Togo First

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L’Office togolais des recettes (OTR) a bouclé l’année 2024 sur une mobilisation de 1098 milliards FCFA auprès des contribuables, atteignant ainsi un peu plus de 98 % des objectifs fixés dans la loi de finances rectificative qui tablait sur 1113 milliards FCFA. L’annonce a été faite par l’administration fiscale récemment, à l’occasion d’une rencontre d’évaluation consacrée aux performances de ce service.

Pour la première fois, le seuil des 1000 milliards FCFA a été franchi, marquant une progression par rapport à 2023, où les recettes fiscales s’étaient élevées à 990,1 milliards FCFA, dépassant alors les prévisions de 912,1 milliards de francs CFA. Comparée à l’exercice précédent, la collecte des impôts en 2024 enregistre une hausse de 10 %.

Ces résultats traduisent, selon l’OTR, la solidité de l’administration fiscale togolaise, qui se félicite des efforts déployés pour répondre aux défis posés. « L’OTR se porte bien et met tout en œuvre pour relever les différents défis. En témoignent les résultats positifs », a souligné l’institution.

Désormais, l’objectif est de maintenir cette dynamique et de garantir une mobilisation fiscale supérieure à 1000 milliards FCFA pour soutenir le financement du budget national. Pour l’année 2025, les prévisions tablent sur une collecte de 1210 milliards FCFA, soit une augmentation de 8 % par rapport aux objectifs de 2024.

Esaïe Edoh

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Au Togo, la Banque Mondiale a réaffirmé son engagement en faveur de la justice de proximité, lors d’une visite de Lisa Rosen, Vice-présidente du Groupe en charge de l’éthique et des services de justice interne, en fin de semaine écoulée, à la maison de justice d'Agoè-Nyivé. Accompagnée d’une délégation, elle a pu observer de près le fonctionnement des maisons de justice, des structures qui facilitent la résolution des petits litiges à moindre coût.

Impact et adoption croissants

Créées en 2018, les maisons de justice jouent un rôle intermédiaire entre les tribunaux classiques et les mécanismes de médiation locale. Elles permettent notamment de désengorger les juridictions classiques, tout en offrant aux populations un accès gratuit et simplifié à la justice.

Selon les données présentées par Roger Tagbé, directeur de l’accès au droit et à la justice, les saisines ont progressé de 3 857 en 2022 à 5 518 en 2024, reflétant une adoption croissante du dispositif. En parallèle, en termes de recouvrements, les montants récupérés sont passés de 53 millions FCFA en 2022 à 112 millions FCFA en 2024. Du reste, le taux de réussite des médiations-conciliations a également évolué, et est de plus de 90% en 2024 contre 85,80% en 2023.

Un appui renforcé de la Banque Mondiale

Face à ces résultats encourageants, la Banque Mondiale a annoncé son soutien à la création de 12 nouvelles maisons de justice, dont 4 dans la région des Savanes.

Pour Mipamb-Nahm-Tchougli, ministre de la Justice, ces efforts contribuent à une justice plus accessible et efficace, alignée sur les priorités nationales en matière de développement et de gouvernance.

Ayi Renaud Dossavi

MPower Ventures AG, entreprise spécialisée dans les solutions solaires, présente dans plusieurs pays africains, dont le Togo, vient d’obtenir un financement de 1,1 million d’euros (721 millions FCFA) de la Fondation pour l’énergie propre et l’inclusion énergétique en Afrique (CEI Africa).

Ces ressources, apportées sous forme d’investissement en fonds propres et de prêt subordonné, permettront à MPower de renforcer sa croissance sur le continent, notamment au Togo, où la société distribue une gamme de produits électro-solaires incluant des pompes solaires électriques, des panneaux solaires, des projecteurs de sécurité et des systèmes de stockage d’énergie.

Présente dans sept pays africains, MPower a déjà vendu plus de 50 000 équipements solaires et cherche à renforcer sa présence au Togo en élargissant son réseau de distribution et en diversifiant son offre de financement. L’investissement de CEI Africa, réalisé en partenariat avec les plateformes de financement participatif Klimja et Republic, servira à soutenir cette expansion et à rendre l’énergie solaire plus accessible aux ménages et aux PME togolaises.

« L’énergie solaire, couplée à des solutions de financement adaptées, est l’un des leviers les plus efficaces pour stimuler le développement économique en Afrique subsaharienne », affirme Manuel Seiffe, co-fondateur et CEO de MPower.

Au Togo, ces nouvelles ressources viendront appuyer un secteur déjà en pleine expansion, où plusieurs acteurs, notamment Kya Energy Group, SOLEVA, BBOXX-EDF ou encore le CREFER, proposent diverses solutions pour la fourniture d’énergie électro-solaire sur le territoire.

Ayi Renaud Dossavi

Au Togo, Cyber Defense Africa, bras opérationnel de l’Agence nationale de la Cybersécurité (ANCy), s’apprête à intégrer de nouveaux locaux. La construction de son siège a débuté la semaine dernière, suite à la pose de la première pierre par les ministres chargés de l’économie numérique et de la sécurité.

Le projet prévoit un centre opérationnel de pointe, un pôle de formation et d’excellence, ainsi qu’un hub d’innovation et de recherche. D’après la ministre chargée de l’économie numérique, Cina Lawson, cette initiative vise à anticiper les défis numériques et à consolider la souveraineté numérique du pays. 

Prévu sur un espace de 1000 m², le bâtiment devrait être achevé en neuf mois, selon les prévisions des autorités togolaises. Outre la contribution de ce futur siège à l’amélioration de la visibilité et à l’efficacité de Cyber Defense Africa, il abritera le Centre National de Réponse aux Incidents de Cybersécurité (CERT), ceci en lien avec la stratégie nationale de protection des données des citoyens.

Créée en septembre 2019, Cyber Defense Africa est une Société par Actions Simplifiée dotée d’un capital de 1,9 milliard FCFA, fruit d’un partenariat entre la République Togolaise et la société Asseco Data Systems S.A. Mandatée par l’État, elle assure la sécurisation des systèmes d’information du pays, tant sur le territoire national qu’au-delà de ses frontières.

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Au Togo, alors que le Fonds monétaire international (FMI) recommande aux autorités de réduire les exonérations de TVA pour améliorer la mobilisation des recettes, le gouvernement veut surtout passer d’abord par une analyse en profondeur de ses dispositifs fiscaux.

Dans son dernier rapport, le FMI recommandait au Togo de revoir son cadre fiscal pour augmenter les recettes publiques. L’institution plaide pour une réduction des exonérations de TVA, un élargissement de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) et un alignement sur l’impôt minimum mondial pour certaines entreprises.

Mais surtout en ligne de mire : les exonérations de TVA qui auraient pu rapporter 60,8 milliards FCFA au budget national en 2023, soit 42,4 % des 143,2 milliards FCFA de dépenses fiscales totales (recettes fiscales que l’État renonce à percevoir en raison des exonérations, réductions de taux ou dispositifs spécifiques). Une somme conséquente, qui représenterait 2,6 % du PIB et plus de 17% des recettes liquides. En 2022, 40,8 milliards FCFA de TVA n’avaient déjà pas été perçus en raison des exonérations. Un montant non négligeable, dans un contexte où la mobilisation des recettes publiques est devenue une priorité.

Le gouvernement veut temporiser

Face à ces recommandations, Lomé adopte une approche plus progressive, car une suppression brutale pourrait fragiliser certains secteurs, voire alourdir le coût de la vie. Les autorités annoncent une analyse des exonérations de TVA d’ici à juin 2025 pour déterminer lesquelles sont réellement bénéfiques aux ménages modestes et lesquelles profitent davantage aux entreprises et aux catégories les plus aisées.

Objectif affiché : distinguer les exonérations dites progressives, qui soutiennent les populations à faibles revenus, de celles considérées comme régressives, qui profitent davantage aux ménages à hauts revenus ou à certains secteurs économiques privilégiés.

Car réduire les exonérations, c’est forcément taxer davantage certains biens et services. L’argument avancé est que certaines exonérations profitent davantage aux catégories aisées qu’aux plus modestes. Mais dans les faits, toucher à ces avantages fiscaux, c’est risquer de renchérir le coût de la vie, surtout pour les ménages qui consacrent l’essentiel de leurs revenus à la consommation. Ensuite, ce que l’État récupère d’un côté, il ne le laisse plus de l’autre. Supprimer une exonération ne signifie pas seulement un gain pour les finances publiques, c’est aussi une charge supplémentaire pour ceux qui en bénéficiaient jusque-là. Les entreprises qui bénéficient aujourd’hui d’un régime fiscal plus souple pourraient voir leur compétitivité fragilisée. Si elles doivent payer plus de TVA, elles répercuteront la hausse sur les prix ou rogneront sur les investissements.

Le FMI, lui, a déjà sa solution : mettre en place des transferts monétaires ciblés pour compenser l’effet sur les plus vulnérables. Lomé se donne jusqu’à fin juin 2026 pour finaliser sa stratégie globale de mobilisation des recettes à moyen terme (SMRMT), qui pourrait prendre en compte des transferts monétaires, en dehors de ce qui se fait déjà dans le cadre du soutien de la Banque mondiale. Plusieurs raisons expliquent cela, notamment la mise en œuvre du système d’identification biométrique en cours de développement pour améliorer le ciblage et éviter les doubles allocations​. D’ici à fin 2025, le gouvernement prévoit d’enregistrer la moitié de la population et plus de la moitié des ménages pauvres et vulnérables dans ce registre qui ne sera complet qu’en 2026. 

Une réforme délicate

Le débat reste ouvert sur l’impact d’une telle réforme. Certains économistes estiment que les exonérations de TVA sont un outil important pour préserver le pouvoir d’achat des plus démunis. À l’inverse, d’autres pointent une perte de revenus pour l’État, qui limite sa capacité d’investissement dans les infrastructures et les services publics.

Autre point de friction : les régimes fiscaux spéciaux qui attirent des investissements mais génèrent aussi des manques à gagner pour l’État. Le FMI recommande que les entreprises bénéficiant d’avantages fiscaux soient progressivement contraintes de s’installer dans des zones économiques spéciales. 

Fiacre E. Kakpo

Au Togo, la campagne de commercialisation de la noix de cajou a officiellement débuté le jeudi 13 mars 2025, avec une hausse significative du prix bord champ fixé à 425 FCFA le kilogramme, contre 325 FCFA l'année précédente. Cette augmentation de plus de 30 % a été arrêtée par l’interprofession de la filière anacarde à l’issue de la deuxième Journée nationale de l’anacarde du Togo (JNAT), organisée à Kara le 12 mars. 

Avec ce prix, l’idée est de protéger les producteurs des aléas du marché et garantir leur rentabilité, selon Mawuko Komlan Gozan, président du Comité interprofessionnel de la filière anacarde du Togo (CIFAT).

Au-delà de la fixation du prix, l’ouverture de cette nouvelle campagne s'accompagne d’un ensemble de mesures visant à encadrer le secteur. Un accord a été conclu entre producteurs, acheteurs et transformateurs pour imposer un seuil minimal de production de 20 tonnes avant d’obtenir l’autorisation de transport des noix vers Lomé. Des sanctions ont également été prévues en cas de fraudes dans la commercialisation, un phénomène qui a régulièrement fragilisé la structuration de la filière.

Présidant la cérémonie de lancement, le ministre délégué du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Hounaké Kossivi, a souligné que ces dispositifs étaient importants pour assurer un développement plus structuré et une résilience du secteur. 

Ces ajustements interviennent dans un contexte de difficultés pour les producteurs togolais. En effet, la filière anacarde a connu un recul, avec une production nationale estimée à 34 500 tonnes en 2024, soit une baisse de 16 % par rapport aux 41 000 tonnes enregistrées en 2023. 

Cette contraction s’inscrit dans un ensemble de défis liés aux conditions climatiques et à la volatilité des prix sur le marché mondial. Face à cette situation, les acteurs du secteur se sont engagés à redynamiser la production et à renforcer la transformation locale pour capter davantage de valeur ajoutée.

Esaïe Edoh

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Au Togo, la commune de Doufelgou 1 dispose désormais de son fichier de contribuables, suite à une opération de recensement menée du 04 au 11 mars 2025. 

La création de ce fichier, qui a été validé le vendredi 14 mars dernier, s’incrit dans le cadre d’une initiative soutenue par le Programme Décentralisation et Gouvernance (ProDeG IV) de la GIZ, visant à renforcer l’assiette fiscale locale en s’appuyant sur des outils technologiques et une méthodologie rigoureuse.

L’opération de recensement a notamment permis d’identifier 597 contribuables – commerçants, artisans, prestataires de services et autres acteurs économiques – avec une contribution prévisionnelle estimée à 56,5 millions F CFA. Grâce à l’application SIG Recettes, les agents recenseurs ont collecté des données précises incluant la géolocalisation des matières taxables, facilitant ainsi la planification et l’optimisation de la gestion financière communale.

Selon Tchapkro Tchemi Tchambi , maire de Doufelgou 1, « cet outil nous permet d’avoir une cartographie claire des ressources fiscales et de mieux orienter nos investissements pour le développement local ». De son côté, M. Etêh-Messan Agbodan, conseiller technique du ProDeG IV, a insisté sur l’importance de la mise à jour continue de cette base de données pour garantir une mobilisation durable des recettes.

Notons que le jeudi 13 mars 2025, la commune de Sotouboua 2 a également validé son fichier de contribuables, dans le cadre du même projet, à Adjengré. Pour cette localité, 991 contribuables ont été recensés dans les cantons de Séssaro, Titigbé, Aouda, Kériadè, Fazao et Adjengré, pour une contribution prévisionnelle de près de 27 millions F CFA.

Ayi Renaud Dossavi

Au Togo, l’Université de Lomé (UL) a signé en fin de semaine écoulée, une convention-cadre avec le Groupe scientifique SIGMA (Togo) et CESI École d’ingénieurs (France).

L’entente qui vise à renforcer la formation en ingénierie et la recherche appliquée dans des secteurs clés tels que l’intelligence artificielle, la ville durable et la performance énergétique, constitue un nouvel atout pour la première université publique du pays, dans sa dynamique d’internationalisation et d’innovation.

Cette nouvelle collaboration s’appuie sur plusieurs piliers : échanges d’enseignants et d’étudiants, parcours bi-diplômants et projets de recherche communs.

« Ce partenariat illustre notre volonté de former une nouvelle génération de cadres compétents et d’intégrer l’université dans les réseaux d’excellence mondiaux », a déclaré Prof. Adama Mawulé Kpodar, président de l’UL.

« En investissant dans la formation et l’innovation, nous contribuons à bâtir un écosystème propice à la compétitivité et à l’entrepreneuriat technologique », a pour sa part souligné Mama Omorou, fondateur de SIGMA.

Notons que quelques jours plus tôt, l’institution universitaire avait eu des échanges avec l’Université de Shandong en Chine, afin de renforcer leur coopération en matière d’innovation scientifique.

Ayi Rnaud Dossavi

Le Togolais Moustafa Mijiyawa, ancien ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, figure parmi les candidats en lice pour le poste de Directeur régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Afrique. Proposé par son pays, son nom a été retenu par l'organisation aux côtés de quatre autres candidatures pour une élection prévue le 18 mai 2025 à Genève, lors de la deuxième session extraordinaire du Comité régional de l'OMS pour l'Afrique.

La candidature de Moustafa Mijiyawa s'appuie sur une longue expérience dans le secteur de la santé, que ce soit au Togo ou sur le continent. Ministre entre 2015 et 2024, il exerce depuis plus de trente ans comme rhumatologue, aussi bien dans son pays qu'à l'international. 

Son parcours inclut notamment des interventions dans les domaines de l'éducation médicale, de la physiothérapie, ainsi que de la conception et l'usage des prothèses et orthèses. Pendant près de vingt ans, il a dirigé l'École nationale des auxiliaires médicaux (ENAM) de Lomé et a également coordonné le programme de résidence en rhumatologie de l'Université de Lomé, en sa qualité d’enseignant chercheur.

S'il est élu, il devra jouer un rôle de premier plan dans l'amélioration de la santé publique en Afrique, en pilotant des initiatives de prévention, de lutte contre les maladies et de renforcement des capacités sanitaires. Son mandat inclura la supervision des réponses aux urgences sanitaires, comme les épidémies et autres crises, ainsi que la coordination avec les États membres, les agences partenaires et les ONG. 

Il aura également pour mission d'œuvrer à la consolidation des systèmes de santé, en favorisant l'amélioration des infrastructures, l'accès aux soins primaires et la formation du personnel médical.

Cette compétition s’ouvre dans un contexte particulier, marqué par la disparition en novembre 2024 du Dr Faustine Ndugulile, Directeur régional élu. L'organisation de cette nouvelle élection exceptionnelle vise à désigner un nouveau responsable chargé de piloter les stratégies sanitaires de l'OMS sur le continent.

Esaïe Edoh

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Au Togo dans la commune de Dankpen 2 (nord du pays), un nouveau centre médico-social (CMS) d’une valeur de 300 millions FCFA a été inauguré le jeudi 13 mars 2025, avec pour objectif de renforcer l’offre de soins pour les populations locales. L’établissement, baptisé Anna Maria, a été officiellement ouvert par le ministre de la Santé, Tchin Darré. 

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Ce centre, doté d’une unité de consultation et de plusieurs services sanitaires, vise à améliorer la prise en charge des patients dans cette commune où l’accès aux soins reste un défi. Il dispose d’un personnel médical formé, censé répondre aux besoins d’une population majoritairement rurale.

Sa mise en service s’inscrit dans la volonté des autorités de renforcer le maillage sanitaire du pays, en facilitant l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire, indique le ministère de la santé. De fait, l’ouverture de cette structure s’inscrit en ligne avec le déploiement du programme d’assurance maladie universelle (AMU), depuis janvier 2024. 

Selon les données officielles, ces efforts déjà entrepris en matière de construction d’infrastructures sanitaires ont permis d’accroître l’accessibilité géographique aux soins de santé, passant de 71 % en 2020 à 90 % en 2023.

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