Togo First

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Lomé, la capitale togolaise, va accueillir du 07 au 09 avril 2025, la première édition du Space Forum Africa. Cette rencontre internationale, portée par African Geospace et la firme TRL Space, portera sur la coopération spatiale.

Au cœur des échanges : la régulation climatique, l’agriculture intelligente, la prévention des catastrophes naturelles et la modernisation des politiques publiques via les technologies spatiales. La rencontre réunira décideurs, chercheurs, entrepreneurs, bailleurs et investisseurs, avec l’ambition affirmée de faire de l’Afrique, un acteur à part entière de la gouvernance spatiale mondiale.

Le forum ambitionne également de poser les jalons d’un partenariat renforcé entre pays africains et acteurs mondiaux, pour faire émerger une industrie spatiale souveraine et durable.

Pour Richard Folly, fondateur d’African Geospace, l’espace est un levier de développement pour les économies africaines. À ce titre, la tenue de ce forum à Lomé constitue une nouvelle opportunité stratégique pour le pays, notamment en matière de transformation technologique.

Ayi Renaud Dossavi

Au Togo, la révision des listes électorales en vue des élections municipales de 2025 se tiendra du 7 au 23 avril sur l’ensemble du territoire national. L’annonce a été faite le mardi 1er avril par les autorités à travers un décret présidentiel fixant les modalités de l’opération.

Durant cette période, les citoyens n’ayant pas encore été enregistrés pourront s’inscrire, notamment les jeunes ayant récemment atteint l’âge de 18 ans. L’opération concerne également les électeurs ayant changé de domicile ainsi que ceux ayant égaré leur carte d’électeur, qui pourront mettre à jour leurs informations dans les centres prévus à cet effet.

Conformément aux dispositions en vigueur, le découpage électoral en place servira de cadre à cette révision, indique-t-on. Les centres dédiés seront ouverts quotidiennement de 7 heures à 17 heures, permettant ainsi aux électeurs d’accomplir les démarches nécessaires. 

En amont de cette opération, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a procédé à la formation des acteurs impliqués dans l’actualisation du fichier électoral. Quelque 324 formateurs ont ainsi été formés à Lomé avant de transmettre leurs connaissances à près de 6 000 opérateurs de saisie, chargés de la mise en œuvre sur le terrain.

Cette révision intervient un peu plus d’un an après le dernier recensement électoral, organisé dans le cadre des élections législatives et régionales d’avril 2024. À l’issue de cette opération, la CENI avait enregistré plus de 4,2 millions d’électeurs togolais. 

Esaïe Edoh

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La production avicole au Togo a atteint 38,6 millions de têtes de volailles en 2024, selon les données du ministère en charge de l’élevage, reprises par le Budget citoyen et publiées par le ministère de l’Économie et des Finances. Ce volume correspond aux prévisions des autorités, qui tablaient sur 38 millions de têtes pour l’année.

Cette production marque une nouvelle progression de 8 % par rapport aux 35,7 millions de têtes enregistrés en 2023. 

L’augmentation de la production repose principalement sur la région des Plateaux, qui a fourni 13 millions de têtes en 2024, représentant près de 34 % de l’offre nationale. L’année précédente, cette région avait produit un peu plus de 12 millions de têtes.

Derrière la région des Plateaux, celle des Savanes s’affirme comme le deuxième pôle avicole du pays, avec une production stable de 8 millions de têtes en 2023, un chiffre identique à celui de 2022. Les autres régions contribuent également à l’essor de la filière : la Centrale et la Kara affichent respectivement des productions de 6 et 5 millions de têtes, tandis que la Maritime atteint 4,8 millions.

Pour 2025, la production est attendue à plus de 41 millions de têtes. Hormis les objectifs statistiques, le défi des autorités est de créer une véritable chaîne de valeurs dans la filière avicole.

Esaïe Edoh

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Au Togo, l’Assemblée nationale a clôturé, le 28 mars dernier, sa première session extraordinaire de l’année 2025, convoquée par le Chef de l’État. Cette session, sous la houlette du Président de l’Assemblée, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, a été marquée par l’adoption de sept textes législatifs et d’une résolution, portant sur des thématiques comme la gestion publique, le développement durable ou encore la sécurité.

Sur les plans économique et administratif, les députés ont ainsi validé une réforme du cadre de gouvernance des entreprises publiques, en plus d’un amendement à la loi fondatrice de l’Office Togolais des Recettes (OTR), qui ouvre la voie à des réformes au sein de cette structure en charge de la fiscalité.

En matière de finances publiques, deux lois de règlement budgétaire ont été adoptées pour les exercices 2020 et 2021, faisant le point sur l’exécution des comptes publics sur ces deux périodes. Dans la foulée, le règlement financier propre à l’Assemblée nationale a également été révisé.

Sur le volet sécuritaire, deux textes ont été votés : la prorogation de l’état d’urgence sécuritaire, ainsi qu’une nouvelle loi sur le renseignement, qui a pour but de mieux encadrer la lutte contre les menaces.

Autre point notable de cette série de travaux parlementaires : l’adoption d’une loi sur les changements climatiques. Le nouveau texte engage désormais le pays d’Afrique de l’Ouest dans une gouvernance environnementale plus active.

Notons que la première session ordinaire de l’année s’ouvre ce mardi 1er avril 2025, à la faveur d’une cérémonie qui verra également la participation des membres du gouvernement.

Ayi Renaud Dossavi

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Au Togo, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) appelle les bénéficiaires de cartes AMU (Assurance Maladie Universelle), au nombre de 12000 établies depuis plusieurs mois, à passer effectuer le retrait de ces documents qui leur permettront d’accéder à des prises en charge sanitaire correspondantes. Dans le détail, il s’agit de 11 500 cartes d’assurés actifs et de 541 cartes de retraités.

« Ces cartes sont essentielles pour garantir l’accès rapide et efficace aux soins », a rappelé Ingrid Awadé, Directeur général de la CNSS, le 26 mars dernier.

La CNSS précise également que les assurés peuvent désormais retirer eux-mêmes leurs cartes. Et ce, même si leurs employeurs ne se sont pas encore présentés, à condition de fournir une pièce d’identité valide.

Notons que pour améliorer la couverture AMU, la CNSS a renforcé son dispositif, avec l’ouverture de centres régionaux à Atakpamé et Kara, et déployé des unités mobiles dans les zones reculées. Au siège, des guichets dédiés aux urgences, ententes préalables et pathologies chroniques ont été mis en place.

L’AMU est gérée par l’INAM pour le public, et la CNSS pour le secteur privé.

Ayi Renaud Dossavi

Le Togo et le Burkina Faso pourraient bientôt signer un accord bilatéral de free-roaming, visant à réduire les coûts de communication pour les abonnés en déplacement entre les deux pays. L’annonce a été faite à l’issue d’une mission d’échange conduite par le Dr Pasteur Poda, Président du Conseil de Régulation de l’ARCEP Burkina Faso, à Lomé du 24 au 27 mars 2025.

Au centre des discussions entre les deux autorités de régulation : la transformation digitale du secteur, et en particulier, l’expérience togolaise en matière de régulation par la donnée. Les délégués burkinabè ont notamment visité le centre de supervision de l’ARCEP Togo, qui permet de suivre en temps réel, la qualité des services.

Les deux institutions entendent formaliser leur coopération dans les prochaines semaines par un accord de partenariat.

Notons que, dans la sous-région, le Togo dispose déjà d’un accord de free-roaming avec plusieurs voisins, notamment le Bénin, le Ghana et la Côte d’Ivoire. En ce qui concerne les pays de l’AES, des discussions étaient déjà en cours avec le Mali et le Niger.

Ayi Renaud Dossavi

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Au Togo, l’exécutif a lancé un concours national en vue du recrutement de personnel médical, paramédical, administratif et d’appui. L’initiative, portée par le ministère de la Réforme du Service public, du Travail et du Dialogue social, vise à renforcer les effectifs du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique par l’intégration de 2235 nouveaux agents.

Dans le détail, 202 postes seront attribués au personnel médical, 1420 au personnel paramédical et 613 aux fonctions administratives et d’appui.

D'après l’avis de recrutement publié lundi 31 mars 2025, les candidatures seront reçues entre le 7 avril et le 9 mai 2025. Les postulants pourront déposer leur dossier chaque jour ouvrable, de 7 heures à 17 heures, dans plusieurs centres répartis à travers le pays. 

Dans la capitale, Lomé, les dépôts se feront au cabinet du ministre de la Réforme du Service public, du Travail et du Dialogue social, situé côté plage. À l’intérieur du pays, les villes de Kara et Dapaong accueilleront les dossiers dans leurs directions régionales du travail et des lois sociales.

Si les Togolais, d’âge compris entre 18 et 40 ans sont ceux éligibles, les volontaires, les contractuels et les agents ayant déjà accompli des services validables pour la retraite, peuvent se porter candidats s’ils ont 45 ans. 

Les épreuves écrites se dérouleront le samedi 31 mai 2025. Ce concours s'inscrit dans une dynamique de recrutement précédemment prévue par les autorités togolaises. En effet, l’État prévoit l’intégration de 14120 nouveaux agents en 2025 dans différents secteurs, dans le cadre de sa politique de renforcement des services publics. 

Esaïe Edoh

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La capitale togolaise, Lomé, va accueillir, du 12 au 14 mai prochains, une conférence africaine sur la dette publique. Organisée sous l'égide du Département du développement économique, du tourisme, du commerce, de l'industrie et des minéraux (ETTIM) de la Commission de l'Union africaine (UA), cette rencontre sera placée sous le thème : « Programme de gestion de la dette publique de l'Afrique : restaurer et préserver la viabilité de la dette ». 

La conférence rassemblera des représentants des États membres de l'UA, des décideurs politiques, des experts financiers ainsi que de nombreuses parties prenantes, parmi lesquelles des ministères des Finances, des banques centrales africaines, des communautés économiques régionales, des institutions financières multilatérales et des organisations de la société civile.

Cette initiative vise à favoriser un dialogue collaboratif et à faire émerger des solutions concrètes face aux défis liés à l'endettement du continent. L'un des principaux objectifs de cette rencontre sera d'élaborer une nouvelle version de la position commune africaine sur les réformes de l'architecture financière mondiale, dans l'optique d'atténuer la crise de la dette qui affecte de nombreux pays du continent. 

Il s'agira également d'identifier des mécanismes de financement innovants et de recommander des pratiques permettant de mobiliser de nouveaux fonds, en garantissant la soutenabilité de la dette. Aussi, cette assise de Lomé ambitionne de définir les principes d'une gestion saine de l'endettement public et de formuler des propositions de réformes politiques susceptibles d'assurer la viabilité à long terme des finances publiques africaines.

Dans cette optique, la conférence de Lomé se veut un espace d'échanges et de concertation pour redéfinir les stratégies de gestion de la dette sur le continent. Elle s'inscrit dans une dynamique visant à renforcer la résilience économique des pays africains face aux chocs financiers internationaux et à garantir une croissance durable.

Esaïe Edoh

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Le Togo vient de se doter d’un nouveau cadre juridique en matière de renseignement. Le texte de loi a été adopté à cet effet, à l’unanimité par le parlement, en fin de semaine dernière. Il vise à renforcer l’architecture nationale de sécurité, tout en préservant les droits fondamentaux des citoyens, selon le parlement.

Porté par le gouvernement et soutenu par la commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale, ce cadre répond aux nouveaux défis sécuritaires : terrorisme, cybercriminalité, extrémisme violent, indique-t-on.

Au-delà de l’enjeu sécuritaire, cette loi entend produire un impact économique tangible : amélioration du climat des affaires, prévention des litiges fonciers, réduction des risques économiques liés aux menaces sécuritaires. Elle offre un cadre de surveillance encadrée et responsable, garantissant la protection des populations vulnérables et des infrastructures critiques.

Il s’agit, selon le Colonel Calixte Madjoulba, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, de se doter « d’un cadre juridique moderne, garantissant à la fois une lutte efficace contre les menaces et un strict respect des droits fondamentaux ».

Du point de vue du gouvernement, cette évolution se veut aussi un gage de stabilité pour les investisseurs, ainsi qu’un signal fort sur l’engagement du pays à sécuriser son environnement économique. 

Ayi Renaud Dossavi

Au Togo, le secteur privé a contribué à hauteur de 76,8 % au produit intérieur brut (PIB) national en 2024, selon les données présentées lors de la première réunion 2025 du Comité technique de concertation État-secteur privé, tenue le vendredi 28 mars à Lomé. Ce chiffre, bien qu’en légère baisse par rapport à 2023 (77,1 %), rappelle le rôle structurant du secteur privé dans l’économie togolaise.

Durant les échanges, le ministre de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola, a salué les performances des entreprises privées, qui génèrent près de 98 % des emplois du pays. « Au-delà des apports en matière d’investissement et de fiscalité, c’est la capacité du secteur privé à innover et à proposer des solutions concrètes qui fait de lui un acteur central de notre résilience économique », a-t-il indiqué.

Un dialogue fiscal Etat - Secteur Privé

Parmi les annonces fortes de cette rencontre, la reprise d’un dialogue fiscal structuré entre l’État et le secteur privé est prévue avant le processus budgétaire de 2026. Il s’agit, indique-t-on, d’identifier en amont les points sur lesquels les vues devront s’harmoniser et de garantir une meilleure adhésion du secteur privé aux choix budgétaires.

Dans le cadre des échanges entre secteur public et privé, il est également prévu des actions ciblées, comme des ateliers sur la fiscalité agricole, des formations en comptabilité, et des initiatives de promotion pour les PME.

Des recommandations du secteur privé

La démarche a, du reste, été saluée par les représentants du secteur privé, lors de la rencontre. Yva Badohoun, représentant le secteur privé lors de ces échanges, a par ailleurs énuméré sept recommandations prioritaires pour améliorer durablement le climat des affaires et favoriser un développement économique inclusif. Il s’agit, selon lui : de clarifier le régime fiscal des logiciels importés ; de réévaluer en toute concertation, la taxe sur les entreprises de télécommunications et des technologies de l’information et de la communication (TETIC) ; d’insister sur l’activation immédiate des commissions CAR et CARLD, chargées de garantir des arbitrages fiscaux rapides et équitables ; de nommer leurs membres, avec un calendrier opérationnel clair d’ici à fin juin 2025 ; et de simplifier les procédures douanières pour réduire les coûts et délais liés aux activités commerciales.

Ayi Renaud Dossavi

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