Togo First

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Le Togo a enregistré des avancées notables dans la promotion de la jeune fille et l’autonomisation financière des femmes, une dynamique saluée par Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. C’était lors d’une rencontre avec le président togolais, Faure Gnassingbé, le mardi 25 février 2025 à Lomé. 

Selon Ousmane Diagana, les réalisations togolaises en matière d’autonomisation des femmes reposent sur une tradition bien ancrée, incarnée notamment par le rôle historique des Nana-Benz dans l’économie nationale.  « C’est un exemple que nous avons regardé de très près et que nous avons voulu valoriser et vulgariser davantage pour que les autres pays s’en imprègnent. Le plus important aussi et le plus significatif, c’est le rôle de ces femmes leaders aussi bien au niveau de l’administration publique qu’au niveau du secteur privé », a-t-il indiqué.

Ces progrès ont été déjà mis en lumière dans le rapport « Women, Business and Law 2024 » de la Banque mondiale, où le Togo a obtenu un score de 97,5 sur 100, se plaçant ainsi en tête des économies africaines en matière de promotion des droits des femmes. 

Cette reconnaissance vient couronner une décennie au cours de laquelle le Togo a mis en œuvre plusieurs initiatives visant à renforcer l’inclusion financière et l’autonomie économique des femmes. On note le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) lancé en 2024, l’un des dispositifs phares offrant des financements adaptés aux activités des femmes et des jeunes afin d’encourager leur autonomisation et leur participation active à la vie nationale.

Esaïe Edoh 

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Lomé accueille depuis le mardi 25 février 2025, une réunion régionale consacrée à l’état de l’environnement et du climat en Afrique de l’Ouest. Organisée sous l’égide de la CEDEAO, cette rencontre réunit des représentants des pays membres, des institutions régionales et internationales, ainsi que des spécialistes des questions environnementales. Durant trois jours, les participants vont poser un diagnostic précis des défis environnementaux qui affectent la région et définir une stratégie commune pour y faire face.

Pilotés par le Département des Affaires économiques et de l’Agriculture, en partenariat avec la Direction de l’Environnement et des Ressources naturelles de la Commission de la CEDEAO, les travaux doivent aboutir à la validation d’un rapport de synthèse. Celui-ci dresse un état des lieux de la situation climatique et environnementale en Afrique de l’Ouest, identifie les priorités d’action et formule des recommandations destinées à renforcer la résilience des populations face aux mutations climatiques.

Dans un contexte de pressions environnementales marqué par la désertification, l’érosion côtière et la hausse des températures, la CEDEAO cherche à structurer une coopération régionale plus efficace. Ainsi, la démarche vise à instaurer une coordination des initiatives pour intégrer pleinement les enjeux climatiques dans les stratégies de développement des États membres. 

La mise en œuvre des engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris sera également au cœur des discussions, à l’effet de les transformer en politiques publiques et en projets opérationnels. A cet effet, les débats s’articulent autour de plusieurs axes : le financement des politiques environnementales, l’adoption de pratiques agricoles et industrielles durables, la protection des écosystèmes fragiles et le renforcement des capacités institutionnelles des États en matière de gestion climatique. 

Les conclusions qui émergeront de cette réunion de Lomé seront déterminantes pour orienter les prochaines décisions en matière de politique environnementale au sein de la CEDEAO, indique-t-on. 

Esaïe Edoh 

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La société Gozem, spécialisée dans les services numériques de VTC, vient de lever 30 millions de dollars (plus de 18,7 milliards FCFA) pour accélérer son expansion en Afrique francophone.

Ce financement, combinant equity et dette, est mené par SAS Shipping Agencies Services Sàrl, filiale de MSC Mediterranean Shipping Company SA, et Al Mada Ventures, deux investisseurs positionnés dans le développement des infrastructures de transport et de services financiers en Afrique.

Depuis son lancement en 2018 à Lomé, Gozem propose des services de mobilité, de livraison, de billetterie numérique et de financement. Avec cette nouvelle injection de capital, l’entreprise compte accélérer son expansion en Afrique de l’Ouest et Centrale, améliorer l’expérience des chauffeurs en facilitant l’accès à de nouveaux véhicules, et lancer Gozem Money, une banque digitale innovante.

Pour Diego Aponte, président de MSC Group, ce partenariat s’inscrit dans la volonté du groupe de développer des solutions innovantes pour la mobilité et la logistique en Afrique. De son côté, Omar Laalej, directeur général d’Al Mada Ventures, met en avant le modèle inclusif et fiable de Gozem, qui répond à la demande croissante en services numériques accessibles sur le continent.

"Nous sommes ravis d’accueillir MSC Group et Al Mada Ventures en tant qu’investisseurs stratégiques. Leur expertise en logistique et services financiers en Afrique sera un atout précieux pour accélérer le développement de notre Super App et notre expansion sur de nouveaux marchés. Avoir des leaders de cette envergure à nos côtés valide pleinement notre vision et nos ambitions.", déclarent Gregory Costamagna et Raphaël Dana, cofondateurs de Gozem.

Actuellement active au Togo, Bénin, Gabon et Cameroun, Gozem revendique plus d’un million d’utilisateurs et 30 millions de trajets réalisés depuis sa création.

Ayi Renaud Dossavi

Le groupe Rimon Hajjar Entreprises implanté au Togo depuis 2019, précisément au Port de Lomé, ambitionne d’accroître sa capacité de traitement du blé. Son directeur, Rimon Hajjar, a présenté cette perspective lors d’un entretien avec le ministre togolais de l’économie maritime, Richard Kangbeni, en fin de semaine dernière.

Cette entreprise basée au Burkina Faso, alors qu’elle exploite un terminal céréalier de 12 500 tonnes au port de Lomé et envisage d’y ajouter huit nouveaux silos, portant la capacité totale à 18 000 tonnes. Cet investissement, dont la valeur monétaire n’est pas encore dévoilée, devrait permettre à la société de traiter désormais un volume de 35 000 tonnes de blé en vrac par mois.

Ce projet d’extension du terminal, selon Rimon Hajjar, va répondre à la demande croissante de farine de blé dans la sous-région. Ainsi, l’augmentation des capacités de stockage et de traitement implique une mobilisation des infrastructures portuaires pour le convoiement du blé. 

Ceci devrait renforcer la position du port de Lomé dans la chaîne logistique du commerce. De fait, le ministre de l’économie maritime a réaffirmé l’appui du gouvernement pour assurer la concrétisation de cet investissement.

Notons que Rimon Hajjar Entreprises, entité de droit burkinabè, intervient dans trois secteurs majeurs : la boulangerie, l’industrie agroalimentaire et les hydrocarbures. 

Esaïe Edoh

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Lomé la capitale togolaise accueille depuis le 25 février 2024, la septième assemblée générale ordinaire de l’Association des Médiateurs des Pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (AMP-UEMOA). Cette rencontre, qui réunit des délégations venues de plusieurs pays de la sous-région, à savoir la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Bénin, le Mali, le Burkina Faso et le Togo, se déroule autour du thème : « La médiation institutionnelle aujourd’hui dans l’espace UEMOA ». 

Elle se veut un cadre de discussions sur le rôle des institutions de la médiation dans la promotion de la bonne gouvernance et la protection des citoyens. Dans cette logique, durant trois jours, les participants vont mener une réflexion approfondie sur les défis fonctionnels et existentiels auxquels ces institutions sont confrontées. 

L’objectif est de définir des actions permettant de renforcer leur efficacité et de consolider les acquis dans un contexte marqué par des exigences croissantes en matière de gouvernance et de justice sociale. Cette rencontre constitue également une occasion pour les médiateurs de partager leurs expériences et d’identifier des synergies visant à améliorer leurs systèmes d’intervention et de fonctionnement.

Selon Awa Nana Daboya, présidente de l’AMP-UEMOA et médiatrice de la République togolaise, l’action des médiateurs dans la sous-région se révèle déjà positive. Pour elle, ces institutions jouent un rôle clé dans l’accompagnement des citoyens et de l’administration, en facilitant le dialogue et en prévenant les conflits. 

Les travaux de cette assemblée générale doivent aboutir à la définition des modalités de mise en œuvre de la stratégie de l’association. En marge des discussions thématiques, l’élection d’un nouveau bureau est prévue afin de coordonner les actions futures et d’assurer la continuité du travail engagé par l’AMP-UEMOA.

Esaïe Edoh

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Le Togo et le Burkina Faso réaffirment leur engagement en faveur de la coopération et de l’intégration culturelle à l’occasion du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO 2025), grand rendez-vous du cinéma africain qui se tient cette semaine.

En marge de l’événement, Yawa Kouigan, ministre de la Communication, des Médias et de la Culture du Togo, a été reçue le 22 février 2025 par le Premier ministre burkinabé Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, en présence de plusieurs ministres de la sous-région.

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Les acteurs culturels ont échangé sur le rôle stratégique du cinéma et de la culture dans le développement économique et social de l’Afrique de l’Ouest. « Le cinéma et la culture ne nécessitent pas d’accords officiels pour prospérer, ils s’imposent naturellement par la fraternité entre les créateurs africains », a souligné Mme Kouigan, saluant la résilience du secteur cinématographique africain.

Le Togo, représenté par une délégation de cinquante professionnels du cinéma, présente plusieurs productions en compétition. Six œuvres ont été sélectionnées, couvrant divers genres : critique cinématographique, séries, animation, nouvelles perspectives et productions issues des écoles de cinéma.

Le pays était d’ailleurs invité d’honneur de la précédente édition du FESPACO en 2023.

Le Togo reprend les rênes du Groupe Interafricain d’Étude, de Recherche et d’Application sur la Fertilité (GIERAF) pour un mandat de deux ans. Dr Kolani Jean Claude succède ainsi à Coulibaly Founzégué Amadou à la présidence de l’organisation, à l’issue du 9ᵉ congrès du groupe, tenu à Lomé du 20 au 22 février 2025.

Ce congrès a été l’occasion d’aborder les défis liés à l’infertilité en Afrique, en mettant l’accent sur les avancées médicales et les stratégies de prévention. En marge des travaux, l’équipe dirigeante du GIERAF a été reçue en audience par le Premier ministre togolais, Victoire Tomégah-Dogbé, qui a exprimé le soutien du gouvernement à la mission du groupe.
Créé en 2009 à Lomé, le GIERAF regroupe 15 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre et vise à améliorer la prise en charge de l’infertilité à travers la recherche et la formation médicale. À ses débuts, l’organisation a été dirigée par le Togolais Dr Moïse Fiadjoe (2009-2011). Ce nouveau mandat devrait permettre d’intensifier les efforts pour faciliter l’accès aux soins de fertilité sur le continent.

Ayi Renaud Dossavi

L’Université de Lomé (U.L) va accueillir en septembre prochain (du 14 au 20 septembre 2025) l’African Conference of Physics (ACP), une rencontre de chercheurs, éducateurs et décideurs internationaux visant à renforcer la coopération scientifique et à promouvoir la recherche en physique sur le continent africain.

L’annonce a été officialisée lors d’une visite du comité d’organisation international le 18 février 2025. Conduit par Dr Horst Severini de l’Université d’Oklahoma, le comité a rencontré le professeur Adama Mawulé Kpodar, président de l’Université de Lomé, afin de discuter des préparatifs et de visiter les infrastructures destinées à accueillir la conférence.

Dans le détail, l’ACP 2025 mettra l’accent sur des domaines stratégiques comme la physique des astroparticules, les énergies renouvelables et la physique médicale, des secteurs clés pour le développement technologique en Afrique.

Pour l’Université de Lomé, c’est une nouvelle opportunité de se positionner comme un acteur majeur de l’innovation scientifique au niveau sous-régional, tout en attirant davantage de partenariats académiques et technologiques.

Ayi Renaud Dossavi

Au Togo, le ministère du commerce, de l'artisanat et de la consommation locale veut améliorer les compétences des entrepreneurs dans le domaine du e-commerce. Le département dirigé par Kayi Mivedor-Sambiani a ouvert, ce mardi 25 février, un atelier de formation de trois jours à l’endroit des PME/PMI sur les aspects pratiques du commerce électronique.

Au total, une trentaine de chefs d’entreprises participent à ces travaux pour renforcer leurs compétences en vente en ligne, en gestion des paiements numériques et en logistique. L’objectif est de leur fournir des stratégies efficaces pour optimiser leur présence sur les plateformes de commerce électronique et améliorer leur compétitivité.

Au cours de ces trois jours, nous aborderons les aspects réglementaires et techniques du commerce électronique. Nous mettrons également l’accent sur les stratégies de communication et de marketing essentielles à la réussite en ligne. Par ailleurs, un focus sera fait sur les opportunités qu’offre la Zlecaf pour les entrepreneurs togolais”, a expliqué Harold Kpodar, consultant en e-commerce, chargé de la formation.

Pour sa part, le Secrétaire général du ministère du commerce, Comlan Yakpey, représentant le ministre, a souligné la nécessité pour les entrepreneurs de maîtriser les outils du commerce en ligne afin de tirer pleinement parti des opportunités offertes par le numérique et la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine).

Au Togo, l’environnement du commerce électronique est en pleine expansion, porté par l'amélioration de la connectivité Internet. Actuellement, plus de 20 % des citoyens y ont recours, contre seulement 6 % en 2018.

Le Togo s’apprête à instaurer un cadre permanent de concertation réunissant les opérateurs économiques et le ministère du commerce. Ce projet a été présenté aux acteurs économiques de divers secteurs ce mardi 25 février 2025 à Lomé.

Une fois mis en place, ce cadre réunira à intervalles définis les opérateurs économiques et les représentants du ministère afin d’anticiper les fluctuations des prix et d’éviter les hausses soudaines de prix souvent constatées lors des périodes de forte consommation, telles que les fêtes de fin d’année, le ramadan ou la rentrée scolaire. 

« Il ne s’agira plus d’attendre ces périodes pour constater les flambées des prix avant de convoquer une réunion de concertation », a souligné le Secrétaire général du ministère du commerce, Comlan Yakpey.

La mission principale de cette instance sera d’assurer une stabilité des prix, de veiller à la disponibilité des produits sur le marché, de suivre leur évolution et de renforcer la transparence des transactions. Elle devra également proposer des mesures adaptées pour protéger les consommateurs face aux spéculations et aux hausses incontrôlées. 

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Outre les produits de première nécessité, une attention particulière sera portée au secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP), où des variations fréquentes du prix du ciment ont été observées.

Pour la ministre en charge du commerce, ce cadre qui sera institué par un arrêté ministériel, va instaurer un dialogue constructif et permanent entre les autorités et les opérateurs économiques. Il s’agit d’un instrument destiné à les accompagner dans leurs engagements en faveur du développement économique du pays, en assurant une meilleure protection des consommateurs. 

Cette initiative s’inscrit dans la continuité du cadre de concertation entre l’État et le secteur privé, mis en place par le gouvernement pour favoriser un climat économique plus stable et prévisible, a indiqué l’officielle.

Esaïe Edoh 

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