Togo First

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Au Togo, la ville d’Aného a clôturé cette semaine la tournée nationale consacrée à la Stratégie de Marketing Territorial (SMT), à l’initiative du ministère en charge de la promotion des investissements.

C’était le mardi 11 février 2025, à la faveur d’un atelier organisé par le ministère avec l’appui de la coopération allemande GIZ, visant à renforcer l’attractivité des territoires pour stimuler les investissements.

Un potentiel économique et touristique

Lors de cet atelier, les acteurs locaux ont été sensibilisés aux opportunités économiques, aux défis d’accès au foncier et aux stratégies d’investissement pour booster la compétitivité de la région.

À cet égard, ancienne capitale et carrefour historique du commerce transatlantique, située entre l’Océan Atlantique et le Lac Togo, Aného peut compter sur un écosystème touristique nautique et écologique à haut potentiel. La localité compte également sur une proximité géographique avec le Bénin, ainsi qu’un patrimoine culturel riche. La ville se met ainsi en avant comme un pôle d’attraction pour les investisseurs nationaux et internationaux.

Une vision ambitieuse pour l’investissement territorial

Le représentant du ministère, Rodrigue Akué-Atsa, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir des initiatives renforçant le développement économique des territoires. De son côté, le maire de la commune Lacs 1, Me Aquéréburu Coffi Alexis, a salué l’appui des partenaires techniques et institutionnels.

Pour rappel, cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme pilote sur le marketing territorial, visant notamment à décentraliser l’investissement, qui implique également d’autres villes comme Atakpamé, Blitta, Kara et Kpalimé.

Les nations africaines dans la course à la présidence de la Commission de l’Union Africaine (UA), continuent à se mobiliser, alors que le 38ᵉ sommet annuel de l’UA a démarré ce mercredi 12 février à Addis-Abeba.

Après le Kenya, Djibouti et l’Égypte, c’est au tour de Madagascar de solliciter l’appui des autorités togolaises pour sa candidature à la tête de l’institution panafricaine.

En effet, mardi 11 février 2025, la cheffe du gouvernement togolais, Victoire Tomégah-Dogbé, a reçu en audience Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires Étrangères de Madagascar. Cette dernière a officiellement présenté la candidature de son pays et plaidé en faveur de Richard James Randriamandrato, ancien ministre des Affaires étrangères et de l'Économie de Madagascar.

« Nous partageons avec le Togo des valeurs communes : stabilité régionale, intégration économique et promotion de la jeunesse africaine », a souligné la représentante malgache.

Les élections aux huit postes stratégiques de la Commission de l’UA, dont celui du président, se tiennent au cours de ce sommet.

Pour la présidence de la Commission, trois candidats sont en lice pour succéder au Tchadien Moussa Faki Mahamat : Raila Odinga (Kenya), opposant historique dans son pays, Mahamoud Ali Youssouf (Djibouti), ministre des Affaires étrangères depuis 2005, Richard Randriamandrato (Madagascar), ancien chef de la diplomatie malgache.

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Au Togo, à compter du 14 février 2025, la circulation sur la Route nationale 4 (RN4), reliant Tsévié à Tabligbo dans la région maritime, connaîtra des perturbations en raison de travaux d’entretien sur ce tronçon. Pour assurer la continuité du transport des personnes et des marchandises, une déviation sera mise en place, selon un communiqué du ministère des Travaux publics publié le mercredi 12 février 2025.  

Cette déviation débutera au niveau du stade Dr Kaolo, situé sur la Route nationale 1 à l’entrée sud de Tsévié et contournera le Centre hospitalier régional (CHR) de la ville, situé sur l’axe concerné par les travaux. Cette mesure vise, indique-t-on, à minimiser les désagréments pour les usagers, notamment pour les transporteurs de clinker, un matériau dont l’usine de production est située à Tabligbo.

Ces travaux annoncés, s’inscrivent dans le cadre du programme annuel d’entretien du réseau routier, pour garantir le bon état des routes du pays. Pour l’année 2025, l’État prévoit d’y consacrer 13,3 milliards de francs CFA, soit une baisse d’environ 20 % par rapport aux 16,5 milliards mobilisés en 2024.

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Le Togo qui veut s’assurer d’une fourniture plus stable en gaz pour alimenter ses centrales thermiques, a relancé les discussions avec le Nigeria, son principal fournisseur. En fin de semaine dernière à Lomé, les ministres togolais et nigérian chargés de l’énergie se sont retrouvés afin de discuter du renforcement de la coopération énergétique entre leurs deux pays. 

Cette rencontre était essentiellement axée sur la consolidation de l’approvisionnement en gaz et la finalisation des accords stratégiques en matière d’énergie entre les deux Etats. De fait, cette réunion, à laquelle ont pris part le ministre nigérian des Ressources pétrolières, Ekperikpe Ekpo, et son homologue togolais, Robert Koffi Messan Eklo, entourés de leurs délégations respectives, a porté sur la réglementation du West African Gas Pipeline Company(WAPCo) , la mise en place du Gazoduc Atlantique Africain (AAGP), les conditions d’approvisionnement en gaz, la gouvernance régionale et le développement du gaz naturel liquéfié (GNL). L’optimisation des coûts de transport du gaz figurait également parmi les sujets.

La rencontre intervient dans un contexte où le Togo cherche à pallier ses difficultés d’approvisionnement en gaz, qui affectent la production électrique nationale. Les centrales thermiques togolaises étant dépendantes en grande partie du gaz nigérian, subissent de plein fouet les perturbations liées à l’approvisionnement en cette ressource. Depuis plusieurs années, des perturbations régulières ont eu un impact considérable sur la disponibilité de l’électricité, compliquant davantage l’accès à l’énergie pour les entreprises et les ménages du pays côtier.

Ainsi, l’issue de ces discussions pourrait marquer une étape décisive dans la coopération énergétique entre Lomé et Abuja.

Esaïe Edoh

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La Togolaise Angela Aquereburu prend la tête de la SRTB (Société de Radio et de Télévision du Bénin). L'information a été rendue publique ce mercredi 12 février 2025, au sortir d'un Conseil des ministres, dans le pays voisin du Togo.

Réputée pour son expertise dans la production télévisuelle et son engagement en faveur du développement des contenus audiovisuels africains, Angela Aquereburu Rabatel cumule désormais cette fonction avec celle de la direction de la télévision nationale, Bénin TV. Elle succède à Freddy Koudahoua et devra relever plusieurs défis : modernisation des infrastructures, renforcement de l’audience et diversification des contenus pour répondre aux attentes d’un public de plus en plus exigeant.

Au Togo, la productrice et cinéaste est notamment connue pour ses productions récentes à grand succès d'audience, en particulier la web-série Ahoé

Réalisatrice, productrice et auteure de fiction, présentatrice d’émissions télévisées et showrunner, elle a contribué à plusieurs autres productions remarquées dont l’émission Les Maternelles d’Afrique, le court-métrage L’Interrogatoire, ou encore les séries Hospital IT et Oasis.

Ayi Renaud Dossavi

Une délégation d’entrepreneurs togolais du secteur biologique prend part, jusqu’au 14 février 2025, au Salon mondial de l’alimentation biologique (BIOFACH) à Nuremberg, en Allemagne. Composée d’une dizaine d’acteurs, notamment des très petites et moyennes entreprises (TPME), elle entend promouvoir le savoir-faire togolais et renforcer l’ancrage du pays sur le marché international du bio.

Installée au stand « Republic of Togo », la délégation expose une variété de produits biologiques certifiés, parmi lesquels figurent le soja, les fruits séchés, la noix de cajou, le gingembre, le beurre de karité, le miel et l’arachide. Ces produits, issus d’une filière en plein essor, visent à capter l’attention des acheteurs internationaux et à favoriser des débouchés sur de nouveaux marchés.

Au-delà de l’exposition, la participation togolaise s’inscrit dans une dynamique de consolidation des partenariats et d’ouverture à de nouvelles opportunités commerciales. De fait, des rencontres d’affaires seront organisées en marge du salon afin de permettre aux professionnels togolais de nouer des partenariats et d’accroître leurs exportations. L’objectif est de positionner davantage le pays comme un acteur incontournable de la production biologique en Afrique de l’Ouest.

« La participation du Togo à BIOFACH 2025 constitue une opportunité stratégique pour affirmer son leadership dans le secteur bio et développer des opportunités commerciales durables », indique la direction du Centre togolais des expositions et foires (CETEF), qui accompagne les producteurs présents à l’événement.

En rappel, BIOFACH est un rendez-vous annuel des professionnels de l’alimentation biologique et constitue une vitrine des tendances et innovations du secteur. Le Togo y participe régulièrement.

Esaïe Edoh

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Le Togo veut renforcer sa stratégie de préservation du patrimoine culturel en s’appuyant sur un musée virtuel dédié aux objets volés. L’initiative a fait l’objet d’un atelier de formation, tenu les 11 et 12 février 2025 à Lomé, qui a permis d’outiller les techniciens des musées publics aux techniques d’inventaire et à l’utilisation de l’application ID Art, un outil de référence dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels.

À terme, il s’agit de recenser, numériser et documenter les objets issus des cinq musées publics du Togo (dont 50 pièces maîtresses), à travers l’élaboration d’un inventaire participatif conforme aux normes internationales Object ID. 

Porté par le ministère de la Communication, des Médias et de la Culture, avec l’appui de l’UNESCO, ce projet vise à consolider le cadre légal national et à mieux encadrer la gestion des biens culturels. Il comprend deux volets : le premier porte sur la formation des techniciens aux méthodes d’inventaire et à l’utilisation d’ID Art ; le second vise à renforcer le cadre légal pour mieux protéger le patrimoine culturel du Togo.

Selon Franck Missité, directeur de cabinet du ministère de tutelle, le patrimoine culturel est un vecteur de développement économique, en plus de son rôle central dans la cohésion sociale et le dialogue interculturel. Pour Adama Ayikoué, directeur du patrimoine culturel, la mise en place de cet inventaire structuré permettra une meilleure traçabilité des objets d’art et une protection accrue du patrimoine national.

Ayi Renaud Dossavi

La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a officiellement lancé, mardi 11 février 2025 à Lomé, son programme Prêts adaptés aux catastrophes naturelles (PACAN), un mécanisme destiné à renforcer la résilience des pays de l’UEMOA face aux crises climatiques et sanitaires.

Dans le cadre de ce projet, le Togo a été le premier bénéficiaire, avec un financement de 6,6 millions d’euros, débloqué en novembre 2024, suite aux fortes inondations ayant frappé plusieurs régions du pays.

Un dispositif de financement et d’assurance

Le PACAN repose sur une approche combinant prêts bonifiés et assurance paramétrique, permettant aux États de mobiliser des fonds sans recourir à leurs ressources budgétaires limitées.
« Ce mécanisme offre un soutien budgétaire rapide pour répondre aux besoins urgents des populations en cas de catastrophe », a souligné Moustapha Ben-Barka, Vice-président de la BOAD, lors du lancement.

Actuellement en phase pilote dans quatre pays (Togo, Bénin, Côte d’Ivoire, Sénégal), ce dispositif s’appuie sur un portefeuille de prêts de 350 millions de dollars (206 milliards FCFA). Il est développé en partenariat avec KfW, Frankfurt School of Finance, Munich Re et African Risk Capacity Ltd (Arc Ltd).

Un levier de résilience économique

Présent au lancement, le Col Baka Yoma, directeur de l’Agence nationale de protection civile (ANPC) du Togo, a salué l’initiative, soulignant son impact sur la reconstruction rapide et durable des infrastructures affectées par les inondations.

Après le Togo, la BOAD prévoit de se lancer dans un roadshow vers les autres pays pilotes, afin de promouvoir cette solution financière face aux risques climatiques.

Ayi Renaud Dossavi

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La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) entend renforcer la compétitivité des opérateurs économiques togolais à l’international à travers la création du Business Language Center, un centre de formation en langues dédié aux entrepreneurs et professionnels souhaitant développer leurs activités sur les marchés internationaux.

L’objectif est d’outiller les entreprises togolaises en anglais, chinois et allemand, trois langues clés pour leur permettre d'étendre leur portée à l’international. Selon la CCI-Togo, cette formation vise à lever la barrière linguistique, un frein majeur aux échanges commerciaux et aux investissements étrangers.

Le centre ambitionne ainsi d’aider les acteurs économiques nationaux à améliorer leur capacité à négocier des contrats, à s’implanter sur de nouveaux marchés et à accroître leur présence à l’étranger.

Dans ce cadre, la représentation consulaire lance une étude préalable et invite les acteurs économiques à s’inscrire avant le 28 février 2025 via un formulaire dédié.

Consulter le formulaire 

Ayi Renaud Dossavi

Le Président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop, a récemment salué les performances économiques du Togo, sa résilience sur les dernières années et son rôle dans la mise en œuvre de la vision stratégique Impact 2030 de l’Union, qui est encore dans les tuyaux.

En effet, malgré un contexte économique mondial marqué par des incertitudes, le Togo affiche une croissance robuste au-delà des 6%, contribuant ainsi à la dynamique globale de l’Union, selon Abdoulaye Diop.

C’était mardi 11 février 2025, à la faveur d’une visite à Lomé où le responsable sous-régional a été reçu par le chef d’État togolais, Faure Gnassingbé. Leurs échanges ont également porté sur la situation économique de l’UEMOA et les orientations stratégiques pour la décennie à venir.

« J’ai été reçu par le Président de la République pour lui faire le point sur l’état de notre Union. Nous avons aussi partagé avec le chef de l’État les documents importants que nous avons finalisés, à savoir la vision cadre et le plan stratégique Impact 2030 de notre Union », a déclaré Abdoulaye Diop, qui apprécie les orientations du chef de l’État togolais pour une mise en œuvre efficace du Plan stratégique.

L’objectif de cette stratégie est de restructurer l’économie sous-régionale à moyen et long terme, en optimisant les investissements et en consolidant les infrastructures économiques.

« Ces documents importants devront, à moyen et long terme, changer la configuration de notre Union. Les orientations que nous avons reçues nous aideront dans la mise en œuvre efficiente de ces deux stratégies majeures », a-t-il ajouté.

Créée le 10 janvier 1994, l’UEMOA regroupe huit États d'Afrique : le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger et le Sénégal.

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] t o g o f i r s t . c o m

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