La Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) a annoncé une série d’interruptions programmées de la fourniture d’électricité dans plusieurs quartiers de Lomé et ses périphéries.
Ces coupures sont prévues à compter de ce jeudi 22 au dimanche 25 mai 2025, et sont liées à des travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages sur le réseau.
Selon le calendrier diffusé par la compagnie, les interruptions auront lieu en journée, entre 8h30 et 16h, en fonction des zones. Les quartiers concernés incluent Zogbétonou, Adjougba, Adidogomé, ainsi que des secteurs stratégiques comme la Cité OUA 2000 ou le quartier Bassin d’eau. Le dimanche, une coupure prolongée de près de huit heures est prévue à H61 Victago.
Dans la foulée, la CEET appelle les populations à la prudence et recommande la déconnexion des appareils sensibles durant les plages horaires concernées.
Ayi Renaud Dossavi
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Au Togo, les frais de cautionnement pour les candidats aux élections locales prévues le 10 juillet 2025 sont réduits de 50 %. La décision, annoncée le mercredi 21 mai 2025, a été prise par le Président du Conseil, Faure Gnassingbé.
Ainsi, la caution initialement fixée à 50 000 FCFA par candidat est ramenée à 25 000 FCFA. Celle des femmes, qui s’élevait déjà à 25 000 FCFA, est désormais fixée à 12 500 FCFA, pour toute candidature aux conseils municipaux.
Cette mesure intervient à la suite d’une recommandation formulée par le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie traditionnelle, à l’issue d’un processus consultatif conduit dans le cadre du Cadre permanent de dialogue et de concertation (CPDC), impliquant les différentes composantes de la société togolaise.
L’objectif affiché est de favoriser une plus grande participation des femmes et des jeunes, catégories encore sous-représentées dans les instances locales en fin de mandat. Les autorités espèrent ainsi renforcer la dynamique de décentralisation engagée ces dernières années, en rendant le processus plus inclusif, indique-t-on.
Dans le même élan, les partis politiques ont exprimé le souhait d’une revalorisation de l’enveloppe dédiée au financement public de la campagne électorale, actuellement fixée à 500 millions FCFA. À ce jour, aucune suite officielle n’a été donnée à cette requête.
Esaïe Edoh
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La commune Agoè-Nyivé 4 dispose désormais d’un complexe sportif moderne, érigé dans le cadre de la troisième phase du Projet Environnement Urbain de Lomé (PEUL III). Financé à hauteur de 750 millions FCFA par l’Agence Française de Développement (AFD), l’ouvrage a été officiellement remis aux autorités communales le mercredi 21 mai 2025 par le District Autonome du Grand Lomé (DAGL), maître d’ouvrage du projet.
Implantée sur une superficie d’un hectare et demi, cette nouvelle infrastructure publique compte plusieurs terrains de sport (volleyball, handball, basketball, tennis), des espaces polyvalents destinés à accueillir des spectacles, des expositions et divers événements communautaires, ainsi que des équipements dédiés à la gymnastique, des pistes de course, des aires de saut, des aires de jeux pour enfants et des bâtiments administratifs comprenant une direction, un magasin et une infirmerie.
Selon les autorités du DAGL, le complexe vise à promouvoir la pratique du sport chez les jeunes, tout en renforçant la cohésion sociale au sein des communautés locales. Il s’inscrit dans une approche d’amélioration du cadre de vie, reposant sur les principes du développement durable, de la promotion de la santé et du renforcement du lien social.
« Reconnaissant le sport comme un vecteur d’intégration sociale par excellence et un pilier éducatif majeur, le District accompagne plusieurs actions sportives sur l’ensemble de son territoire, en collaboration avec les organisations de la société civile et les fédérations sportives », a indiqué la gouverneure du DAGL, Zouréhatou Kassah-Traoré.
L’ambassadeur de France au Togo, Augustin Favereau, pour sa part, a salué l’initiative, soulignant la portée sociale et environnementale du projet. « Nous plaçons l’humain, l’environnement et l’inclusion par le sport au cœur de notre action. Avec nos partenaires de l’Union européenne, nous réaffirmons notre volonté commune de soutenir ce type de projets », a-t-il déclaré.
Un complexe similaire, également financé dans le cadre du PEUL III, est déjà opérationnel dans la commune Golfe 1, toujours sous la coordination du District du Grand Lomé.
Esaïe Edoh
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Au Port autonome de Lomé (PAL), les usagers peuvent désormais payer leur ticket d'entrée par Mobile money. Ceci, grâce à un système de paiement mobile opérationnel via deux plateformes partenaires : Mixx by YAS et Coris Money.
Cette innovation, pilotée par le ministère chargé de la protection côtière, devrait permettre de simplifier les formalités administratives et de renforcer la transparence dans la gestion portuaire.
Concrètement, les usagers peuvent désormais régler leur droit d’entrée via leur téléphone portable, en se rendant à un kiosque du port. Après avoir communiqué leur numéro, ils reçoivent une notification sur leur mobile pour valider la transaction. En retour, un ticket numérique est généré et conservé sur l’appareil, en plus du ticket papier traditionnel. « Même si vous perdez le ticket physique, vous avez tout sur votre téléphone », rassure Catherine Savery, directrice de Mixx By Yas.
Abdel Biyao, directeur de la banque digitale chez Coris Bank, souligne pour sa part la rapidité et la sécurité de ce système, qui permet « un paiement fluide en moins de trois minutes ».
Pour le contre-amiral Fogan Kodjo Adegnon, directeur général du port, « cette opération marque un tournant stratégique vers un port plus compétitif et en phase avec les standards internationaux ».
La réforme est le dernier développement d’une série d’actions visant à digitaliser les services portuaires et à fluidifier les échanges, amorcés depuis 2021. Ces efforts de digitalisation s'annoncent également dans un environnement sous-régional de plus en plus concurrentiel en matière de services portuaires.
Ayi Renaud Dossavi
Au Togo, les acteurs publics redoublent d’efforts pour faciliter l’accès au financement des petites et moyennes entreprises. Mercredi 21 mai 2025, l’Agence nationale de promotion et de garantie de financement des PME/PMI (ANPGF) et la Société des postes du Togo (SPT) ont ainsi officialisé un partenariat, visant à déployer des solutions de financement de proximité sur l’ensemble du territoire.
L’entente, signée par Naka Gnassingbé De Souza (ANPGF) et Kwasi Kwadzo Dzodzro (SPT), permettra notamment d’utiliser le maillage territorial dense de la Poste comme canal opérationnel de déploiement des financements.
Cette approche vise à toucher plus efficacement les entrepreneurs, en particulier dans les zones rurales souvent peu desservies par les circuits financiers traditionnels.
Les deux institutions entendent renforcer la fluidité de la chaîne d’accompagnement (de l’identification des porteurs de projets jusqu’au suivi post-financement) ; ceci, tout en améliorant les taux de remboursement.
Créée en il y a près de 20 ans, en 2006, l’ANPGF a déjà permis, à fin 2024, de mobiliser 17,5 milliards FCFA au bénéfice de 1400 PME.
Ayi Renaud Dossavi
Au Togo, une enveloppe de 4 milliards FCFA a été allouée aux premiers Conseils régionaux mis en place en début d’année, dans le cadre du processus de décentralisation engagé depuis plusieurs années. L’annonce a été faite ce mercredi 21 mai 2025 par Koumtchané Siangou, Secrétaire technique de la commission de gestion du Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT), à l’occasion d’une rencontre avec la presse locale.
Ce financement, mobilisé à travers le FACT, vise à accompagner la mise en service effective des Conseils régionaux. Il sert notamment à couvrir les premières dépenses liées à leur fonctionnement, notamment les salaires du personnel, les indemnités des conseillers, ainsi que les frais liés à l’installation des premières administrations régionales décentralisées.
Au-delà des charges de fonctionnement, ces ressources permettront de lancer les premiers investissements structurants dans les régions. Ces projets devraient contribuer au développement économique local, conformément à la vision gouvernementale de faire des territoires, des pôles de croissance.
Les fonds (4 milliards FCFA) représentent un appui de l’État, appelé à être complété par les ressources propres des collectivités territoriales, ainsi que par les concours des partenaires techniques et financiers (PTF).
Notons que depuis l’entrée en fonction des conseils régionaux, une part du FACT leur est spécifiquement réservée. Pour l’exercice 2025, le fonds bénéficie d’une dotation de 10 milliards FCFA du budget national. À ce financement étatique s’ajoutent les ristournes versées par l’Office togolais des recettes (OTR), ainsi que les contributions des partenaires internationaux.
Esaïe Edoh
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Lancée en mars dernier, la plateforme Togo Trade Portal fait actuellement l’objet d’une campagne nationale de vulgarisation. L’initiative, pilotée par le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, vise à promouvoir une meilleure appropriation de cet outil numérique par les opérateurs économiques.
La campagne, démarrée le mardi 20 mai à Lomé, a ciblé dans un premier temps les acteurs de la filière soja. Elle s’articule essentiellement autour de sessions de sensibilisation et de formation, avec pour objectif de familiariser les opérateurs économiques à l’usage de la plateforme.
Le @CommercegouvTg lance la campagne nationale de vulgarisation du portail de facilitation des échanges au Togo (Togo Trade Portal)
— Ministère du Commerce - TOGO (@CommercegouvTg) May 20, 2025
➡ https://t.co/fNvcvF9wLw#Denyigban#Togo??#AMITogo#TogoTradePortal pic.twitter.com/L47K76D4hK
Concrètement, les participants bénéficient d’une présentation détaillée des procédures d’importation, d’exportation et de transit des produits stratégiques, telles que décrites sur le portail. L’objectif, selon le ministère, est de leur permettre de mieux comprendre les démarches commerciales et d’en maîtriser les différentes étapes.
En effet, le portail Togo Trade Portal met à disposition des données fiables et actualisées sur l’environnement commercial national. Il centralise les lois et réglementations en vigueur, les formulaires requis, les frais applicables, et permet de réaliser plusieurs démarches administratives sans déplacement physique.
Développée en partenariat avec le Centre du commerce international, dans le cadre du projet « AMI Commerce Togo » (Accès aux Marchés Internationaux), la plateforme s’inscrit dans une dynamique de transparence et de facilitation des échanges.
Notons que cette campagne de vulgarisation s’étendra sur un peu plus d’une semaine et concernera les opérateurs économiques de plusieurs filières, sur l’ensemble du territoire national.
Esaïe Edoh
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A Lomé, le Golfe 7 vient de lancer l’élaboration de son Plan de Développement Communal (PDC). Les travaux ont démarré mardi 20 mai, dans le contexte d’un atelier réunissant les principaux acteurs locaux, dont les élus locaux, la société civile et les partenaires techniques ainsi que des experts. Objectif : doter le territoire d’un cadre stratégique participatif et budgétisé pour les cinq prochaines années.
« Notre ambition est de bâtir une collectivité résiliente, solidaire et tournée vers un développement durable », a déclaré Aimé Dikounou, maire de Golfe 7, à l’ouverture des travaux.
Le PDC couvrira neuf domaines clés définis par la loi sur la décentralisation, notamment l’urbanisme, l’environnement, l’assainissement, l’eau, l’éducation, ou encore la gouvernance participative.
Selon le consultant Paul Amégakpo, le diagnostic participatif, pierre angulaire de la démarche, permettra d’identifier les priorités locales, d’en évaluer les coûts et de formuler des programmes accompagnés de mécanismes de suivi-évaluation.
Une fois validé, le document servira non seulement de boussole pour les investissements publics et privés, mais aussi d’outil de mobilisation des ressources et d’amélioration du cadre de vie des populations.
Notons que ces travaux s’inscrivent dans le cadre du Projet d’Appui au Dialogue entre Citoyens et Élus sur les Politiques Publiques dans la Commune de Golfe 7 (PADCEP-Golfe7), soutenu financièrement par l’Union Européenne (UE).
Pour rappel, la Commune du Golfe 7, dite “Aflao Sagbado”, est une collectivité territoriale du Grand Lomé, composée de vingt-six villages. Elle est située au nord-ouest de la ville de Lomé et est caractérisée par une population cosmopolite d’un peu plus de 100 000 habitants.
Avec ce processus d’élaboration, Golfe 7 rejoint les 63 communes déjà dotées d’un PDC au Togo, dans un contexte où les autorités et leurs partenaires poussent à une planification territoriale rigoureuse et à une responsabilisation accrue des collectivités locales.
Ayi Renaud Dossavi
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Six pays membres du Comité des pêches du Centre-Ouest du Golfe de Guinée (CPCO), à savoir le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Libéria et le Nigeria, sont réunis depuis lundi 19 mai 2025 à Lomé, pour intensifier leur coopération et enrayer la pêche illicite.
Les travaux qui s’achèvent ce mercredi 21 mai visent à créer une concertation autour de ce défi qui mine les économies et fragilise la sécurité alimentaire des communautés côtières, dans cette région parmi les plus poissonneuses du continent.
En effet, l’exploitation illégale des ressources halieutiques par des navires souvent étrangers entraîne des pertes économiques importantes, la destruction d’emplois et une dégradation accélérée des écosystèmes marins. Face à la pression croissante, les États membres du CPCO entendent instaurer une réponse concertée et durable.
Parmi les mesures phares discutées à Lomé, la création d’un registre régional des navires autorisés, outil clé pour centraliser les données, harmoniser les contrôles et suivre en temps réel l’activité halieutique. L’instauration d’une période de repos biologique stricte est également envisagée pour préserver les stocks.
« Il était temps d’élaborer un régime régional de pêche basé sur une feuille de route commune », a déclaré Kossi Ahoedo, conseiller au CPCO.
A cet égard, le Togo, pays hôte, veut jouer un rôle moteur dans la dynamique. Ceci, en misant notamment sur la coopération, afin de garantir la durabilité économique de ses zones côtières.
Ayi Renaud Dossavi
L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP Togo) a accueilli la semaine dernière, une délégation de l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications, des Technologies de l’Information et de la Communication et des Postes (AMRTP). Au cœur de cette mission, le partage d’expériences en matière de gouvernance de la qualité des services de télécommunication.
A Lomé, les échanges ont porté sur le Système de Management de la Qualité (SMQ) mis en œuvre par l’ARCEP Togo. Ce système, déployé avec succès, a été certifié en septembre 2023, puis audité en septembre 2024.
Conduite par son Secrétaire exécutif, Abdoulaye Coulibaly, la délégation malienne a pu s’imprégner des bonnes pratiques adoptées par son homologue togolais en matière de planification, de pilotage et d’amélioration continue des processus internes, dans une logique d’efficacité organisationnelle.
Les deux régulateurs ont, dans la foulée, annoncé leur engagement de faire évoluer l’accord bilatéral existant entre le Mali et le Togo, afin d’en garantir l’application intégrale. Cette évolution vise notamment à renforcer les conditions de mobilité entre les deux États et à soutenir l’intégration sous-régionale, dans une dynamique de coopération technique et de renforcement mutuel des capacités institutionnelles.
Cette démarche malienne pour apprendre des expériences du Togo est similaire à d’autres déjà entreprises par des pays voisins. Ce qui marque une reconnaissance de l’évolution de la gouvernance et de la gestion du marché des télécommunications du pays côtier.
Esaïe Edoh
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