Togo First

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La Chambre de commerce et d’industrie d’Angers (France) et l’ONG internationale Mutualistes Sans Frontières ont annoncé leur intention d’implanter au Togo une école d’opticien-optométriste. Le projet a été présenté aux autorités togolaises au début du mois de mars par l’intermédiaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo).

L’établissement jouera un rôle central dans la formation des professionnels de l’optique, en leur apportant les compétences nécessaires pour évaluer, corriger et améliorer la vision des patients. L’enseignement dispensé combinera théorie et pratique, couvrant des disciplines telles que l’optique, la réfraction, la contactologie et l’anatomie oculaire. L’objectif est de doter les étudiants d’outils indispensables pouvant répondre aux besoins croissants en matière de santé oculaire.

L’implantation de cette école s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités médicales locales et d’amélioration de l’accès aux soins pour la population. Ainsi, en formant des opticiens-optométristes capables de collaborer étroitement avec les ophtalmologistes, l’initiative contribuera à la prévention et à la gestion des pathologies oculaires.

Les chambres de commerce du Togo et d’Angers ont amorcé une coopération qui pourrait s’étendre à d’autres secteurs. Cette collaboration pourrait aboutir à de nouveaux projets visant à renforcer les échanges économiques et la formation professionnelle.

Esaïe Edoh

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Au Togo, l’inscription aux examens du Certificat de fin d’apprentissage (CFA) ainsi que la délivrance du diplôme sont désormais entièrement digitalisées. Le processus accessible sur le portail service-public.gouv.tg a été officiellement lancé à Lomé le mardi 25 mars 2025 par le ministre en charge de la Formation professionnelle, Isaac Tchiakpé. 

Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la modernisation des services publics, est le fruit d’une collaboration entre le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale et le ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, avec le soutien technique de l’Agence Togo Digital (ATD). La mise en place de cette plateforme numérique répond aux attentes exprimées par les artisans lors des différentes concertations organisées avec les autorités, indiquent les autorités.

Cette digitalisation vise à simplifier les démarches administratives et à accélérer le processus d’obtention du diplôme. Avec cette nouvelle procédure, la Direction des examens, concours et certification (DECC) pourra désormais délivrer l’ensemble des diplômes d’une session d’examen dans un délai de six mois après la proclamation des résultats, réduisant ainsi les délais d’attente pour les candidats. 

Pour le ministre Isaac Tchiakpé, cette digitalisation répond à une volonté politique affirmée de moderniser l’administration et d’améliorer la qualité des services aux citoyens. « Cette plateforme est conforme à l’ambition de la feuille de route et à la vision du chef de l’État, qui est de placer la digitalisation au cœur de la stratégie de développement de notre pays. Il s’agit de faire en sorte que l’accès aux services et à la délivrance des documents administratifs soit facilité afin d’améliorer le quotidien de nos concitoyens », a-t-il déclaré.

Le défi des autorités togolaises, est de digitaliser 75% de procédure administrative à fin 2025.

Esaïe Edoh

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Le Togo a clôturé l’année 2024 avec un taux d’accès à l’électricité de 70 %, selon les données communiquées par le ministère des Mines et des Ressources énergétiques. Cette progression de deux points par rapport aux 68 % enregistrés en 2023 et de vingt points depuis 2020, où le taux s’établissait à 50 %, s’inscrit dans la dynamique engagée par les autorités en vue de la couverture universelle à l’horizon 2030. 

Ainsi, l’objectif fixé pour la fin 2024, où les autorités tablaient précisément sur un taux d’électrification de 70 %, a été atteint. Il est porté par la poursuite des projets en cours d'exécution depuis plusieurs années, pour répondre aux besoins énergétiques du pays.

Parmi eux, figurent les programmes d’accès à l’énergie hors réseau solaire, en particulier l’initiative CIZO, le projet d’électrification rurale de 317 localités via des mini-réseaux solaires ainsi que le Projet d’Appui au Volet Social du programme CIZO (PRAVOST). 

Le financement des projets, notamment le Fonds Tinga et Mini-grids phase 2, a également été inscrit à l’agenda 2024. Dans le même temps, les travaux d’extension de la centrale solaire de Blitta ont été poursuivis afin de renforcer la capacité de production nationale et d’améliorer le taux de desserte en énergie.

Dans la perspective de 2025, les autorités togolaises comptent mettre les bouchées doubles notamment accélérant les projets mis en route et en explorant de nouvelles sources de production énergétique. Au titre des initiatives stratégiques, on note la signature d’un accord avec la société américaine Nano Nuclear Energy, portant sur le développement de micro-réacteurs nucléaires destinés à la production d’électricité. Pour encadrer cette évolution et garantir une exploitation conforme aux normes en vigueur, la création d’une Commission de l’énergie atomique du Togo (TAEC) est prévue. Cette structure sera chargée de superviser l’utilisation pacifique des technologies nucléaires et d’assurer leur intégration dans le paysage énergétique national.

En parallèle, le soutien des partenaires financiers demeure un levier pour accompagner la transformation du secteur énergétique. En décembre 2024, la Banque mondiale a approuvé un financement de 200 millions de dollars en faveur du Togo. Des ressources qui devraient appuyer les réformes engagées, comme l’opérationnalisation d’une nouvelle structure tarifaire, destinée à assurer une meilleure viabilité du secteur et à améliorer l’accessibilité à l’électricité pour l’ensemble de la population.

Esaïe Edoh

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Le Centre Régional de Formation pour l’Entretien routier (CERFER) travaille sur son offre pédagogique afin de mieux répondre aux exigences du marché du travail. De nouveaux programmes de formation sont ainsi en cours de validation, à l’occasion d’un atelier qui  a démarré ce mardi 26 mars pour deux jours à Lomé.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à l’intégration de la formation (PAIF), financé par la Banque Africaine de Développement (BAD). Elle vise à doter le CERFER de curricula adaptés aux besoins actuels des entreprises dans des secteurs clés.

En tout, 11 nouveaux curricula ont été élaborés pour les offres de formation dans les secteurs du BTP, du chemin de fer, de la mécanique et des mines. Les documents comprennent une analyse de la situation de travail, un référentiel métier-compétence, un référentiel de formation et un guide d’organisation pédagogique et matérielle. L’ensemble a été conçu selon l’Approche par compétences (APC), une méthodologie qui met l’accent sur l’acquisition de compétences directement exploitables en milieu professionnel.

"L’adéquation entre la formation et les besoins du marché du travail est essentielle pour favoriser l’employabilité des jeunes et accompagner le développement des infrastructures", a souligné Assedi Kossi, directeur de cabinet du ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l'apprentissage.

Pour le centre, qui a entamé depuis quelques années la réhabilitation et l'extension de ses infrastructures socio-pédagogiques, "ces nouveaux programmes renforcent sa capacité à former des jeunes compétents et opérationnels, prêts à intégrer le marché du travail et à répondre aux défis des grands chantiers en Afrique", a indiqué le directeur général, Samah Ouro-Djobo.

Créé en 1970 par les pays du Conseil de l’Entente (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger et Togo), le CERFER a pour mission de former des techniciens spécialisés dans l’entretien et la construction des infrastructures de transport en général,  ainsi que dans les domaines routier et ferroviaire, en particulier.

Gautier Agbekodovi

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Le Togo a annoncé le chantier d’actualisation de sa législation sur la protection et la promotion du patrimoine culturel afin de mieux préserver ses œuvres et lutter contre leur trafic illicite. Une rencontre s’est ouverte le lundi 24 mars à Lomé pour examiner la loi en vigueur, datant de 1990, et élaborer un avant-projet plus adapté aux enjeux contemporains.

Cette rencontre de concertation se poursuivra jusqu’au 28 mars 2025 et sera marquée par des propositions visant à renforcer le cadre juridique existant. De fait, les discussions porteront sur l’identification des lacunes de la législation actuelle, ainsi que sur l’évaluation des ressources institutionnelles, humaines et financières allouées à la préservation du patrimoine. 

L’actualisation de la loi intégrera les nouvelles normes internationales et abordera des thématiques comme la restitution des biens culturels, l’essor du numérique et la valorisation du patrimoine immatériel.

Selon Adama Ayikoué, directeur du patrimoine culturel, cette réforme doit permettre de répondre aux défis actuels en matière de protection et de valorisation du patrimoine. « La mise à jour de cette loi est essentielle pour répondre aux défis actuels, notamment en matière de restitution des biens culturels, de transition numérique et de protection du patrimoine immatériel », 

Cette initiative s’inscrit dans un cadre de préservation du patrimoine togolais, qui inclut notamment la création d’un musée virtuel consacré aux objets culturels volés.

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Au Togo, l’exécutif s’apprête à opérer des réformes à la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) ; ceci, en ligne avec son ambition d’atteindre la couverture universelle en électricité à l’horizon 2030. Dans cette perspective, le ministre en charge des Mines et de l’Énergie, Robert Messan Eklo et son ministre délégué, Mawusi Kakatsi, ont entamé le 13 mars 2025, une série de travail avec les responsables de la CEET.

Les réformes ciblent essentiellement le redressement des finances et l’optimisation de la gouvernance de la CEET. Il s’agit concrètement de mettre un terme aux dysfonctionnements internes, de redresser la situation financière de la CEET et de mobiliser toute la direction et les agents autour du cap fixé par le gouvernement, à savoir : 100 % d’accès à l’électricité pour les Togolais d’ici à 2030.

Ainsi, les grandes lignes des réformes reposent sur la digitalisation des processus via le déploiement du progiciel de gestion intégré (PGI), l’amélioration de la gouvernance de la CEET et la gestion rigoureuse et intelligente des ressources humaines et financières.

Notons que la CEET est citée parmi les 6 sociétés d’Etat dans lesquelles, des chantiers de réorganisation et d’audit sont annoncés pour améliorer leur performance et réduire les risques budgétaires. Dans le cadre de ce chantier, la CEET devrait ajuster ses tarifs pour refléter les coûts réels de production en intégrant des mécanismes de soutien pour protéger les ménages les plus vulnérables.

Esaïe Edoh

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Au Togo, l’activité économique a progressé de 6,3 % par rapport au troisième trimestre 2023. Cette progression, exprimée par le produit intérieur brut (PIB), qui mesure la valeur totale des biens et services produits dans le pays, représente une hausse de 6,3 % au troisième trimestre 2024 en glissement annuel, selon les données publiées par l’INSEED.

Cette performance s’inscrit dans un ralentissement modéré, après deux trimestres exceptionnels (+14,5 % et +12,5 %).

Ceci étant, pour ce trimestre, la croissance de l’économie a été principalement tirée par le dynamisme des secteurs primaire et secondaire, qui enregistrent respectivement +10,7 % et +21,1 % sur la période.

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Secteur agricole

Dans le secteur primaire, indique-t-on, l’essor est largement dû à la branche agriculture, élevage, chasse et sylviculture (+10,4 %), qui pèse 98 % de la valeur ajoutée du secteur primaire, selon les données. En revanche, la pêche a fortement reculé (-29 %), pénalisée notamment par la raréfaction des ressources halieutiques.

Boom des industries extractives

Le secteur secondaire, quant à lui, a bénéficié d’une véritable explosion de l’activité dans les industries extractives (+209,5 %), ainsi que d’une progression solide dans la transformation alimentaire (+36,7 %), les boissons (+21,9 %), les matériaux de construction (+27,8 %) et les produits métallurgiques (+30,1 %). La construction, en revanche, reste en repli (-16,8 %).

Un secteur tertiaire resté timide

Le secteur tertiaire, qui représente pourtant plus de la moitié de l’économie togolaise, affiche une croissance timide (+0,8 %) au troisième trimestre. Ceci, en dépit des bons résultats du commerce, des services financiers et des activités de loisirs. Ils sont en effet contrecarrés par un net recul des services publics, notamment l’éducation (-13 %) et l’administration (-24,4 %).

Rappelons qu’en 2024, le PIB du Togo était estimé à 5900 milliards FCFA (soit 9,8 milliards $), selon la Banque mondiale.

Ayi Renaud Dossavi

La Togolaise des Eaux (TdE) procédera mercredi 26 mars 2025, de 8h à 11h, à des travaux de maintenance sur son usine de traitement de Cacaveli, à Lomé. Cette opération, qualifiée de « maintenance périodique », vise à assurer la fiabilité des équipements de production et à prévenir les pannes critiques sur le réseau.

Ceci étant, des perturbations dans la desserte en eau sont à prévoir dans certains quartiers de la capitale, indique-t-on. La société indique toutefois que des dispositions sont prises pour un retour rapide à la normale.

Pour la société publique chargée de l’approvisionnement en eau, il s’agit de rester dans sa dynamique de modernisation de ses infrastructures, sur fond de hausse de la demande. En 2022, le taux de desserte en eau potable s’établissait à 67 % au niveau national, avec un pic de 71 % dans le Grand Lomé.

Ayi Renaud Dossavi

Le Togo et Singapour s’accordent pour intensifier leur coopération bilatérale à travers la signature d'un mémorandum d'entente entre leurs ministres des affaires étrangères, Robert Dussey et Vivian Balakrishnan, le 23 mars 2025 à Singapour. Cet accord vise à renforcer les relations d’amitié et à promouvoir des échanges réguliers dans des domaines clés tels que les investissements et le développement industriel.

Liés par des relations diplomatiques depuis plusieurs années, les deux pays entendent donner un nouvel élan à leur partenariat en mettant l’accent sur la facilitation des investissements et l’essor industriel. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des engagements pris précédemment, notamment l’exemption de visa pour leurs citoyens et le protocole de consultations diplomatiques.

Dans le secteur des investissements, Singapour et le Togo collaborent depuis 2010 à travers un accord de partenariat économique et technique. Grâce à cet accord, plusieurs entreprises singapouriennes sont implantées sur le sol togolais. Parmi elles, des groupes tels qu’Olam, Wafo, GUUD, Strafor et PIL, acteur majeur du transport maritime, déploient leurs activités dans divers secteurs stratégiques. 

Ce nouvel accord vient ainsi consolider une coopération déjà dense et ouvre la voie à de nouvelles opportunités économiques et industrielles, indique-t-on.

Esaïe Edoh

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Au Togo, l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) a lancé la semaine dernière (le jeudi 20 mars 2025), une formation professionnelle en conduite et réparation de tracteurs agricoles.

La session qui couvre 100 jeunes issus des cinq régions du pays, se fait en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique Villageoise et du Développement Rural et l’Institut national de formation agricole (INFA) de Tové.

Les bénéficiaires seront répartis en deux vagues, formés pendant 2 à 3 mois à Kara et à Tové, avec pour objectif de les rendre opérationnels dès la campagne agricole 2025.

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« Il s’agit de répondre à un besoin critique dans la chaîne de production agricole : le déficit de compétences en mécanisation », souligne Kossi Tsiglo, directeur général de l’ANPE.

À l’INFA de Tové, structure reconnue pour son expertise nationale en formation agricole, les apprenants acquerront des compétences pratiques en conduite, maintenance et réparation de tracteurs et motoculteurs, selon Dr Métang Bamazé, directeur de l’Institut.

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