Au Togo, l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy) vient d’intégrer trois nouvelles procédures en ligne sur la plateforme des services publics de l’État.
Désormais, les acteurs du secteur pourront soumettre leurs demandes de qualification des prestataires de services, de qualification des produits de sécurité, ainsi que leurs demandes d’agrément des centres d’évaluation directement via le portail numérique. Cette innovation permettra notamment de suivre en temps réel l’évolution des requêtes et d’interagir avec l’ANCy grâce à un outil de discussion intégré.
Lomé, le 3 mars 2025 – La plateforme des services publics de l’Etat : « https://t.co/2LT4hzuhvV » s’est enrichie de trois nouveaux services, mis en ligne par l’Agence Nationale de la Cybersécurité (ANCy).
— Ancy Togo (@AncyTogo) March 3, 2025
Ces trois services dématérialisés, destinés aux acteurs du domaine de la… pic.twitter.com/Y8CfiLFtzc
Si cette avancée s’inscrit dans la feuille de route gouvernementale visant à moderniser l’administration publique, elle répond également aux exigences croissantes de sécurisation des opérations en ligne, dans un contexte marqué par une dépendance accrue aux technologies numériques.
Pour rappel, l’ANCy a été opérationnalisée en 2021, avec pour mission de réguler et sécuriser les activités numériques sur le territoire togolais.
Depuis le lundi 3 mars 2025, l'Université de Lomé organise la troisième édition du Crunch Time pour l’innovation technologique, une initiative portée par l’École Polytechnique de Lomé (EPL). L’événement, qui s’étendra jusqu’au 7 mars, s’inspire du modèle développé par l’Université Technologique de Belfort-Montbéliard (UTBM) et vise à renforcer les liens entre les entreprises et l’institution universitaire en proposant aux étudiants, principalement à ceux inscrits en master, de concevoir des solutions digitales adaptées aux défis posés par des acteurs économiques locaux.
Durant une semaine, les participants sont appelés à faire preuve de créativité et à mobiliser leurs compétences techniques pour développer des solutions concrètes en réponse aux besoins exprimés par plusieurs entreprises togolaises. L’initiative favorise ainsi une collaboration interdisciplinaire en permettant une immersion dans le monde professionnel, un dispositif qui s’inscrit dans la volonté de l’université de mieux préparer les étudiants aux exigences du marché du travail.
EPL CRUNCH INNOVATION TIME 2025 : PLACE À LA CRÉATIVITÉ ET À L’INNOVATION !
— École Polytechnique de Lomé - UL (@Epl_Univlome) February 24, 2025
Votre événement est de retour pour sa troisième édition. Le rendez-vous est pris pour cette année du 03 au 07 mars 2025 à l’Université de Lomé, plus précisément à la chaîne Est du pic.twitter.com/sTiLt2GW6k
Parmi les entreprises ayant soumis des problématiques cette année, figure Bboxx qui sollicite la conception d’un système d’arrosage automatique fonctionnant à l’énergie solaire pour optimiser l’irrigation des exploitations agricoles. La Société de Transport de Lomé (SOTRAL), pour sa part, attend une solution numérique destinée à faciliter la réservation anticipée des tickets de transport pour ses usagers. L’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC-Togo) ambitionne quant à elle le développement d’un algorithme capable de détecter automatiquement les objets étrangers présents sur les aérodromes du pays, un enjeu majeur pour la sécurité aérienne.
Organisé pour la première fois en mars 2023, le Crunch Time pour l’innovation technologique s’inscrit dans la continuité du partenariat établi avec l’UTBM (Université de technologie de Belfort Montbéliard). « En proposant aux étudiants de confronter leurs connaissances académiques à des problématiques réelles, l’événement contribue à faire de l’université un acteur clé de l’innovation au service du développement économique local », soutient la direction de l’EPL.
Esaïe Edoh
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La société russe Uniconf (United Confectioners) spécialisée dans la confiserie, ambitionne de collaborer avec les producteurs de cacao togolais. Une délégation du groupe a entamé dans cette perspective une visite à Lomé depuis le 27 février 2025 pour prospecter les opportunités d’investissement dans la filière.
Conduite par Sergey Lyubimov, l’un des responsables du groupe, cette mission de prospection qui s'achève ce mardi 4 mars 2025 s’est déjà entretenue avec des opérateurs économiques locaux. Les discussions ont porté sur les ambitions d’Uniconf et ses projets d’investissement dans le pays, notamment dans la filière cacao.
Concrètement, les investissements attendus de Uniconf seront orientés vers la transformation et la commercialisation du cacao togolais. Dans cette dynamique, la délégation russe s’est renseignée sur le cadre réglementaire et fiscal en vigueur dans le pays afin d'explorer d’éventuels partenariats avec des acteurs locaux et d’envisager une implantation durable.
Pour la CCI-Togo, la concrétisation de ce partenariat, va contribuer à la valorisation du secteur cacaoyer togolais à travers son industrialisation et la création des emplois. Le cacao étant la 3è culture de rente, après le coton et le café, il bénéficie d’une attention particulière des autorités.
Fondé en 1804, Uniconf est un acteur majeur de l’industrie de la confiserie en Russie et en Europe de l’Est. Le groupe, qui est présent dans 45 pays, produit 360.000 tonnes de confiseries chaque année.
Esaïe Edoh
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Le Togo s’est doté la semaine dernière de deux guides dédiés à la prise en charge des maladies tropicales négligées (MTN). Ces documents, validés le 28 février à Kpalimé, visent à améliorer le diagnostic et le traitement des maladies à manifestation cutanée, particulièrement dans les zones rurales.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Améliorer le diagnostic et la prise en charge des MTN cutanées au Togo grâce aux technologies de l'information et de la communication », mené par la Société togolaise de dermatologie et des infections sexuellement transmissibles (SOTODERM), en partenariat avec l’Association allemande de lutte contre la lèpre et la tuberculose (DAHW) et le ministère togolais de la Santé. Le programme bénéficie également d’un financement du ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).
Ainsi, ces nouveaux guides serviront de référence pour les formateurs et agents de santé, en proposant des descriptions détaillées des affections cutanées, des algorithmes de dépistage et des protocoles de traitement adaptés aux réalités locales. Selon le Dr Gnossikè Piham, coordonnateur du Programme national des MTN, ces outils permettront d’améliorer l’accès aux soins dans les zones reculées.
De son côté, le Pr Picthé Palokinam, président de la SOTODERM, a salué l’engagement des partenaires et insisté sur l’importance de ces documents pour structurer une réponse efficace face aux MTN, qui restent un défi de santé publique en Afrique de l’Ouest.
Rappelons qu’au Togo, la SOTODERM innove également dans le secteur de la télémédecine, à travers un projet de télédermatologie lancé il y a quelques semaines. L’objectif est d’appuyer les zones à forte prévalence de maladies de la peau, notamment dans les régions rurales, en facilitant l’accès à des diagnostics et suivis médicaux à distance.
Au Togo, après un mois de février marqué par des perturbations en fourniture d'énergie électrique, liées aux travaux de maintenance sur le gazoduc WAPco, de nouvelles tensions sont annoncées en mars 2025. Selon une note officielle de la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET), des interruptions de fourniture pourraient survenir entre le 4 et le 25 mars, en raison d’opérations similaires prévues sur l’une des centrales thermiques du pays.
Face à cette nouvelle contrainte, les autorités togolaises, en concertation avec la CEET, entendent limiter l’impact de ces travaux sur l’approvisionnement en électricité. Comme en février, des mesures d’appoint seront mises en place, notamment par le biais d’importations supplémentaires d’énergie. Toutefois, malgré ces dispositions, la compagnie annonce que des coupures pourraient survenir aux heures de forte consommation.
Le mois dernier, pour compenser les effets de l’arrêt temporaire du gazoduc, le Togo avait eu recours à des combustibles liquides afin d’alimenter ses centrales thermiques, tout en augmentant ses importations d’électricité. Une stratégie qui avait permis d’injecter jusqu’à 35 MW supplémentaires dans le réseau national.
Esaïe Edoh
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L’Office Togolais des Recettes (OTR) a annoncé la semaine écoulée, un changement de réglementation concernant l’exonération de la Redevance Statistique (RS) pour les marchandises en transit.
Ainsi, depuis le 1er mars 2025, les marchandises entrant au Togo via le bureau douanier de Kétao-Kémérida (TG522) sont désormais soumises au paiement de cette taxe, conformément aux nouvelles exigences réglementaires.
Jusqu’alors, seules les marchandises introduites par le Port Autonome de Lomé sous le régime de transit (IM8) bénéficiaient de cette exonération. Avec cette nouvelle mesure, l’OTR entend renforcer la régulation des flux commerciaux et garantir une meilleure conformité du système douanier togolais.
Dans un communiqué officiel daté du 17 février 2025, le Commissaire Général de l’OTR, Philippe Kokou B. Tchodie, a exhorté les opérateurs économiques à ajuster leurs procédures afin de se conformer aux nouvelles règles fiscales en vigueur. Cette réforme vise également à améliorer le suivi des transactions commerciales et à optimiser les recettes de l’État.
Pour les entreprises et importateurs utilisant la route de Kétao-Kémérida, cette modification implique une adaptation rapide aux nouvelles exigences fiscales. L’OTR assure cependant que toutes les mesures d’accompagnement nécessaires seront mises en place pour faciliter cette transition et garantir une application efficace de la réglementation.
Après une première édition en décembre 2022, la capitale togolaise s’apprête à abriter de nouveau les rencontres-pays axées autour du capital humain. Les acteurs de la gestion des ressources humaines du pays et de la sous-région se réuniront en effet les 13 et 14 mars prochains à Lomé.
Initialement prévues pour les 12 et 13 Décembre 2024, les Rencontres Pays Capital Humain, Grand rendez-vous des acteurs nationaux et internationaux de la Gestion des Ressources Humaines se tiendra finalement les 13&14 mars prochains à Lomé. #CapitalHumain #Formation #Togo pic.twitter.com/5ISkhNbhmq
— Expertise Locale Togo (@ExpertLocalTg) January 17, 2025
Placé sous le thème de la construction d’un capital humain en adéquation avec les ambitions du Togo, l'événement mobilisera, comme lors de la première édition, plus d’une centaine de participants de plusieurs pays autour de discussions sur l’éducation et la formation, la croissance des PME, la gestion des talents, la digitalisation et l’intelligence artificielle, ou encore la politique sociale des entreprises.
“Les Rencontres-pays ont été créées pour imaginer et ‘designer’ les solutions les plus appropriées pour les acteurs d’aujourd’hui et de demain. Ce sont de véritables cadres d’échanges et de partages d’expériences entre décideurs des secteurs public, parapublic, privé et étudiants dont l’objectif ultime est de favoriser l’émergence d’un capital humain qui réponde aux ambitions de développement”, a expliqué Expertise Locale, initiatrice de l’évènement.
Au 4è forum Investopia 2025, tenu les 26 et 27 février à Abu Dhabi, le Togo a mis en avant ses opportunités d’investissement, notamment dans l’industrie, l’énergie, l’intelligence artificielle et les infrastructures. La présentation des atouts du pays a été faite par la ministre chargée des investissements, Manuella Santos, qui a représenté le pays à cette rencontre qui a rassemblé les principaux acteurs mondiaux du secteur.
La ministre a principalement souligné la position stratégique du pays sur le continent africain, la modernité de ses infrastructures logistiques, le dynamisme de son environnement financier et son statut de hub régional, notamment grâce à ses connexions avec les pays de l’hinterland.
Une rencontre avec S.E @ABT3891 Abdullah bin Touq Al Marri, Ministre de l’Economie des Émirats Arabes Unis, a permis de réaffirmer la politique d’ouverture du #Togo, sous le leadership du Président de la République SEM @FEGnassingbe et de mobiliser les investisseurs au profit du… pic.twitter.com/LuN7o58VXS
— Manuella M. Santos (@Manu_EllaSantos) March 1, 2025
En marge du forum, Manuella Santos s’est entretenue avec Abdullah bin Touq Al Marri, ministre de l’Économie des Émirats arabes unis. A cette entrevue, principalement, la politique d’ouverture du Togo aux investissements étrangers a été évoquée. La possibilité de conclure un accord de promotion et de protection réciproque des investissements entre les deux pays a été envisagée à la suite des échanges. « Nous avons notamment échangé sur les axes de partenariat bénéfiques pour nos deux nations », a-t-elle indiqué sur son compte X.
La ministre a aussi eu des rencontres avec des institutions publiques et privées opérant dans des secteurs en phase avec les priorités économiques du gouvernement, à savoir la finance, l’agro-industrie et les énergies.
Esaïe Edoh
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L’Institut Agréé de la Logistique et du Transport/Chartered Institute of Logistics and Transport (CILT) a entamé des discussions avec les autorités togolaises en vue d’implanter une représentation dans le pays. Son président, Chief Teete Owusu-Nortey, a rencontré le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé à Lomé en fin de semaine dernière pour échanger sur le projet.
Basé à Londres depuis plus d’un siècle, le Chartered Institute of Logistics and Transport est une organisation professionnelle qui regroupe des acteurs des secteurs du transport et de la logistique dans près d’une centaine de pays. Son ambition est de promouvoir la science de la logistique et du transport, en accompagnant les professionnels du domaine. Au Togo, le CILT souhaite s’appuyer sur les atouts du pays afin de renforcer les compétences locales et de favoriser l’essor d’une industrie logistique performante.
« Le Premier ministre a été très réceptif à notre proposition, qui vise à renforcer les capacités des acteurs de la logistique et du transport, tout en améliorant la connectivité », a déclaré Chief Teete Owusu-Nortey à l’issue de l’entretien. Le projet s’inscrit dans une dynamique nationale qui place la logistique au cœur du développement économique.
En effet, le gouvernement togolais, engagé dans une stratégie de transformation du pays en hub sous-régional, a déjà lancé plusieurs initiatives structurantes. Parmi elles, des projets d’amélioration du réseau routier, la modernisation des infrastructures portuaires et l’extension de l’aéroport international de Lomé.
La mission du CILT, qui consiste à valoriser les métiers de la logistique, du transport et de la chaîne d’approvisionnement, converge avec les ambitions togolaises, indique-t-on. En s’implantant au Togo, le CILT entend contribuer à cette dynamique, en apportant son expertise et son réseau international au service du développement du secteur.
Esaïe Edoh
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L'Université de Lomé est désormais dotée d’un pôle d’innovation et de technologie inauguré ce vendredi 28 février 2025 par le ministre togolais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Kanka-Malik Natchaba, et la représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Togo, Binta Sanneh. Baptisé UniPod-Togo, cet espace, financé à hauteur de plus de 1 milliard FCFA par l’initiative Timbuktoo du PNUD, devient le quatorzième du genre en Afrique.
Concrètement, UniPod-Togo est un cadre de créativité et d’entrepreneuriat qui permet aux jeunes talents de développer leurs projets et de transformer leurs idées en initiatives concrètes. Il ambitionne de fournir aux étudiants et aux entrepreneurs togolais, un écosystème de soutien intégrant mentorat, formations, financements et opportunités de réseautage.
D'un coût total de 1,6 M de dollars, l'UNIPOD de Lomé est mis en place par le @pnudfr en partenariat avec @UniveLomeTg. Il fait partie de l’initiative @timbuktooafrica du bureau @UNDPAfrica, regroupant une vingtaine d’espaces d’innovations et de hubs sur le continent africain. pic.twitter.com/VfKZ7IjP6r
— Pnud Togo (@PnudTogo) July 25, 2024
Installé en plein cœur de l’Université de Lomé, UniPod s’étend sur une superficie de 1 200 mètres carrés et comprend huit laboratoires, trois espaces dédiés, un amphithéâtre et un bureau de transfert de technologie. Il se veut un dispositif conçu pour accompagner la dynamique d’innovation dans un contexte où les défis économiques et technologiques imposent des solutions adaptées aux réalités locales et aux ambitions nationales, indique-t-on.
« Dans un monde en constante évolution, l’innovation demeure la clé pour relever les défis mondiaux et nationaux et le Togo, en particulier, avec une jeunesse dynamique, entreprenante, ne doit pas être en reste », a souligné Binta Sanneh.
Pour le ministre togolais de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Kanka-Malik Natchaba, ce projet est en cohérence avec l’ambition gouvernementale de faire de l’enseignement supérieur, un moteur d’innovation et un catalyseur de développement. UniPod-Togo est ainsi un levier pour stimuler l’entrepreneuriat et favoriser l’émergence de startups susceptibles de transformer le paysage économique local.
Esaïe Edoh
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