Togo First

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Le Togo fait son entrée sur la scène internationale de l’architecture avec un pavillon national à la 19e Biennale d’Architecture de Venise, qui se tient du 10 mai au 23 novembre 2025. Cette participation est une première historique pour le pays, qui met en lumière la richesse et la diversité de son patrimoine bâti, sous le thème “Considering Togo’s Architectural Heritage”.

Le pavillon, installé à Squero Castello, explore un siècle d’histoire architecturale togolaise à travers un prisme afrocentrique. L’exposition togolaise, organisée par le ministère en charge de l’Économie numérique et portée par Sonia Lawson, directrice du Palais de Lomé, est le fruit du travail de Studio NEiDA, cofondé par l’architecte Jeanne Autran-Edorh et la commissaire Fabiola Büchele.

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Pour l’occasion, la scénographie retrace les pratiques vernaculaires comme les Tatas Tamberma du nord Togo, les habitations troglodytes de Nôk, ou encore l’architecture afro-brésilienne héritée des anciens esclaves revenus du Brésil. L’exposition présente aussi les bâtiments modernistes post-indépendance encore en usage, tels que l’Hôtel Sarakawa, les banques de la BOAD et de la CEDEAO, mais aussi des édifices en déclin ou en restauration comme l’Hôtel de la Paix ou le Palais des Congrès.

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« Ce patrimoine bâti – parfois ingénieux, parfois excentrique – est un guide puissant pour penser une architecture future, contextualisée et adaptée au climat », explique Studio NEiDA.

Avec cette participation, le Togo rejoint ainsi les 65 pays présents à Venise cette année, en concurrence pour le prestigieux Lion d’Or, prix de l’événement.

Ayi Renaud Dossavi

L’Université de Lomé (UL) pourrait accueillir, prochainement, un centre de langues des affaires et une école de commerce, deux structures destinées à renforcer le lien entre formation universitaire et secteur privé. Ces projets, portés par la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT), ont fait l’objet d’échanges, le mercredi 7 mai 2025, entre le président de l’Université, Adama Kpodar, et le président de la Chambre, José Syménouh.

À travers la création de ces deux institutions, la Chambre de commerce entend favoriser une meilleure adéquation entre les compétences acquises à l’université et les besoins du marché du travail, dans un contexte de transformation économique nationale et d’ouverture internationale croissante, indique-t-on. Dans cette dynamique, le centre de langues des affaires proposera des formations en langues étrangères, notamment en anglais et en chinois, à destination des opérateurs économiques, des étudiants et des jeunes professionnels. 

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Ces enseignements viseront une application directe dans les domaines du commerce, de la négociation, de la coopération internationale ou encore des relations d’affaires. L’objectif est d’outiller les acteurs du tissu économique local, facilitant ainsi leur intégration dans les échanges internationaux et de renforcer leur compétitivité dans un environnement globalisé.

L’école de commerce, quant à elle, proposera des programmes axés sur la pratique et l’innovation. Les formations envisagées couvriront le management, la finance, le commerce international ou encore la transformation numérique, et incluront des stages en entreprise ainsi que des dispositifs d’immersion dans le monde professionnel. Il s’agira, selon les promoteurs du projet, de former une nouvelle génération d’entrepreneurs et de cadres dotés de compétences opérationnelles, capables d’accompagner les mutations économiques en cours dans le pays.

Une signature de protocole d’accord entre les deux institutions est attendue dans les prochains jours. Elle marquera, selon les responsables des deux parties, une étape déterminante dans la réforme de l’enseignement supérieur au Togo. L’Université de Lomé et la Chambre de commerce réaffirment, ce faisant, leur volonté de contribuer à la construction d’une économie fondée sur le savoir, l’innovation et la compétence. 

Esaïe Edoh

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Au Togo, la phase 3 du Programme Équité, une initiative portée par Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF), en partenariat avec l’Agence Française de Développement (AFD) et le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), a démarré lundi 06 mai 2025. Doté d’un budget de 8 millions d’euros sur quatre ans, le programme est déployé simultanément au Togo, au Bénin, au Ghana et en Côte d’Ivoire.

L’objectif est d’améliorer les revenus et les conditions de vie des petits producteurs, en misant sur trois leviers majeurs : le développement des filières certifiées équitables, la transition agroécologique, et la professionnalisation des coopératives agricoles.

« Il est important d’accompagner les acteurs, surtout les petits producteurs, à mieux vivre de leur métier dans un contexte où de nouvelles réglementations internationales s’imposent, notamment sur la déforestation et le travail des enfants », a souligné Komlan Edem Akomola, responsable du programme pour l’Afrique de l’Ouest.

Des dispositifs de formation seront déployés avec des institutions comme l’ANADER, afin de former plusieurs centaines de techniciens dans les coopératives sur des pratiques comme l’agroforesterie, la traçabilité et l’utilisation de bio-intrants.

Le programme s’appuie sur les résultats des phases 1 et 2, et ambitionne de porter à l’échelle les innovations testées localement. Selon Kossi Djifa, directeur de la production agricole au ministère de l’Agriculture, « ce programme complète les efforts du gouvernement pour faire de l’agriculture un moteur de croissance inclusive ».

Ayi Renaud Dossavi

Au Togo, le délai de dépôt des états financiers sur sa plateforme électronique, le Guichet unique de dépôt des états financiers (GUDEF), est prorogé au 11 mai 2025 pour les personnes morales autres que les sociétés et compagnies d’assurances et de réassurances et au 22 mai pour les entités à but non lucratif (EBNL). Cette prorogation a été annoncée par l’Office togolais des recettes (OTR) qui a publié un communiqué à cet effet en début de semaine.

L’administration fiscale togolaise justifie cette prorogation par la volonté de permettre aux entités concernées de mieux se familiariser avec l’outil numérique déployé pour la transmission dématérialisée des états financiers. Pendant cette période exceptionnelle, l’OTR a indiqué que les pénalités d’assiette habituellement appliquées en cas de retard ne seront pas mises en œuvre. 

Toutefois, cette mesure ne concerne pas les sanctions liées aux défaillances dans la déclaration ou le paiement du solde de liquidation des impôts, exigible à la date butoir initiale de dépôt des états financiers. Le commissaire général de l’OTR, Kokou Tchodie, a mis l’accent sur ce point afin d’éviter toute confusion.

Notons que la digitalisation du dépôt des états financiers a été introduite en février 2023 avec la mise en service du GUDEF. Cette plateforme permet aux opérateurs économiques de soumettre leurs documents comptables de manière dématérialisée, sans se rendre physiquement dans les bureaux de l’administration fiscale.

Esaïe Edoh

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Au Togo, les candidatures en vue des élections municipales prévues le 10 juillet 2025 seront reçues du 20 au 29 mai, a annoncé la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un communiqué publié le mercredi 7 mai. L’invitation s’adresse aux partis politiques, aux regroupements de partis ainsi qu’aux candidats indépendants.

Les conditions d’éligibilité sont rappelées dans le même document. Les postulants doivent être de nationalité togolaise, être âgés d’au moins vingt-cinq ans à la date de dépôt de leur dossier, jouir de leurs droits civils et politiques, savoir lire, écrire et s’exprimer en langue officielle. Ils doivent également résider sur le territoire national depuis au moins six mois et ne pas être frappés d’inéligibilité.

Le mode de scrutin retenu pour ce scrutin municipal est celui de la représentation proportionnelle à la liste bloquée. De fait, « les conseillers municipaux sont élus au suffrage universel direct, au scrutin de liste bloquée à la représentation proportionnelle. Chaque liste comporte un nombre de candidats supérieur au nombre de sièges à pourvoir dans la proportion d’un quart. Les candidats sont déclarés élus selon l’ordre de présentation sur la liste », précise le président de la CENI, Dago Yabre.

Les formulaires nécessaires à la déclaration de candidature ainsi qu’à la transmission des dossiers seront disponibles à partir du lundi 12 mai dans les différents sièges des Commissions électorales locales indépendantes (CELI). Le dépôt d’un dossier incomplet entraînera automatiquement son rejet, a prévenu la CENI. 

Une fois le dossier enregistré, un récépissé provisoire sera remis au déposant. Le récépissé définitif, quant à lui, sera délivré par la CENI au candidat tête de liste sur présentation de la quittance de paiement du cautionnement.

Rappelons que pour encourager la participation des femmes à la vie politique locale, les autorités ont introduit une mesure incitative. Le montant du cautionnement a été fixé à 50 000 FCFA par candidat, mais ramené à 25 000 FCFA pour les femmes, soit la moitié du montant exigé pour leurs homologues masculins.

Esaïe Edoh

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Au Togo, le centre Unipod de l’Université de Lomé accueille cette semaine, la 11e édition de la Journée de l’Internet Society (ISOC-Togo), avec un forum centré sur la gouvernance de l’Internet et les enjeux du numérique dans un contexte de transition technologique accélérée, en particulier autour de l’intelligence artificielle.

 L'événement qui se déroule sur plusieurs jours depuis lundi 05 mai 2025, réunit plus de 80 participants issus du secteur public, du secteur privé, du monde académique et de la société civile.

Au cœur des activités, on compte une école nationale sur la gouvernance de l’Internet, un forum des jeunes et des simulations de négociation multiacteurs. « Ce forum est unique car il réunit, sur un pied d’égalité, tous les acteurs de l’écosystème numérique pour réfléchir à l’avenir numérique du pays », a souligné Vitus Emmanuel Agbenowossi, président d’ISOC-Togo.

Les échanges ont porté notamment sur les infrastructures numériques, les politiques publiques, la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’impact des réseaux sociaux, ainsi que les opportunités pour les jeunes dans la révolution numérique. À terme, l’objectif affiché est que le Togo devienne un acteur à part entière de cette quatrième révolution industrielle.

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« Nous avons formé des juristes, ingénieurs et décideurs aux fondements techniques et stratégiques de l’Internet, pour que demain, ils soient les architectes d’un numérique souverain et inclusif », a déclaré Agbenowossi.

Les enjeux de l’IA et des nouvelles technologies sont, du reste, pérennes pour l’organisation. La dixième édition du Forum sur la gouvernance de l'Internet, en 2024, abordait également les questions d’innovation de rupture et d’IA au Togo, avec notamment la participation d’experts, d’universitaires, d’économistes et de décideurs togolais.

Notons que quelques semaines avant ces travaux, l’ISOC-Togo avait également réuni les acteurs et les jeunes étudiants autour de l’intégration des langues nationales dans le système mondial de nommage sur Internet, encore largement dominé par le script latin.

Dans la foulée, dans ses efforts de réduction des inégalités d’accès au numérique au Togo, l’ISOC-Togo annonce également le lancement prochain d’un premier réseau Internet communautaire à Atti Akakpé, une localité située à 60 km au nord-ouest de Lomé, encore non connectée à la fibre.

Ayi Renaud Dossavi

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Le Togo intensifie ses efforts visant à enrayer les menaces sanitaires d’origine animale. Vingt professionnels de la santé animale suivent depuis lundi 05 mai 2025, une formation à Kpalimé pour mieux prévenir et contenir les épizooties de grippes aviaire et porcine.
L’initiative, soutenue par la FAO via son programme ISAVET, vise à renforcer la résilience des systèmes vétérinaires à l’échelle locale.
« Une bonne gestion des crises animales à la base améliore la sécurité alimentaire, stabilise les revenus des éleveurs et prévient les risques sanitaires pour l’ensemble de la population », relève Dr Lamboni Matéyendou, Secrétaire général du ministère en charge de l’Élevage. Il s’agit donc de maîtriser ces épidémies animales pour protéger non seulement les troupeaux, mais aussi l’économie vivrière et la santé publique.
La formation se déroule en deux phases : un tronc théorique de quatre semaines, scindé en deux sessions, suivi d’un stage de terrain de trois mois. Accompagnés par des mentors, les techniciens appliqueront leurs acquis dans leurs localités respectives.
« À terme, l’objectif est de bâtir un réseau national de vigies vétérinaires capables de détecter rapidement les foyers de maladies et d’intervenir efficacement », souligne Diwa Oyetunde, chargé de programme à la FAO Togo.

Le Togo et le Bénin préparent un nouveau projet de gestion concertée des eaux du bassin du Mono. Un projet socio-économique est en cours de formulation, avec pour objectif de doter la zone d’un système de gestion intégré, capable de répondre aux défis environnementaux, agricoles et hydriques des deux rives. L’initiative est appuyée par l’Union européenne (UE). 

Une première réunion s’est tenue à Lomé cette semaine entre les autorités togolaises et une délégation de l’UE. « Il s’agit d’identifier les meilleures approches pour la mise en œuvre d’un projet durable, autour de l’Autorité du bassin du Mono », a précisé Mila Aziablé, ministre togolaise en charge de l’Eau. Les ministères sectoriels (agriculture, énergie, mines, environnement) ont été mobilisés pour approfondir les diagnostics.
Le projet ciblera notamment la gouvernance locale, la lutte contre les inondations, la préservation des ressources en eau, la limitation de la dégradation environnementale et la production de données fiables sur le bassin.

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Selon Sylvia Favret, cheffe d’équipe pour l’investissement durable à l’UE, « il s’agira de prioriser des infrastructures phares, autour desquelles s’articuleront les renforcements de capacités et les autres appuis techniques. »

Dès lundi, une mission analogue sera réalisée à Cotonou avec les équipes béninoises, dans le cadre de ce projet.
Le bassin du Mono est une zone hydrographique partagée entre le Togo et le Bénin, couvrant environ 24 300 km² (dont 88 % au Togo). Traversé par un fleuve de 467 km, il joue un rôle clé dans l’agriculture, la pêche, l’approvisionnement en eau et l’énergie (notamment via le barrage de Nangbeto). Si son climat favorise une riche biodiversité, il est néanmoins confronté à plusieurs défis, comme les inondations, la pollution et la pression démographique. C’est pour y faire face que les deux pays ont mis en place l’Autorité du Bassin du Mono (ABM), créée en 2014.

Ayi Renaud Dossavi

La question de la cherté des billets d’avion en Afrique de l’Ouest est au cœur des débats à Lomé, où se tient depuis mardi 6 mai 2025 une session conjointe des commissions « Infrastructures, énergie et mines » et « Agriculture, environnement et ressources naturelles » du parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Durant cinq jours, parlementaires et experts du transport aérien sont appelés à formuler des recommandations concrètes pour faire baisser durablement les coûts du transport aérien, considérés comme un frein majeur à l’intégration régionale.

Réunie autour du thème : « Le transport aérien comme moyen d’intégration des peuples ouest-africains : stratégies de réduction des coûts des billets d’avion », la rencontre ambitionne d’identifier les blocages structurels et fiscaux qui pèsent sur le prix des billets, dans une région où les liaisons aériennes sont souvent plus coûteuses qu’entre continents. Cette démarche des parlementaires est motivée par un constat partagé : le prix des billets dans la sous-région reste prohibitif, entravé par une fiscalité jugée excessive, des taxes aéroportuaires élevées, une fragmentation persistante du marché aérien ouest-africain et l’application incomplète des engagements pris dans le cadre de la Déclaration de Yamoussoukro sur la libéralisation du ciel africain. 

Ces obstacles, cumulés, pèsent sur la mobilité des citoyens, freinent la circulation des biens et des services, et compromettent les ambitions d’intégration économique de la CEDEAO. « Le transport aérien est un levier incontournable du développement économique et de l’intégration sous-régionale. Il favorise les échanges commerciaux, stimule le tourisme, renforce les liens culturels et sociaux, et contribue à la croissance de nos économies », a souligné Hadja Mémounatou Ibrahima, présidente du parlement communautaire à l’ouverture des travaux.

Au cours de l'assise de Lomé, les parlementaires envisagent de proposer un ensemble de mesures visant à alléger le poids des taxes et redevances sur les billets, réduire le coût du carburant aérien (l’un des plus élevés au monde en proportion du prix final) et sensibiliser les États membres à la nécessité de faire appliquer les textes régionaux et continentaux relatifs à l’aviation. Un plaidoyer est également prévu à l’issue des travaux afin de relayer ces propositions auprès des gouvernements et des opérateurs du secteur, tout en promouvant une harmonisation progressive des politiques tarifaires au sein de la zone.

Cette dynamique s’inscrit dans le prolongement de l’Acte additionnel adopté en décembre 2024 par la Conférence des chefs d’État de la CEDEAO, relatif à une politique commune sur les redevances aéroportuaires, prévoyant notamment une réduction de 25 % de certaines charges, ainsi que des dispositions sur l’indemnisation des passagers en cas de perturbation. 

Esaïe Edoh

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La 20ᵉ Foire internationale de Lomé (FIL) se tiendra du 28 novembre au 14 décembre 2025. En amont, la 6ème édition de la Foire « Made in Togo » se déroulera du 1er au 10 août. Les dates de ces deux rendez-vous commerciaux ont été rendues publiques le mardi 6 mai, à l’occasion du lancement officiel de leur campagne de promotion, au Centre togolais des expositions et foires (CETEF).

Cette nouvelle édition marque une étape symbolique dans l’histoire de la FIL, qui célèbre cette année ses 40 ans. Lancée en 1985, la manifestation, d’abord biennale, est devenue annuelle et s’est progressivement imposée comme l’un des principaux événements économiques de la région. À l’occasion de cet anniversaire, les organisateurs projettent moderniser l’organisation de la foire à travers le lancement d’une plateforme numérique, baptisée e-FIL, accessible via le site www.e-fil.cetef.tg. Ce nouvel outil vise à digitaliser l’ensemble des procédures liées à l’événement, tant pour les exposants que pour les visiteurs.

Pour Alexandre de Souza, directeur général du CETEF, cette transformation numérique marque une nouvelle étape dans l’évolution de la foire. « La FIL devient une véritable vitrine de l’innovation et du savoir-faire togolais. Le numérique y occupera une place centrale », a-t-il déclaré lors du lancement de la campagne. La plateforme e-FIL permettra ainsi aux exposants de réserver des stands en ligne, aux visiteurs d’acheter leurs billets, de gérer leurs badges d’accès et de programmer des rencontres professionnelles, tant en B2B qu’en B2C. Elle intégrera également un service de mise en relation automatisé, destiné à favoriser les partenariats commerciaux.

L’idée via le paiement sécurisé en ligne, désormais systématisé, est de réduire les fraudes et d’optimiser les flux logistiques autour de l’événement. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de numérisation des pratiques commerciales au Togo, encouragée par les autorités dans un contexte de relance économique post-pandémie et de transformation structurelle du tissu productif. 

Notons que la Foire de Lomé qui se veut une rencontre par excellence des affaires a enregistré lors de sa 19è édition en 2024, un nombre record de visiteurs estimé à 704.000 personnes par les organisateurs.

Esaïe Edoh

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