Togo First

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Au Togo, à quelques semaines des élections municipales prévues cette année 2025, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) officialise les modalités d’accréditation des organisations souhaitant participer à l’observation du scrutin. 

Dans un communiqué rendu public cette semaine, l’institution électorale précise les critères techniques, administratifs et éthiques à remplir pour être habilité à observer le processus électoral.

Pour obtenir l’accréditation, toute organisation nationale doit justifier d’une expérience avérée dans les domaines électoraux, des droits de l’homme ou de la démocratie, fournir ses statuts, un récépissé de reconnaissance, ainsi qu’une lettre de demande précisant les zones couvertes, les étapes visées et le nombre d’observateurs mobilisés. Elle doit également garantir la neutralité de ses membres, l’absence de conflits d’intérêts et leur totale autonomie financière, surtout au-delà de 200 observateurs.

Chaque observateur, pour sa part, devra prouver son impartialité, ne pas être affilié à un parti politique ni à une structure électorale, s’engager à respecter le code électoral et s’abstenir de toute déclaration publique avant la fin du scrutin. En cas de manquement, la CENI se réserve le droit de retirer l’accréditation, avec effet rétroactif.

Pour les acteurs de la société civile, ce processus représente une nouvelle opportunité de renforcer la transparence électorale et de contribuer à la consolidation démocratique du pays, dans un contexte où ces prochaines municipales revêtent un enjeu majeur. Il s’agira en effet des deuxièmes élections locales depuis 2020, dans un contexte où le pays mise sur la décentralisation pour rapprocher l’administration des citoyens et renforcer la gouvernance locale. Avec 117 communes désormais réparties sur l’ensemble du territoire, ce scrutin permettra de renouveler les conseils municipaux et d’asseoir l’ancrage institutionnel des collectivités territoriales.

Les dépôts de dossiers sont ouverts jusqu’au 20 juin 2025. 

Ayi Renaud Dossavi

Au Togo, l’inflation s’est établie à 2,5 % au mois d’avril 2025, contre 2,7 % en mars. Ce ralentissement, bien que marginal, intervient dans un contexte d’ajustements économiques, où la régulation des marchés agricoles et le ciblage des produits importés semblent jouer leur rôle d’amortisseurs.

Dans le détail, l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) a progressé de 1,0 % en avril par rapport à mars, en raison de la hausse des prix des produits alimentaires (+3,1 %) et des services d’hébergement (+1,4 %). En glissement annuel, l’inflation s’établit à 0,8 %, tirée par la hausse continue des prix alimentaires (+5,2 %), partiellement compensée par la baisse des coûts du transport (-2,0 %).

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Globalement, la dynamique inflationniste reste contenue, malgré les pressions sur les produits alimentaires, notamment les vivriers.

Dans le panier du consommateur, les prix de certains produits alimentaires de base ont fortement augmenté le mois dernier : celui du piment vert a bondi de 124 %, et celui de la tomate locale ronde, de 109 %. S’agissant du prix de l’huile de palmiste, son prix a grimpé de de près de 98 %. À l’inverse, le charbon de bois et l’eau courante affichent des baisses de prix notables sur la même période.

Ayi Renaud Dossavi

L’Assemblée nationale togolaise pourrait adhérer à l’Organisation africaine des comités des comptes publics (AFROPAC). Cette perspective a été évoquée mercredi 14 mai 2025 par la Vice-présidente de l’organisation, Abena Oséi-Asaré, lors d’un entretien avec le président du Parlement togolais, Kodjo Adédzé, en marge de la première conférence sur la dette africaine, organisée à Lomé.

Au cours de cette rencontre, les missions et objectifs de l’AFROPAC ont été présentés à la Représentation nationale. Oséi-Asaré a également souligné la pertinence d’une adhésion du Togo, rappelant le rôle actif joué par la commission des finances de l’Assemblée nationale togolaise dans le cadre des travaux de l’Organisation des comités de finances des pays de l’Afrique de l’Ouest. Selon elle, la participation du Togo à l’AFROPAC renforcerait les actions de l’organisation en matière de contrôle démocratique des finances publiques sur le continent.

La sollicitation a été favorablement accueillie par le président de l’Assemblée nationale qui a annoncé qu’une étude de cette demande sera bientôt initiée. Pour lui, le Togo est un pays engagé en faveur de la transparence budgétaire et de la coopération parlementaire régionale. « Il est grand temps que les parlementaires africains puissent s’unir pour parler d’une même voix », a-t-il déclaré.

Pour rappel, l’AFROPAC regroupe les comités des comptes publics de plusieurs pays africains et vise à promouvoir la bonne gouvernance et la redevabilité dans la gestion des finances publiques. 

Esaïe Edoh

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Face à la crise énergétique qui a frappé le Togo en 2024 et au début de l’année 2025, l'exécutif togolais a injecté 31 milliards FCFA pour réduire le déficit et assurer la continuité de la fourniture d’électricité. L’information a été communiquée récemment par le ministère des mines et des ressources énergétiques.

Concrètement, cette enveloppe a été consacrée au soutien du secteur, afin de limiter les répercussions économiques et sociales de la pénurie d’électricité. En effet, durant plusieurs mois en 2024, puis entre février et avril 2025, le Togo, à l’instar de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, a été confronté à des perturbations d’approvisionnement en énergie, en raison notamment des travaux de maintenance sur le gazoduc West African Gas Pipeline Company (WAPco).

Pour atténuer les effets de cette crise, les autorités togolaises ont eu recours à des combustibles liquides pour alimenter les centrales thermiques, tout en augmentant les importations d’électricité. Cette stratégie a permis d’injecter jusqu’à 35 mégawatts supplémentaires dans le réseau national. Le financement de ces mesures a été assuré grâce à des fonds mobilisés auprès de partenaires financiers, notamment la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).

D’après le ministère chargé de l’énergie, cet effort financier a été réalisé en parallèle aux investissements consacrés à l’objectif de couverture universelle en électricité d’ici à 2030. Plusieurs projets sont en cours pour réaliser cette ambition, indique-t-on.

Notons que pour faire face aux dépenses urgentes du secteur énergétique, le Togo a encore obtenu en mars dernier, un financement de 40 milliards FCFA de la BOAD.

Esaïe Edoh

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Faure Gnassingbé, Président du Conseil togolais, a été désigné mercredi 14 mai 2025 pour représenter l’Afrique auprès des institutions financières internationales dans le cadre des discussions sur la restructuration de la dette du continent. L’annonce a été faite à l’issue de la première conférence sur la dette africaine, qui s’est tenue à Lomé.

Selon les conclusions de cette conférence, le dirigeant togolais mènera, en coordination avec l’Union africaine, des plaidoyers auprès des partenaires financiers internationaux afin d’obtenir une révision des conditionnalités applicables à la dette africaine. Sa mission consistera essentiellement à engager des discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale en vue d’une réduction des coûts des crédits consentis aux pays africains.

« Le président du conseil se chargera de négocier une dette saine pour le continent, c’est-à-dire une dette qui ne soit pas accordée à des coûts prohibitifs. Nous avons besoin de ressources, mais de ressources concessionnelles. Pour cela, il est nécessaire de revoir le mécanisme international de la dette », a déclaré Georges Barcola, ministre togolais de l’économie et des finances, lors de la conférence de presse clôturant le sommet.

Cette mission a été confiée à Faure Gnassingbé en raison de son engagement et de sa vision en matière de gestion de la dette africaine. Lors de son intervention à l’ouverture des travaux, le dirigeant togolais avait appelé à « une ambition africaine collective, qui mette la priorité sur la souveraineté, la solidarité et la stabilité du continent ».

« C’est à nous, Africains, de définir ensemble une doctrine partagée sur la dette, qui nous permette de parler d’une seule voix dans les enceintes internationales. C’est cette voix commune qui pourra contribuer à la réforme de l’architecture financière mondiale », a-t-il déclaré.

Esaïe Edoh

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Au Togo, les tarifs d’électricité connaissent une hausse moyenne de 12,5 % à compter du 15 mai 2025, marquant un tournant dans la politique énergétique nationale. Cette révision tarifaire, la première depuis 2011, intervient dans un contexte de pressions budgétaires croissantes pour la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) dont les coûts de production dépassent largement les revenus générés, explique-t-on.

Selon le ministère des Mines et des Ressources énergétiques, le coût moyen de production a atteint 145 FCFA/kWh en 2024, tandis que le tarif moyen appliqué restait bloqué à 102 FCFA/kWh.

Pour maintenir la fourniture continue d’énergie, l’État a mobilisé plus de 56 milliards FCFA entre 2020 et 2025, et récemment garanti une ligne de crédit de 40 milliards FCFA auprès de la BOAD.

L’ajustement vise à rétablir la viabilité financière de la CEET, tout en préservant une dimension sociale : 1,5 million de consommateurs à faibles revenus continueront de bénéficier d’une réduction de 30 %, et les ménages à revenu moyen verront une hausse contenue.

Les gros consommateurs, quant à eux, contribueront davantage, sans compromettre leur compétitivité.

En parallèle, d’importantes réformes de gouvernance et d’efficacité opérationnelle sont annoncées : réduction des pertes techniques et commerciales, lutte contre la fraude, digitalisation des services, et amélioration de la qualité du service client.

À terme, l’objectif est de réduire les délestages, d’étendre l’accès à l’électricité dans les zones rurales, de porter à 50 % la part du renouvelable dans le mix énergétique et de fournir le service universel d’électricité d’ici à 2030.

Ayi Renaud Dossavi

En poste depuis peu comme Vice-président de la Société financière internationale (IFC) pour l’Afrique, Ethiopis Tafara était à Lomé à l’occasion de la rencontre “Africa Leads”, qui a réuni les acteurs des projets financés par le Groupe de la Banque mondiale en Afrique de l’Ouest et du Centre. Dans cet entretien accordé à Togo First, il revient sur les impacts de l’implantation de l’IFC au Togo, la stratégie d’accompagnement des entreprises locales, les grandes priorités à venir pour l’Afrique de l’Ouest et les positionnements de son institution face aux récentes mutations géopolitiques mondiales.

Togo First : L’IFC a ouvert un bureau au Togo il y a cinq ans. Quels sont, selon vous, les trois impacts les plus marquants depuis cette période d’implantation officielle ?

Ethiopis Tafara : On peut commencer par évoquer l’augmentation significative des investissements réalisés au Togo depuis cinq ans. À l’époque, notre programme était très réduit. Depuis, nous avons investi ou mobilisé environ 186 millions de dollars – un chiffre record. C’est une augmentation majeure, avec un accent sur des secteurs clés comme l’énergie et les télécommunications.
Nous avons investi, par exemple, dans le terminal à conteneurs de Lomé, notre point d’entrée initial. Mais depuis, nous avons aussi investi dans Togocom et Star Garments, une entreprise spécialisée dans la fabrication de vêtements à grande échelle pour l’exportation, comparable à ce qui se fait au Bangladesh.
 Nous avons aussi œuvré pour améliorer l’accès à l’énergie, notamment avec un investissement dans Zener, permettant la construction de terminaux de stockage de propane et de butane.
Nous ciblons des secteurs où le Togo a un avantage comparatif. Nous soutenons les PME qui créent la majorité des emplois. Leur fournir un financement est essentiel. De même, l’énergie, les transports et la logistique sont des priorités – nous avons investi dans Gozem, qui fait un travail remarquable dans la mobilité urbaine.

Climat des affaires et PME

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Togo First : Que retenez-vous de l’expérience togolaise, en particulier sur le climat des affaires, et comment cela influence-t-il votre approche ici et ailleurs ?

Tafara : La leçon principale, c’est l’importance d’un environnement favorable à l’investissement. C’est fondamental pour mobiliser des investissements et développer le secteur privé qui crée des emplois. Ce constat vaut pour tous les pays où nous opérons. C’est pourquoi nous travaillons étroitement avec la Banque mondiale qui collabore directement avec les gouvernements sur les réformes nécessaires pour attirer les investisseurs.

Togo First : Vous avez soutenu des entreprises comme Yatt & Co, Label d’Or et Gozem. Comment adaptez-vous votre stratégie à la structure particulière du secteur privé togolais, notamment en agro-industrie, énergie ou logistique ?

Tafara : On me demande souvent si nous ne soutenons que les grandes entreprises. En réalité, nous investissons dans les grandes et les petites. Ce qui compte, c’est l’impact. Nous cherchons des « champions locaux » qu’on peut accompagner, transformer en exemples pour le marché local, voire en champions régionaux, comme Gozem. Au départ, ils présentaient des vides à combler au regard de nos standards d’accompagnement. Nous les avons aidés à se structurer (gestion environnementale, risques sociaux, etc.), et nous envisageons à terme de plus importants soutiens.
 Nous intervenons aussi sur de grands projets d’infrastructures (ports, routes, énergie). L’important est de garder un équilibre. Nous prenons aussi des participations en capital (equity), en plus de nos prêts, dans les entreprises qui apportent des solutions aux problèmes de développement les plus urgents.

Togo First : Qu’en est-il du soutien aux PME ?
Tafara : Notre organisation n’est pas toujours adaptée pour directement servir le segment des PME qui sont très nombreuses dans les pays où nous opérons. On ne peut pas les accompagner individuellement. On s’appuie sur l’intermédiation des banques et institutions financières locales qui, elles, ont déjà un portefeuille de plusieurs PME à la fois. Cette approche de portefeuille permet non seulement de réduire les risques, mais aussi de toucher bien plus de PME indirectement, de façon plus efficiente.

Togo First : Le financement vert devient essentiel pour notre pays. Comment identifiez-vous les projets à soutenir ?
Tafara : Nous travaillons avec des porteurs de projets d’énergie solaire, éolienne ou hydraulique – les sources d’énergie les plus propres. Mais plus généralement, tous nos projets doivent respecter des normes environnementales et sociales strictes. On évalue leur utilisation des ressources, leur impact environnemental, etc. Presque tout ce que nous faisons est « vert » dans ce sens.
 Nous soutenons aussi la mobilité électrique (e-mobility), utile pour les villes et respectueuse de l’environnement.

Perspectives à venir et tensions géopolitiques

Togo First : Avez-vous des projets phares à venir, ici ou en Afrique de l’Ouest, notamment en matière de financement innovant ?

Tafara : Oui. Je me concentre actuellement sur trois priorités : le financement en fonds propres (equity), qui est plus risqué mais beaucoup plus structurant ; le financement en monnaie locale, car emprunter en devises étrangères est souvent trop risqué pour les entreprises qui génèrent leurs revenus en monnaies locales ; et l’énergie, indispensable au développement.
 Nous poursuivons aussi nos efforts pour renforcer l’autosuffisance du continent : produire localement ce que nous importons, comme les médicaments ou les produits alimentaires.

Togo First: Le Togo entretient désormais des relations solides avec des pays comme la Chine, en tant que partenaires commerciaux et d'investissement. Comment la SFI – généralement perçue comme une institution occidentale – se positionne-t-elle dans cette dynamique Sud-Sud ?
Tafara : Pour nous, la coopération Sud-Sud est une excellente chose. Les pays émergents ont vocation à nouer des liens économiques plus forts entre eux. Non seulement les pays d’Asie, mais aussi les économies africaines de premier plan, investissent dans nos marchés. C’est positif.
 Notre mission (éliminer la pauvreté, créer des emplois) reste inchangée, peu importe les tensions géopolitiques. C’est ce qui nous rend pertinents depuis 80 ans.

Togo First : Avec des tendances isolationnistes aux États-Unis, ne craignez-vous pas une réduction des financements, comme pour l’OMS ou la BAD récemment ?
Tafara : L’IFC n’est pas dépendante des contributions directes de donneurs. Notre bilan à ce jour est robuste et permet de répondre aux besoins en financement de nos clients. Et aucun de nos actionnaires ne s’oppose à la création d’emplois, car elle apporte de la stabilité et réduit les migrations. Notre mission reste « intemporelle ».

Togo First : Un dernier mot ?
Tafara : L’Afrique est à un moment décisif. D’ici à 2050, un quart de la main-d’œuvre mondiale sera africain. Le dividende démographique est une opportunité pour le continent, à condition d’y créer des emplois productifs. Pour ce faire, il faut prioriser non seulement les secteurs incluant les chaînes de valeur agricoles, mais aussi le tourisme, secteur sous-exploité malgré le potentiel du continent.

Interview réalisée par Ayi Renaud Dossavi

 

Au Togo, précisément au Nord, la grande saison des pluies a déjà débuté et devrait se poursuivre avec des précipitations normales à tendance excédentaire entre juin et septembre 2025, a annoncé ce mercredi 14 mai l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET).

Selon les prévisions, la région des Savanes connaîtra des pluies allant d’un niveau normal à excédentaire au cours des mois de juin, juillet et août. Pour les régions de la Kara et Centrale, des cumuls pluviométriques supérieurs aux moyennes saisonnières sont attendus sur la même période. Entre juillet et septembre, cette tendance restera globalement excédentaire à normale dans l’ensemble des zones septentrionales du pays.

Ces perspectives météorologiques auront des répercussions sur le secteur agricole. L’ANAMET recommande ainsi aux agriculteurs et aux populations rurales de privilégier des variétés de cultures améliorées, à cycle court et à haut rendement, mieux adaptées aux conditions climatiques annoncées.

Sur le plan hydrologique, la situation s’annonce plus contrastée. Le bassin de l’Oti pourrait enregistrer des niveaux d’eau excédentaires, avec un risque de débordements et d’inondations. L’Agence appelle donc à la prudence et conseille d’éviter les zones inondables. À l’inverse, le bassin supérieur du fleuve Mono pourrait faire face à un déficit hydrique.

D’après l’ANAMET, ces prévisions restent susceptibles d’évoluer en fonction des variations des conditions météorologiques.

Esaïe Edoh

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Au Togo, le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale forme ses nouveaux agents à la traçabilité des produits. En effet, depuis mardi 13 mai 2025, une soixantaine de nouveaux fonctionnaires recrutés affectés au ministère suivent une formation intensive sur le marquage sécurisé des produits et les outils de contrôle réglementaire ; ceci en vue de mieux lutter contre la circulation de produits non conformes et protéger les consommateurs.

La session de trois jours, organisée avec l’appui technique de SICPA S.A, s’inscrit dans le processus de renforcement des capacités des services du ministère, conformément aux orientations de la ministre de tutelle, Rose Kayi Mivedor-Sambiani. 

« Il faut que les fonctionnaires stagiaires soient sérieusement aguerris sur certains modules », a expliqué Atekpe Makiliwè, directeur du commerce intérieur et de la concurrence.

Le programme alterne modules théoriques sur la solution automatisée de marquage (SAM), actuellement déployée au Togo et des exercices pratiques sur le terrain. Les agents apprendront à identifier les produits soumis au marquage, à vérifier la validité des vignettes de sécurité, et à utiliser les outils de détection dans les marchés et supermarchés.

À terme, cette montée en compétence devrait contribuer à renforcer l’efficacité des contrôles, à fiabiliser les chaînes de distribution et à soutenir une concurrence saine.

Au Togo, le gouvernement, en partenariat avec l’Organisation internationale du travail (OIT), a lancé cette semaine (lundi 12 mai 2025) à Lomé, le projet HIMO (Haute intensité de main-d’œuvre), une initiative centrée sur la création d’emplois temporaires pour les populations vulnérables.

L’initiative, visant à soutenir l’emploi et à renforcer la cohésion sociale dans cette localité, intervient dans un contexte sécuritaire encore fragile.

Dans le détail, le dispositif prévoit, sur une durée de 12 mois, la réalisation de travaux communautaires à forte intensité de main-d’œuvre : entretien de pistes rurales, reboisement, chantiers publics et formations pratiques à destination des jeunes, des femmes et des personnes déplacées.

L’approche vise à générer un revenu immédiat tout en stimulant une insertion professionnelle durable.

« Le projet HIMO se veut une réponse concrète, adaptée aux réalités locales, pour restaurer l’espoir dans les communautés, créer un tissu économique de proximité et renforcer la résilience face aux difficultés du quotidien », a déclaré Jacques Alandja, directeur de cabinet du ministère en charge du Travail.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’urgence pour la région des Savanes (PURS), lancé pour appuyer les populations vulnérables du nord du Togo.

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] t o g o f i r s t . c o m

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