du Togo ».
Notons que l’initiative est déployée en partenariat avec la startup américaine Kira Learning, et se veut un programme national de formation gratuite à l’intelligence artificielle, à la programmation Python et à l’anglais numérique.
Andrea Pasinetti, CEO de Kira Learning, salue pour sa part « un partenariat visionnaire » qui place le pays parmi les pionniers de l’apprentissage numérique en Afrique.
Le programme est entièrement accessible en ligne et combine vidéos interactives, exercices pratiques et accompagnement personnalisé via un tuteur IA. À l’issue de la formation, les apprenants recevront une attestation conjointe des universités togolaises et de Kira Learning, avec une possibilité de certification internationale.
Notons qu’outre les filières scientifiques, le programme est ouvert aux étudiants en sciences humaines ou en lettres.
Ayi Renaud Dossavi
Au Togo, le ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique villageoise et du développement rural a annoncé, lundi 2 juin 2025, le déploiement de tracteurs et d’accessoires agricoles dans l’ensemble des directions préfectorales de l’agriculture. Cette démarche, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de promotion de la mécanisation agricole, vise à renforcer les capacités opérationnelles des producteurs sur le terrain.
Selon les précisions du ministère à travers une note de service adressée aux directeurs régionaux d’agriculture et de l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT), ainsi qu’aux directeurs préfectoraux de l’agriculture et des Centres d’Appui à la Gestion (CAG), les équipements seront mis à la disposition des agriculteurs sous forme de prestation de service. Le coût d’utilisation est fixé à 40 000 FCFA par hectare.
Cette initiative, d’après le ministre Antoine Lekpa Gbegbeni, a pour objectif de faciliter les travaux de préparation des sols sur de petites superficies, contribuant ainsi à améliorer les performances agricoles et les rendements. Dans ce cadre, il sera établi un répertoire retraçant les prestations réalisées dans chaque préfecture afin d’assurer une gestion rigoureuse et transparente des équipements déployés.
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La gestion courante des tracteurs est confiée à l’Agence de Transformation Agricole (ATA) et placée sous la supervision directe des directeurs préfectoraux, en coordination avec les directions régionales. Le ministère recommande que les interventions soient organisées par zone, selon des demandes groupées, afin d’optimiser les coûts logistiques liés aux déplacements des tracteurs.
Cette opération s’inscrit dans un processus engagé depuis plusieurs mois par les autorités togolaises pour moderniser le secteur agricole. En 2024, dans le cadre d’un partenariat entre le ministère de l’Agriculture et l’OCP Africa (Office Chérifien des Phosphates), des sessions de formation avaient été organisées à l’endroit des producteurs sur les pratiques liées à la mécanisation agricole. L’enjeu était de doter les acteurs du secteur des compétences nécessaires pour mieux exploiter les outils agricoles modernes, améliorer la rentabilité et répondre aux exigences d’une agriculture compétitive.
En rappel, le gouvernement avait lancé en 2023, la construction de centres de mécanisation agricole dans plusieurs régions du pays. Ces infrastructures visent à poser les bases d’une agriculture plus productive, mécanisée et durable, en ligne avec les ambitions agricoles des autorités du pays.
Esaïe Edoh
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Le groupe bancaire panafricain Ecobank a été désigné « Meilleure Banque d’Afrique 2025 » par le magazine Global Finance, à la faveur de la 32e édition des World’s Best Banks Awards. Deux de ses filiales, notamment celles du Togo et de la Gambie, ont également été sacrées meilleures banques dans leurs pays respectifs.
Selon le jury composé d’analystes financiers, de consultants bancaires, de dirigeants d’entreprises et d’agences de notation, ces distinctions récompensent la capacité d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI) et de ses entités nationales à répondre efficacement aux besoins de leurs clients dans des environnements complexes, tout en affichant des résultats solides et en jetant les bases d’un développement durable. Le jury a également salué la croissance des actifs du groupe, sa rentabilité, son maillage géographique, la solidité de ses partenariats stratégiques, son expansion sur de nouveaux marchés et sa capacité d’innovation produit.
Pour Jeremy Awori, Directeur Général du Groupe Ecobank, ces distinctions traduisent l’engagement constant du groupe à placer le client au cœur de sa stratégie et à proposer une offre financière diversifiée, adaptée aux entreprises multinationales, aux institutions financières, aux organisations régionales et internationales. « Nous maximisons notre impact à travers nos piliers produits clés : gestion de trésorerie, financement du commerce, marchés de capitaux (devises, taux, matières premières), crédits et liquidités, banque d’investissement, gestion de patrimoine et d’actifs », a déclaré le dirigeant.
Les prix seront remis lors de la cérémonie officielle des Global Finance Awards, prévue pour le 18 octobre 2025 au National Press Club de Washington DC, en marge des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale.
Basé à Lomé, le groupe bancaire n’en est pas à sa première reconnaissance. En 2024, la filiale togolaise d’Ecobank avait été désignée « Banque de l’année » pour la cinquième fois consécutive lors des Trophées The Banker, confirmant sa position de leader sur le marché bancaire.
Esaïe Edoh
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Le Togo est en passe d’adhérer à l’initiative panafricaine de la Grande Muraille Verte. L’ambition a été réaffirmée à Lomé, le 28 mai 2025, en marge des travaux de validation du projet régional dans la capitale togolaise.
L’information a été confirmée par Juan Carlos Vasquez, représentant le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), à l’issue d’un entretien avec le ministre de l’Environnement, Foli Bazi Katari.
« La procédure d’adhésion est presque à terme », a indiqué le diplomate onusien, précisant qu’une réunion ministérielle et un sommet des chefs d’État sont attendus d’ici à fin 2025 pour l’officialisation.
Portée par 20 pays, la Grande Muraille Verte vise à restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées entre le Sénégal et Djibouti. Le Togo, notamment confronté à la désertification et à l’érosion des sols, voit dans cette adhésion un levier d’adaptation climatique et de développement rural durable.
Le PNUE s’est du reste engagé à soutenir le pays d'Afrique de l’ouest, tant financièrement que techniquement, pour structurer un programme national d’activités de restauration.
Au Togo, le ministère de l’Économie et des Finances met en garde contre une campagne frauduleuse diffusée ces derniers jours sur les réseaux sociaux.
Il s’agit d’une fausse note, datée du 25 mai 2025 et attribuée au ministère, qui annonce le lancement de « sessions d’investissement en ligne » en lien avec un prétendu tableau des niveaux d’investissement.
Dans un communiqué officiel, l’institution publique dément catégoriquement en être à l’origine et dénonce une tentative manifeste d’escroquerie numérique visant à tromper les citoyens. Le ministère rappelle que ses communications passent uniquement par des canaux officiels, notamment les médias publics.
Le ministre de tutelle, Georges Barcola, invite la population à la plus grande vigilance face à ces pratiques malveillantes et prévient que les auteurs s’exposent à des poursuites judiciaires.