Togo First

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Le Fonds monétaire international (FMI) a conclu vendredi 28 mars 2025, une mission à Lomé dans le cadre de la deuxième revue du programme appuyé par la Facilité élargie de crédit (FEC). Les discussions se poursuivront lors des Réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale prévues en avril à Washington, a indiqué l’institution.

Cette mission, conduite par Hans Weisfeld, visait à faire le point sur les évolutions macroéconomiques du Togo depuis la première revue du programme validée en décembre 2024. Le programme FEC, approuvé en mars 2024, prévoit un appui financier de 390 millions de dollars à des conditions concessionnelles. En Mars 2024, lors de l’approbation, un premier décaissement immédiat de 68,3 millions de dollars avait été approuvé. Puis, en décembre 2024, un deuxième décaissement d'environ 58,7 millions de dollars a été effectué après la conclusion positive de la première revue du programme.

Dans un communiqué publié à l’issue de la visite, le FMI s’est félicité des progrès réalisés par les autorités togolaises. La croissance du PIB réel est estimée à 5,3 % en 2024, tandis que l’inflation est retombée à 2,8 % en février 2025, en moyenne annuelle.

L’institution recommande toutefois de poursuivre les efforts en matière de mobilisation des recettes publiques, de discipline budgétaire et de soutenabilité de la dette. Elle encourage également la mise en œuvre de réformes structurelles visant à renforcer le climat des affaires et l’inclusion économique.

Selon le FMI, la mission ne donnera pas lieu à une présentation immédiate du dossier togolais au Conseil d’administration. De nouvelles discussions sont prévues dans les semaines à venir, en marge des réunions de Washington.

Le Togo a souscrit au programme FEC afin de faire face aux conséquences économiques des chocs survenus depuis 2020, notamment la pandémie de Covid-19 et la hausse des prix internationaux de l’énergie et des denrées alimentaires.

Fiacre E. Kakpo

La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) du Togo a été réaccréditée au statut “A” des institutions nationales des droits de l’homme (INDH) par le sous-comité d’accréditation des Nations unies. L’annonce a été officialisée le 25 mars 2025, à la suite d’un examen intervenu le 18 mars à Genève par cette instance onusienne. 

Cette réaccréditation confirme la conformité de l’institution togolaise aux Principes de Paris, qui définissent les critères devant être respectés par les organismes nationaux chargés de la promotion et de la protection des droits fondamentaux. Ces principes établis en 1993 par l’Assemblée générale des Nations unies exigent notamment l’indépendance, l’impartialité et l’efficacité des institutions concernées.

Le statut « A » constitue la plus haute reconnaissance accordée aux institutions nationales des droits de l’homme. Il témoigne des efforts déployés par la CNDH depuis sa création en 1987 pour promouvoir les droits humains et contribuer à la consolidation de l’État de droit. 

L’organisme togolais conserve ainsi une distinction qu’il avait obtenue pour la première fois en 2000 et qu’il n’a cessé de renouveler depuis lors. Ceci lui confère, apprend-on, une voix prépondérante au sein de l’Alliance globale des INDH et lui permet de participer activement aux travaux des mécanismes internationaux et régionaux de protection des droits humains. Elle constitue également une étape clé dans les relations avec les partenaires techniques et financiers ainsi que les bailleurs de fonds, qui attachent une importance particulière à cette reconnaissance.

Au-delà de la confirmation de son statut, cette distinction engage la CNDH à poursuivre sa mission auprès des populations et des autorités togolaises, en renforçant ses actions en faveur des droits fondamentaux, soutient l’institution. 

Notons que le rôle de la CNDH inclut notamment le suivi du respect des engagements internationaux du Togo en matière de droits humains, en lien avec les organes des Nations unies. 

Esaïe Edoh

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Au Togo, les travaux de maintenance sur l’une des centrales thermiques du parc de production nationale, initialement prévus pour s’achever le 25 mars, vont finalement se poursuivre jusqu’au 15 avril. L’annonce a été faite en fin de semaine dernière par la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) qui a également évoqué des risques de coupures jusqu’à cette date. 

Ce report est justifié par la nécessité d’interventions techniques supplémentaires visant à garantir un fonctionnement optimal de l’unité concernée et à assurer la fiabilité de l’approvisionnement électrique. En conséquence, un déficit d’approvisionnement est attendu, avec des perturbations dans la fourniture d’électricité sur l’ensemble de la période.

De ce fait, des mesures sont annoncées pour atténuer l’impact sur la distribution d’énergie. Comme en février et ce mois de mars, des dispositifs d’appoint seront mis en place, notamment par le biais d’importations supplémentaires d’électricité. 

Le mois dernier, pour compenser les effets de l’arrêt temporaire du gazoduc, le pays avait eu recours à des combustibles liquides pour alimenter ses centrales thermiques, tout en augmentant ses importations. Cette stratégie avait permis d’injecter jusqu’à 35 MW supplémentaires dans le réseau national.

Esaïe Edoh

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Quelques mois après le début de son opérationnalisation, l’Instance de protection des données à caractère personnel (IPDCP) franchit une nouvelle étape. L’institution a officiellement lancé ses activités vendredi 28 mars à Lomé, à travers le coup d’envoi d’une campagne de sensibilisation.

L’évènement, qui a réuni les représentants des institutions de la République, des entités et agences gouvernementales, et les médias, était l’occasion de présenter l’instance et ses missions, et décliner son plan d’actions.

« Dans un monde en pleine transformation numérique, le rôle de l’IPDCP est essentiel pour bâtir un espace numérique de confiance, où citoyens, entreprises et institutions peuvent évoluer sereinement, en toute sécurité », a expliqué le président de l’Instance, Bédiani Béléi. Le N°1 de cette structure a assuré que cette dernière « veillera à ce que les technologies de l’information et de la communication ne constituent pas une menace pour les libertés individuelles et la vie privée ».

Une vaste campagne de sensibilisation du grand public démarrera dans ce sens le 1er avril, afin d’améliorer la compréhension des citoyens sur leurs droits et les mécanismes de protection contre l’exploitation de leurs données.

Octave A. Bruce  

Le patron de CH2000 SAS succède au professeur Yao Azoumah à la tête de la Synergie des Acteurs des Énergies Renouvelables (SAER), une organisation en pleine montée en puissance dans un secteur stratégique pour le pays.

Nommé à la présidence de la SAER-Togo à l’issue d’une assemblée générale élective tenue ce vendredi 28 mars à Lomé, Serge Adote, dirigeant de la société CH2000, prend les rênes de l’organisation qui fédère les entreprises actives dans le secteur des énergies renouvelables au Togo.

Créée en 2021, la SAER est passée en moins de trois ans de 10 à 38 membres. Elle regroupe des acteurs majeurs du solaire tels que CFAO Infrastructure, Energy Generation, KYA Energy, PES-Togo ou encore JVE. Le chiffre d’affaires cumulé des entreprises adhérentes s’élève désormais à 8 milliards de francs CFA (environ 12 millions d’euros), contre 6 milliards lors de la précédente mandature. En parallèle, 552 emplois directs ont été enregistrés, selon les chiffres fournis par l’association.

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Un mandat axé sur la structuration et le plaidoyer

« Notre mission est de porter nos membres au plus haut, de favoriser la coopération entre entreprises et de peser davantage dans les décisions publiques », a déclaré Serge Adote à l’issue de son élection. Un plan stratégique quinquennal est actuellement en cours de rédaction et devrait être validé en Assemblée générale prochainement.

« Dans cinq ans, je vois une SAER puissante, par son nombre de membres, par le chiffre d’affaires qu’elle représente, et par sa capacité d’influence auprès des autorités », a déclaré Serge Adote dans son discours d’investiture, affirmant sa volonté de poursuivre le travail de structuration engagé sous la précédente mandature.

Le président sortant, le professeur Yao Azoumah – fondateur de KYA Energy– avait initié plusieurs chantiers structurants, notamment la conception du Label SAER, un futur référentiel qualité destiné à professionnaliser davantage le secteur. « Nous voulons que ce label, reconnu par les autorités, conditionne l’activité dans le domaine des énergies renouvelables », explique-t-il.

Le solaire en forte expansion au Togo

Cette transition s’opère dans un contexte de croissance rapide du secteur énergétique au Togo. Depuis l’inauguration de la centrale solaire de Blitta (50 MW) en 2021, plusieurs projets ont été annoncés ou lancés : Sokodé (64 MW), Kpalassi – Awandjélo (42 MW), Dapaong (25 MW avec stockage de 40 MWh).

Le programme d’électrification CIZO, porté par le gouvernement, ambitionne d’équiper jusqu’à 2 millions de personnes via des kits solaires individuels. En parallèle, une centaine de localités rurales devraient être électrifiées à travers des mini-réseaux photovoltaïques, selon l’Agence Togolaise d’Électrification Rurale et des Énergies Renouvelables (AT2ER).

Des freins persistants à lever

Malgré ces avancées, plusieurs défis restent à surmonter. La fiscalité sur les équipements solaires constitue toujours un frein.

 « Nous allons renforcer notre plaidoyer pour la détaxation des équipements solaires. Cela permettra de rendre les produits plus accessibles aux populations, en particulier dans les zones rurales. Plus les équipements sont détaxés, plus ils sont accessibles au client final », plaide Serge Adote. 

Autre point d’alerte : l’accès au financement long terme reste limité pour les entreprises locales. « Nous faisons notre part avec les moyens disponibles, mais les banques commerciales doivent aussi nous accorder davantage de confiance », affirme Yao Azoumah. Les membres de la SAER appellent à la mise en place de lignes de crédit adaptées, avec des garanties publiques ou des partenariats régionaux.

La SAER souhaite également que les entreprises locales puissent capter une part plus importante des projets structurants.La SAER entend intensifier son dialogue avec les institutions financières, mais aussi avec les fabricants internationaux, pour bâtir une chaîne de valeur locale plus intégrée.  « Nous voulons œuvrer pour que les projets structurants soient confiés, autant que possible, à des entreprises togolaises qualifiées, qui ont la capacité et la volonté de les réaliser localement», insiste Adote.

Pour renforcer son argumentaire, l’association entend consolider les données sur l’impact réel de ses membres. Certaines entreprises, comme Soleva, revendiquent entre 100 000 et 150 000 ménages électrifiés, tandis que d’autres, comme KYA Energy, sont actives dans les zones rurales, industrielles ou minières. « Nous sommes en train de compiler toutes ces données afin de produire un rapport consolidé sur les contributions de la SAER au développement énergétique du pays », indique le nouveau président.

Une montée en puissance mesurée

Avec une stratégie clairement définie, une base élargie et des enjeux bien identifiés, la SAER entend jouer davantage de rôle dans la politique énergétique du pays. L’objectif gouvernemental reste fixé à 100 % d’accès à l’électricité à l’horizon 2030, dont 50 % via les renouvelables. Une cible que le secteur privé entend contribuer à atteindre, tout en renforçant ses positions sur un marché en structuration.

Fiacre E. Kakpo

Les autorités togolaises ont décidé récemment la suspension temporaire des exportations de noix et d’amandes de karité. Cette décision, prise conjointement par les ministères du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, de l’Économie et des Finances, ainsi que de l’Agriculture, de l’Hydraulique villageoise et du Développement rural, vise à pallier les difficultés d’approvisionnement des unités locales de transformation, confrontées à une pénurie de matière première.

En effet, le pays dispose d’une dizaine d’unités de transformation, mais la production nationale reste insuffisante pour satisfaire leurs besoins. Avec une production moyenne de 40 000 tonnes par an, le Togo peine à couvrir la capacité des principaux acteurs du secteur, à l’instar de NIOTO et Label d’Or, qui peuvent traiter respectivement 35 000 et 10 000 tonnes d’amandes de karité par an. Cette situation a conduit les autorités à suspendre, à titre conservatoire, toute exportation du produit brut afin de garantir un approvisionnement suffisant des industriels locaux.

Lire aussi: Togo : l’importation de poissons et viandes de volaille soumise à un achat minimum de 10% localement

Septième producteur mondial de karité, le Togo représente 5 % du marché d’exportation de l’Afrique de l’Ouest, avec plus de 25 000 tonnes expédiées chaque année vers l’étranger. Cette prédominance des exportations limite la disponibilité de la matière première pour le marché intérieur, freinant ainsi le développement des unités locales de transformation.

Cette suspension des exportations s’inscrit dans une stratégie d’industrialisation, portée par les autorités togolaises. Soucieux de valoriser la production locale, le pays ambitionne de renforcer sa capacité de transformation afin de capter davantage de valeur ajoutée et de réduire sa dépendance aux marchés extérieurs.

Esaïe Edoh

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Les inscriptions sont désormais ouvertes pour les opérateurs économiques souhaitant participer à l’Exposition Universelle Osaka 2025, prévue du 13 avril au 13 octobre 2025, où sont attendus 160 pays et 9 organisations internationales.

Le coup d’envoi des enregistrements a été donné ce vendredi 28 mars lors d’une séance d’information organisée par le ministère de l’industrie et de la promotion des investissements, en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-T). Au cours des échanges, les participants ont été édifiés sur les opportunités offertes par cette exposition mondiale, notamment les rencontres B2B, les panels thématiques et les vitrines d’innovation. Ces activités permettront aux entreprises togolaises de nouer des partenariats stratégiques et d’explorer de nouveaux marchés.

Votre participation à cet événement mondial est une occasion unique de nouer des partenariats stratégiques et de montrer au monde que le Togo est un pays d’avenir, où l’innovation et l’inclusion vont de pair”, a indiqué le directeur général du CETEF et commissaire général du Togo pour cette édition, Alexandre de Souza, à l’endroit des opérateurs économiques.

Selon José Kwassi Symenouh, président de la CCI-Togo, cette exposition constitue une vitrine exceptionnelle pour les acteurs économiques afin de présenter leur savoir-faire et de renforcer leur compétitivité sur le marché international.

Trois activités phares vont marquer la participation du Togo à l’Expo Osaka 2025 : la Journée économique le 19 août, la Journée culturelle le 20 août et la Journée nationale du Togo le 21 août. Le pays qui s’est inscrit dans la section “Sauver des vies”, effectuera un exposé thématique sur “la politique d’inclusion et de protection sociale pour une croissance économique forte.

Gautier Agbékodovi

 

 









Dans le Grand Lomé, un commissariat spécial de police est créé pour couvrir spécialement les gares routières du Grand Lomé et y faire régner l’ordre ainsi que la sécurité. Inaugurée le 26 mars 2025 par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, l’infrastructure est implantée dans la commune Golfe 5. 

Sa mission principale est d'assurer une présence policière renforcée et combattre les flux migratoires illégaux ainsi que la prolifération des gares routières informelles. En effet, l’essor des transports en commun dans la capitale togolaise s’est accompagné d’une montée des incivilités et des activités illicites, rendant ces lieux stratégiques de plus en plus vulnérables. 

Face à cette situation, la mise en place du commissariat se veut une réponse aux défis de sécurité et d’organisation du transport. Ce commissariat veillera au respect des réglementations en vigueur et assurera une surveillance des flux de passagers et de marchandises.

Doté d’un poste d’accueil et d’orientation, d’un secrétariat administratif ainsi que de deux divisions opérationnelles dédiées aux interventions et aux enquêtes, le commissariat entend structurer la gestion des gares routières. L’enjeu est de restaurer la confiance des usagers en garantissant leur sécurité et en éradiquant les pratiques illicites qui gangrènent ces espaces.

Autrefois carrefours stratégiques du développement, les gares routières du Grand Lomé sont devenues des foyers d’anarchie. Ce commissariat constitue une réponse concrète à cette dérive, permettant de restaurer l’ordre et d’offrir aux usagers un cadre sécurisé”, a souligné Akatao Babarime, directeur général de la Police nationale. L’idée, in fine, est de réaffirmer l’engagement des autorités en faveur d’une mobilité urbaine plus sûre et mieux encadrée, apprend-on.

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Le Togo se dote d’une plateforme e-learning destinée à former les élus locaux et les agents des collectivités territoriales. L’outil, développé par l’Agence nationale de formation des collectivités territoriales (ANFCT), a été officiellement lancé le mercredi 26 mars 2025 à Lomé.

Accessible via dev.anfct.gouv.tg, la plateforme est dotée de 7 modules de formation, couvrant des thématiques comme la gestion des finances locales, la planification du développement, ou encore la mobilisation des ressources financières. Elle permet un accès flexible, interactif et progressif à des contenus pédagogiques adaptés aux enjeux de la décentralisation.

Au-delà de l’innovation pédagogique, le dispositif présente un fort levier d’économie budgétaire : plus de 3 milliards FCFA pourraient être économisés chaque année par l’État, selon les estimations de l’ANFCT. Ainsi, pour Denyo Komi Dodzi, directeur général de l’agence, cette plateforme incarne un modèle économique et pédagogique gagnant.

Il y aurait, du reste, plus de 1 700 élus locaux à former dans le cadre des prochaines élections municipales.

Cette plateforme a été réalisée avec l’appui de la coopération allemande (GIZ) dans le cadre du Programme Décentralisation et Gouvernance (ProDeG IV).

Ayi Renaud Dossavi

 

Au Togo, les travaux de construction du nouveau campus de l’Université de Kara (UK) progressent, avec un taux d’achèvement estimé à plus de 90 % pour le gros œuvre, selon le ministre de l’Enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, qui s’est rendu sur le chantier en début de semaine. 

Lancé en avril 2023 par le président Faure Gnassingbé lors d’une cérémonie de pose de la première pierre, le projet avance après deux années de travaux. Situé à Pya, à une douzaine de kilomètres au nord de Kara, ce campus s’étend sur 250 000 m² et vise à aligner l’université sur les standards internationaux des établissements publics d’enseignement supérieur. 

Dans cette optique, le campus comprendra des salles de cours, des laboratoires, des bibliothèques ainsi que des infrastructures de vie étudiante, incluant des résidences, des espaces de restauration, des installations sportives et culturelles. L’objectif affiché est d’améliorer les conditions d’apprentissage et de favoriser un cadre académique moderne et fonctionnel.

D’une capacité d’accueil de 30 000 étudiants, contre 20 000 pour l’actuel site, le futur campus de l’Université de Kara devrait répondre à la demande croissante en matière de formation universitaire au Togo.

Ce projet s’insère dans une politique plus large visant à renforcer l’enseignement supérieur et la recherche sur l’ensemble du territoire national. « Il s’agit d’implanter et de faire rayonner un pôle d’enseignement supérieur et de recherche dans chaque région du pays », rappelle-t-on du côté des autorités.

Esaïe Edoh

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