Le passeport togolais se hisse au deuxième rang des documents de voyage les plus avantageux au sein de l’espace UEMOA, selon le classement 2025 établi par le cabinet britannique Henley & Partners. Ce cabinet qui évalue le nombre de destinations accessibles sans visa préalable, place le Togo à la 81e position mondiale et à la 24è en Afrique avec 61 destinations sans formalités préalables, en progression de deux places par rapport à l’année précédente où le pays côtier était classé 83è.
Au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), seul le Bénin devance le Togo. Ce dernier occupe la 74e place mondiale et la 16e à l’échelle du continent, avec un accès facilité à 68 destinations. Le Burkina Faso complète le trio de tête de la zone, se positionnant au 82e rang mondial et au 25e rang africain, avec un total de 60 destinations accessibles sans visa.
Sur le continent, les Seychelles conservent leur statut de passeport le plus puissant, occupant la 25e place mondiale et offrant un accès à 156 destinations sans visa. L’île Maurice suit à la 29e place mondiale avec 151 destinations, tandis que l’Afrique du Sud se positionne au 48e rang, permettant de voyager librement vers 106 pays.
À l’échelle mondiale, le classement est dominé par Singapour, dont le passeport permet d’accéder à 195 destinations. Le Japon occupe la deuxième place avec 193 destinations accessibles. Derrière, six pays, dont la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Corée du Sud et l’Espagne, se partagent la troisième place avec 192 destinations ouvertes à leurs ressortissants.
L’indice établi par Henley & Partners repose sur le nombre de destinations accessibles sans visa ou avec un visa à l’arrivée, un permis de visite ou une autorisation de voyage électronique. Les données exploitées pour cette étude proviennent notamment de l’International Air Transport Association (IATA), qui regroupe plus de 250 compagnies aériennes.
Esaïe Edoh
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Le Togo a levé 27,5 milliards FCFA sur le marché financier régional de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA), à l’issue d’une émission de Bons Assimilables du Trésor (BAT) clôturée ce vendredi 7 février 2025.
Selon le rapport publié par Umoa-titres, cette opération, initialement prévue pour mobiliser 25 milliards FCFA, a rencontré un intérêt marqué auprès des investisseurs (des soumissions totales de 32 milliards FCFA), portant le taux de couverture à 129,72 %.
Les titres émis, d’une maturité de 91 jours, sont assortis d’un taux d’intérêt multiple. Les fonds levés serviront à financer le budget de l’exercice 2025, qui s’établit à 2397 milliards FCFA.
Dans sa stratégie de mobilisation de ressources sur les marchés financiers, le Togo prévoit de lever 332 milliards FCFA cette année 2025. Avec cette nouvelle émission, le pays a déjà collecté 71,5 milliards FCFA, soit 21 % de son objectif annuel.
Esaïe Edoh
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L'aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé déjà réhabilité en 2016, connaîtra de nouveaux travaux d’extension. Le projet était au cœur des échanges à l’assemblée nationale lors de l’étude de la loi de finances 2025 en fin décembre 2024.
Le projet vise à accroître les capacités de la plateforme aéroportuaire et à accompagner l’ambition des autorités togolaises de renforcer la position du pays en tant que hub logistique régional. De fait, l’initiative prévoit l’agrandissement des salles d’attente, avec une capacité additionnelle de cinq cents places, afin de fluidifier le trafic des passagers au départ, en correspondance et à l’arrivée.
Cette expansion s’inscrit dans une volonté d’augmentation du flux annuel de voyageurs, que les autorités espèrent faire passer de 1,4 million à 2 millions. L’extension envisagée inclut également un développement de l’aérogare vers le sud, dans le but d’améliorer les conditions de sécurité et de sûreté, en conformité avec les normes internationales en vigueur.
Ce projet s’inscrit dans une dynamique globale de modernisation de l’aéroport, qui comprend également la construction et l’exploitation d’un hôtel destiné aux passagers en transit à Lomé. La mise en route de ce chantier, indique-t-on, devrait renforcer l’attractivité de la capitale togolaise auprès des compagnies aériennes internationales, alors qu’une dizaine d’entre elles assurent actuellement des liaisons vers la ville.
L’extension de la plateforme pourrait inciter de nouveaux transporteurs à intégrer Lomé dans leur réseau, consolidant ainsi la place du pays dans l’espace aérien ouest-africain.
Esaïe Edoh
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Au Togo, le Djanta Tech Hub, basé à Lomé, accueillera une formation en Conception Centrée sur l'Humain (CCH) les 21 et 22 février 2025.
Organisées en collaboration avec le Co-Creation Hub (CcHub), ces deux sessions s'adressent à tous les acteurs du numérique et de l'innovation, des entrepreneurs aux étudiants, avec pour objectif de renforcer leurs compétences en design thinking et en idéation produit.
? Libérez votre créativité, découvrez l'art de concevoir des produits innovants, technologiquement et économiquement viables, qui répondent aux besoins de votre marché !
— Ministère de l'Economie Numérique ?? (@NumeriqueTG) February 5, 2025
Rejoignez les experts de CcHub pour un atelier interactif au cours duquel vous apprendrez les bases de… pic.twitter.com/BxzWRH7JFq
Durant ces deux ateliers interactifs, les participants découvriront notamment comment concevoir des produits non seulement innovants, mais aussi économiquement viables et alignés sur les besoins du marché.
Il s’agira de leur apprendre également à mieux comprendre et résoudre les défis spécifiques rencontrés par les utilisateurs. Ceci, à travers des méthodes pratiques et des retours d'expérience.
Les deux cohortes, limitées à 50 participants chacune, seront également retransmises en ligne via Zoom pour ceux ne pouvant être présents.
Pour rappel, le Djanta Tech Hub est un centre technologique ayant pour mission d’appuyer la transformation de l’écosystème entrepreneurial du pays. Ses interventions, tournées vers les startups togolaises, se déploient dans les secteurs de la tech, de l’agritech et de l’edtech.
Au Togo, la ministre de l'Eau et de l'Assainissement, Mila Aziablé, a entrepris une mission d’évaluation des infrastructures d’eau et d’assainissement dans la région des Plateaux, le 3 février dernier. Accompagnée d'autorités locales et traditionnelles, elle a inspecté deux installations stratégiques : le centre d’enfouissement technique d’Ohoundjè (Ogou 1) et le centre de traitement d’eau d’Iwolobo (Amou).
La visite a mis en lumière les défis de la gestion des déchets dans la région. Ainsi, si le centre d'enfouissement d’Ohoundjè a été salué pour ses efforts dans la gestion des déchets, l'absence de dispositifs de tri a été soulignée comme un obstacle notable.
Quant à Iwolobo, l’accent a été mis sur le centre de traitement d’eau, opérationnel depuis juin 2024, capable de traiter 3 000 m³ d’eau par jour pour approvisionner Atakpamé et ses environs. Cependant, des dysfonctionnements techniques ont été observés, et Mila Aziablé a exprimé à cet égard, l’urgence d’interventions rapides pour rectifier ces problèmes.
Dans la foulée, la ministre Aziablé a annoncé “la tenue prochaine d’une réunion avec les responsables des communes concernées “, en vue d’identifier et de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour pallier ces défis.
Au Togo, la commune de Sotouboua 2 (290 km au nord de Lomé) avec le soutien de l’Allemagne, à travers le Programme décentralisation et gouvernance (ProDeG) mis en œuvre par la GIZ, a lancé, lundi 3 février 2025 une campagne de recensement général des contribuables sur l’ensemble de son territoire. L’opération, qui s’étendra jusqu’au 21 février, vise à doter la municipalité d’un répertoire structuré des acteurs économiques et à améliorer la mobilisation des ressources locales.
Le recensement porte sur les artisans et commerçants exerçant aux abords des voies publiques, les détenteurs de plaques et affiches publicitaires, les occupants des domaines publics, les exploitants de magasins ainsi que les stations-service installées dans la commune. Via l’initiative, les autorités locales ambitionnent de faire un état des lieux précis du nombre de contribuables et d’accroître leur participation au développement local. En effet, en s’appuyant sur une base de données consolidée, les autorités espèrent optimiser la collecte des taxes et impôts municipaux, réduire l’évasion fiscale et garantir une répartition plus équitable de la charge fiscale.
D’après la municipalité, cette démarche permettra d’adapter les taux d’imposition aux réalités économiques locales et d’éviter qu’un déséquilibre ne s’installe entre les différents secteurs d’activité.
Une vingtaine d’agents recenseurs ont été recrutés et formés pour mener à bien cette mission. Le maire de Sotouboua 2, Agbada Badamilim, pour sa part, a appelé l’ensemble des acteurs concernés à accompagner cette initiative.
Esaïe Edoh
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Au Togo, le ministère de l’Action Sociale, de la Solidarité et de la Promotion des Droits des femmes a annoncé cette semaine le lancement d’une campagne nationale pour offrir à 1000 femmes sur l’ensemble du territoire, des jugements supplétifs tenant lieu d’actes de naissance.
L’opération, inscrite dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale des Droits des Femmes 2025 (08 mars 2025), se tient en collaboration avec les ministères de l’Administration Territoriale et de la Justice.
L’objectif est notamment de pallier les difficultés rencontrées par de nombreuses femmes qui, malgré les garanties légales, n’ont pas accès à des documents d’identité.
« Le droit à l’identité est garanti par les textes. Mais dans la pratique, les femmes n’arrivent pas à avoir accès à ces documents d’identité », indique Abidé Kpessi, Directrice du Genre et des Droits des femmes, expliquant le contexte de cette initiative nationale.
Dans le détail, la campagne touchera 200 femmes par région. Ces dernières seront sélectionnées par les préfets, les chefs traditionnels et les directeurs régionaux du ministère de l’Action Sociale.
Pour cette année, la Journée internationale des droits des femmes se tiendra autour du thème : « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation ».
Le Togo est représenté à la 38ᵉ Foire Internationale de l’Artisanat de Surajkund, qui s’ouvre ce vendredi 7 février et s’achève le 23 février 2025 en Inde. À travers la représentation de l’association culturelle Zogbeadji, reconnue pour son engagement social et humanitaire depuis plus de 20 ans, le pays s'apprête à mettre en avant la richesse de son patrimoine artisanal et culturel.
L’événement international, organisé à Surajkund, près de New Delhi, met en avant l'artisanat traditionnel, la culture et le patrimoine de l'Inde et du monde entier, avec la participation d’un millier d’artisans indiens et internationaux.
#DiplomatieCulturelle????????#TogoCulture #Surajkund2025
— Ministère de la Communication, Médias & Culture (@CommunicationTg) February 6, 2025
Le Togo brillera à la 38ᵉ Foire Internationale de l’Artisanat de Surajkund en Inde ! ✨
Grâce aux excellentes relations d’amitié et de coopération avec l’Inde, l’association culturelle et artistique ZOGBEADJI...
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Également connue sous le nom de Surajkund International Crafts Mela, la Foire existe depuis 1987 et a notamment attiré en 2023 près de 2 millions de visiteurs sur 15 jours.
Pour le Togo, cette participation représente également une nouvelle opportunité de renforcer ses liens bilatéraux avec l'Inde, qui est par ailleurs l'un de ses plus importants partenaires commerciaux.
Ayi Renaud Dossavi
À fin septembre 2024, l’encours des crédits octroyés par les institutions de microfinance (Systèmes financiers décentralisés) a progressé de 35,8 milliards FCFA (+9,9%), atteignant un total de 395,6 milliards FCFA, selon un récent rapport de la BCEAO. Le Togo a ainsi enregistré la plus forte progression trimestrielle, notamment devant la hausse trimestrielle du Sénégal (+4,4%), de la Côte d'Ivoire (+4,8%), du Burkina (+3,1%) et du Bénin (+2,5%). Globalement, les crédits à court terme représentent encore la majorité des prêts octroyés, soit 50,4% de l’encours total, suivis des crédits à moyen terme (30,9%) et long terme (18,7%).
Concernant les dépôts, l’encours a augmenté de 8,5 milliards FCFA (+2,1%), s’établissant à 415,3 milliards FCFA. Bien que cette croissance soit inférieure à celle observée au Sénégal (+5,9%) et en Côte d'Ivoire (+2,6%), elle est supérieure à celle du Burkina (+1,1%) et du Mali (+3,3%) par rapport au trimestre précédent.
Globalement, à l’échelle de l’UEMOA, l’encours des dépôts collectés par les institutions de microfinance s’est accru de 66,8 milliards FCFA (+2,8%) par rapport au trimestre précédent, pour s’établir à 2459,6 milliards FCFA.
Ayi Renaud Dossavi
Une délégation ivoirienne, composée de hauts responsables du Ministère de la Transition Numérique et de la Digitalisation, de l’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) et de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), séjourne à Lomé cette semaine (du 4 au 7 février 2025). La mission est venue échanger avec les acteurs togolais sur les avancées du pays en matière de régulation des communications électroniques, d’innovation numérique et d’amélioration des infrastructures digitales.
Cette visite, inscrite dans une dynamique de partage d’expériences et de bonnes pratiques, porte notamment sur la régulation par la donnée, un cadre mis en place par l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP-Togo) depuis 2020. Grâce à cette approche, le régulateur togolais a considérablement amélioré le contrôle du secteur, optimisant la qualité de service offerte aux consommateurs.
Au cœur des discussions figurent aussi la cybersécurité et la résilience numérique. La Côte d’Ivoire souhaite s’inspirer des stratégies de protection des infrastructures critiques mises en place par le Togo, alors qu’elle accélère son propre développement numérique.
« Le sens de notre mission est la maîtrise de l’information, de la donnée ! Lorsque vous faîtes de la régulation par la donnée, vous devez accepter de faire des comparaisons avec les autres; de comparer les opérateurs entre eux… », a indiqué notamment Michel Galley, DG de l’ARCEP, dans le cadre de ces échanges.
Notons, par ailleurs, que le Togo a renforcé ces dernières années ses relations avec ses voisins de la sous-région en matière de télécommunications. Ainsi, la Côte d’Ivoire est l’un des derniers pays avec lequel Lomé a conclu un accord de free-roaming en 2023, après le Bénin et le Ghana.
Ayi Renaud Dossavi