La Chambre de commerce et d'industrie du Togo (CCI-T) a lancé lundi 10 février 2025 à Lomé, une série de discussions sur la loi de finances 2025, visant à mieux informer les opérateurs économiques sur les réformes fiscales récentes.
Ces sessions, qui se tiennent également dans plusieurs villes du pays, sont destinées à renforcer la compréhension des enjeux fiscaux pour les acteurs du secteur privé et à améliorer la compétitivité des entreprises locales.
Dans le cadre de cette session, le président de la Chambre de commerce, José Kwassi Simenouh, a mis l'accent sur l'importance de comprendre les implications fiscales pour éviter des erreurs de gestion qui peuvent conduire à des difficultés, voire à la disparition des entreprises.
Il a rappelé que la connaissance des impôts et de leur application était cruciale pour garantir la pérennité des entreprises, notamment les PME en pleine croissance. « Il est essentiel que les chefs d’entreprises comprennent ce que sont les impôts. (...) Ce que nous attendons, c'est une attitude préventive pour éviter de commettre des erreurs qui pourraient entraîner des redressements. », a indiqué le patron de la représentation consulaire.
Pour sa part, Pidassa Awali, directeur général du cabinet FISCCA-RH, formateur, a souligné que cette nouvelle loi visait à outiller le secteur privé en facilitant l'accès aux informations essentielles. « La loi de finances n'est pas simplement un cadre de régulation, elle est conçue pour accompagner et renforcer les capacités du secteur privé. », a-t-il précisé.
L’initiative s'adresse particulièrement aux jeunes entreprises, avec pour but de leur fournir les outils nécessaires pour naviguer dans un cadre fiscal complexe et dynamique.
Ces sessions de formation prendront fin le jeudi 13 février.
Ayi Renaud Dossavi
Le Togo sera représenté au 29ᵉ Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), prévu du 22 février au 1ᵉʳ mars 2025, avec six productions sélectionnées en compétition officielle. Ce nombre de productions retenues constitue un record pour le pays qui s’est engagé à redynamiser son industrie cinématographique.
Les œuvres en lice concourront dans différentes catégories, notamment la critique, les séries, l’animation, les perspectives ou encore les productions issues des écoles de cinéma. En marge de cette sélection, le jeune réalisateur togolais, Dogossa Birregah, a été retenu pour intégrer la Yennenga Academy, un cadre d’échanges et de perfectionnement destiné aux talents émergents du continent.
Pour Lomé, il s’agit d’une reconnaissance de l’évolution du secteur et de l’affirmation progressive du cinéma togolais dans un écosystème particulièrement compétitif. Le ministère chargé de la culture y voit le reflet d’une dynamique nouvelle portée par des créateurs dont le travail s’impose désormais dans les circuits de sélection internationale.
#TogoCulture??#Cinéma
— Ministère de la Communication, Médias & Culture (@CommunicationTg) February 10, 2025
Le ministère de la @CommunicationTg a le plaisir d’annoncer, à la population togolaise et à tous les amoureux du 7ème art, que six (06) productions togolaises sont en sélection officielle au prestigieux @FESPACO3 de Ouagadougou.
➡️https://t.co/SRjPnto4rd
Cette présence record au FESPACO s’inscrit dans un contexte marqué par l’ambition des autorités de structurer le secteur culturel et créatif, avec pour objectif d’en faire un levier de développement économique et de rayonnement international. En décembre 2024, le gouvernement a dévoilé une stratégie quinquennale visant à organiser et à renforcer l’ensemble de la filière.
Ce plan, qui s’étend jusqu’en 2030, met l’accent sur la formation des acteurs du secteur ainsi que sur la diffusion et la promotion des productions togolaises à l’international. Une approche qui entend faire du cinéma un véritable moteur de croissance, générateur d’emplois et de valeur pour l’économie nationale, indique-t-on.
Esaïe Edoh
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Les jeunes entrepreneurs et les porteurs de projets togolais ont l’opportunité d’obtenir un financement de démarrage de 5000 $ de la part de la Fondation Tony Elumelu (TEF), à travers son désormais traditionnel mécanisme d’appui.
L'information a été partagée la semaine dernière (le vendredi 7 février 2025), via une séance de sensibilisation organisée par la TEF, à l'intention du jeune public togolais. Il s'agissait de les informer des opportunités offertes pour le développement de leurs projets.
Soutenue par le ministère du Développement à la Base, de l’Inclusion financière et de l’Emploi des Jeunes, en partenariat avec l’Agence nationale de développement des Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME), la rencontre a permis aux participants de découvrir les mécanismes d’accompagnement de la TEF.
La TEF, fondée en 2015 par Tony Elumelu, met en œuvre un programme visant à soutenir les jeunes entrepreneurs via un financement et un réseau international.
À cet égard, les jeunes porteurs de projets de moins de cinq ans ont été informés des étapes du programme : la candidature, la formation, la révision des plans d’affaires et, enfin, l’accès à un capital de démarrage.
Depuis sa création, la TEF a investi plus de 100 millions $ pour soutenir plus de 20 000 entrepreneurs dans 54 pays africains.
La période de candidature pour l’édition 2025 est ouverte jusqu’au 1er mars.
Ayi Renaud Dossavi
Au Togo, l’inflation est restée stable à 2,9% en janvier 2025, comparée au mois précédent, selon les données officielles publiées par l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques et Démographiques (INSEED).
La tendance s’inscrit cependant dans un contexte marqué par une hausse des prix de certains produits alimentaires et des services essentiels, elle-même contrebalancée par la baisse des coûts d’autres biens et services.
Des hausses ciblées
Dans le détail, sur le premier mois de l’année, l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) a progressé de 0,6% par rapport à décembre 2024. Cette augmentation est principalement attribuée aux hausses enregistrées dans les secteurs "Produits alimentaires et boissons non alcoolisées" (+5,1%) et "Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles" (+0,6%).
Pour leur part, les produits frais, comme le gingembre (+50,4%), le gombo (+51,9%) et l’igname (+12,5%), ont fortement contribué à cette dynamique.
À l’inverse, certaines catégories de produits et services ont connu une baisse de prix, notamment les vêtements et chaussures (-2,3%), le transport (-0,9%) et les restaurants et services d’hébergement (-0,7%), atténuant ainsi les pressions inflationnistes.
Pour le pays, cette relative stabilité de l’inflation, sur fond d’efforts nationaux et sous-régionaux, vient équilibrer un contexte international toujours incertain.
L’un dans l’autre, la situation de l’inflation continue de s’améliorer dans le pays.
Rappelons à cet effet qu’en fin d’année 2024, l’inflation était estimée à 2,9%, contre 5,3% en 2023.
Ayi Renaud Dossavi
L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP Togo) et l’Autorité de Régulation des Télécommunications de la Côte d’Ivoire (ARTCI) ont signé un accord bilatéral de partenariat, en fin de semaine écoulée.
L’entente vise à renforcer la collaboration entre les deux régulateurs des télécoms. La signature de cet accord, en présence du ministre ivoirien de la transition numérique et de la Digitalisation, Kalil Konaté, marque une nouvelle étape dans l’harmonisation des politiques de régulation télécoms dans la sous-région.
L’accord signé vise à institutionnaliser un cadre permanent de concertation entre les deux régulateurs. Il s’agit ainsi de faciliter les échanges d’expériences et le développement de solutions technologiques adaptées aux défis du numérique en Afrique de l’Ouest.
Notons du reste que cette alliance formelle vient couronner une visite de quatre jours d’une délégation ivoirienne de haut niveau à Lomé. Durant cette visite, les deux parties ont échangé sur les bonnes pratiques en matière de régulation numérique. L’ARCEP Togo a notamment présenté sa stratégie de régulation par la donnée, qui a permis des avancées majeures sur l’extension de la couverture réseau, l’amélioration de la qualité de service et la baisse progressive des tarifs de télécommunication.
Ayi Renaud Dossavi
En ligne avec son ambition de fournir le service universel de l’eau, le Togo qui, à la fin 2023, desservait près de 69 % de sa population, a ouvert plusieurs chantiers avec l’appui de ses partenaires bilatéraux. Allant de la construction et de la réhabilitation de points d'eau à l'extension des réseaux de distribution. Parallèlement, des solutions alternatives sont explorées, notamment la promotion des technologies de traitement de l'eau à domicile et l'exploitation des eaux souterraines profondes, afin de répondre de manière durable aux besoins de la population.
De fait, porté par diverses initiatives, le taux de desserte en eau potable a bondi, de 47,66 % en 2014 à 69 % en 2023. Avec des disparités selon que l’on est en milieu rural où l’accès à l’eau a progressé de 47,7 % à 74,4 % sur la même période, en milieu semi-urbain, où de 42,6 %, la desserte est passée à 55,9 % ou en zone urbaine où 69 % de la population bénéficient de l’accès à l’eau. Au titre des projets ou initiatives, le Projet d'amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural (PASSCO3), financé à hauteur de 6,5 milliards de francs CFA par l'Agence Française de Développement (AFD), qui a permis la construction de 400 nouveaux forages dans les régions septentrionales du pays.
Un autre projet clé est le Programme de sécurité hydrique en milieu urbain (PaSH-MUT), lancé en octobre 2023, visant à installer six systèmes autonomes d'approvisionnement en eau potable dans les zones périphériques de Lomé. En complément, le « Programme Saoudien de puits de forage pour le développement rural », financé à hauteur de 2,9 milliards FCFA, prévoit la réalisation de 17 mini-adductions d'eau potable et de 15 postes d'eau autonomes dans les régions des Plateaux et la Centrale.
Dans la capitale, des travaux sont en cours pour améliorer la desserte en eau, avec l'équipement et le raccordement d'un forage à Apédokoe, ainsi que la construction d'un nouveau château d'eau à Sagbado, renforçant ainsi l'approvisionnement en eau dans la zone sud-ouest du Grand Lomé.
Pour garantir un accès à une eau saine à sa population, des efforts sont aussi faits dans le domaine de l’assainissement. Ainsi, plusieurs villes du pays sont désormais dotées de centres d’enfouissement technique, infrastructures essentielles dans la gestion des déchets. Celui d’Aképé, inscrit dans le cadre du Projet Environnement Urbain de Lomé (PEUL), est déjà opérationnel. Ces centres similaires ont été mis en place à Atakpamé et Sokodé, et sont en cours de réalisation dans d’autres communes, parmi lesquelles Tone 1, Kozah 1 et Zio 1, dans le cadre du Programme de renforcement des services publics locaux (PRSPL) dédié à l’assainissement et à la gestion des déchets
En parallèle, des centres de traitement d’eau ont été déployés à Iwolobo, dans la préfecture de l’Amou, ainsi qu’à Sokodé, dans la préfecture de Tchaoudjo, dans le cadre du Projet de gestion des déchets et de décentralisation (GEDEC). Ces infrastructures doivent permettre d’améliorer la qualité de l’eau distribuée aux populations locales et de réduire les risques sanitaires liés à sa pollution.
Le pays s’est également doté d’une station de traitement des boues de vidange (STBV) à Sokodé, tandis que deux autres ouvrages similaires sont prévus à Aképé et Djagblé, situées respectivement au nord-ouest et au nord-est de Lomé. Ces installations, inscrites dans le Plan directeur d’assainissement, visent à optimiser la gestion des déchets liquides et à limiter leur impact environnemental. En luttant contre la pollution des eaux et des sols, elles doivent contribuer à la prévention des maladies hydriques et au renforcement des infrastructures d’assainissement du Grand Lomé.
Des partenaires d’appui
Le Togo bénéficie d'un soutien de la part de partenaires internationaux dans son objectif d'améliorer l'accès à l'eau potable. Parmi eux, l'Agence Française de Développement (AFD) se distingue en finançant à hauteur de 6,5 milliards FCFA le projet PASSCO, qui a permis la construction de nouveaux points d’eau dans le pays. Le Fonds Koweïtien pour le Développement Économique Arabe (KFAED) a également investi 12 milliards FCFA dans l'approvisionnement en eau potable pour la ville de Kara, située à 414 km au nord de Lomé, un projet crucial pour améliorer les conditions de vie de la population locale.
Par ailleurs, le Fonds Saoudien de Développement soutient la politique d'infrastructures en eau potable du Togo à travers la 5ème phase du « Programme Saoudien de puits de forage pour le développement rural », avec un investissement de 2,9 milliards de FCFA. Ce programme permet la réalisation de 17 mini-adductions d'eau potable et de 15 postes d’eau autonomes équipés de systèmes solaires dans les régions des Plateaux et de la Centrale, contribuant ainsi à un meilleur accès à l'eau dans les zones rurales.
Le projet PaSH-MUT, financé par la Banque mondiale à hauteur de 62 milliards de FCFA, vise à améliorer la sécurité hydrique en milieu urbain, notamment dans le Grand Lomé. À terme, ce programme bénéficiera à 950 000 personnes, avec la promesse d'une amélioration des services pour les clients de la Togolaise Des Eaux (TDE) et de 200 000 nouveaux raccordements. En outre, une usine de traitement des boues de vidange et des services renforcés de collecte et de transport des boues toucheront environ 600 000 habitants à la fin du projet.
Ces efforts sont soutenus par de nombreuses ONG et institutions internationales comme la Banque mondiale, la BOAD et la BAD, qui apportent leur appui financier aux différents projets en cours, contribuant ainsi à l’amélioration de l'accès à l'eau potable sur l’ensemble du territoire.
Sur le volet assainissement, l'Union européenne finance le Projet de gestion des déchets et décentralisation (GEDEC) qui, à hauteur de plus de 3 milliards FCFA. Pour sa part, l’AFD a investi 12 milliards FCFA dans la construction du Centre d’Enfouissement Technique (CET).
Des défis à relever
En dépit de la mise en route ou de la réalisation de tous ces chantiers, l’accès à une eau potable de qualité pour tous reste un défi à relever. Dans les zones rurales, où vit une grande partie de la population, l’approvisionnement en eau repose encore largement sur les forages, les puits et les rivières, souvent exposés à la pollution et aux périodes de sécheresse. Le manque d’entretien et de suivi des installations existantes aggrave la situation, laissant de nombreuses communautés sans accès régulier à une eau propre. Les infrastructures mises en place, restent insuffisantes face à une demande croissante.
Dans les villes, la distribution d’eau potable est plus structurée mais rencontre aussi des obstacles. La Société Togolaise des Eaux (TdE) peine à couvrir l’ensemble des besoins en raison de la vétusté des réseaux, du coût élevé des raccordements et des pertes liées aux fuites. L’urbanisation rapide accentue la pression sur les infrastructures existantes, rendant parfois l’accès inégal selon les quartiers.
Un autre défi important est la qualité de l’eau. Même lorsque l’eau est disponible, elle n’est pas toujours propre à la consommation. La pollution des nappes phréatiques par les pesticides, les engrais et les déchets industriels constitue un risque sanitaire majeur. Une situation exacerbée par les installations en nombre record de forages ou puits privés, dont l’encadrement aux fins de leur mise aux normes, constitue un défi pour les autorités togolaises. Ce qui a conduit à la mise en place en janvier 2024 de la Police des eaux. L’entité s'assure du respect du code de l’eau en vigueur dans le pays et mène des enquêtes pour vérifier la conformité des travaux de construction des puits, forages et de tout autre ouvrage ou installation de captage ou de prélèvement d’eaux, ou encore de rejet d’effluents.
Dans certaines localités, l’absence de systèmes d’assainissement adéquats entraîne une contamination de l’eau par des bactéries et des virus, favorisant ainsi la propagation de maladies hydriques comme la diarrhée, le choléra ou la typhoïde.
Les questions de gouvernance et de financement de projet posent également problème. Les investissements dans le secteur de l’eau nécessitent des moyens considérables, souvent limités par les contraintes budgétaires de l’État et la dépendance aux financements extérieurs, et autres.
Le Togo participe au sommet consacré à l’intelligence artificielle (IA) qui s’est ouvert à Paris le lundi 10 février 2025 et qui réunit chefs d’État, chercheurs, entreprises et acteurs de la société civile. Le pays est représenté par sa ministre chargée de la transformation digitale, Cina Lawson, qui prendra part à une conférence sur le thème : « L’IA au service du développement : solutions pour un avenir durable et inclusif », ce mardi 11 février 2025.
Organisée conjointement par le Togo et la France à travers l’Agence française de développement (AFD), cette conférence sera consacrée à l’exploration des applications concrètes de l’intelligence artificielle dans les pays en développement et les solutions adaptées aux défis sociaux, économiques et environnementaux auxquels ils font face.
Honorée de coorganiser ce 11 février 2025 à partir de 14 heures (CET), avec @HenriVerdier et @AFD_France, l'événement « L’IA au service du développement : solutions pour un avenir durable et inclusif », dans le cadre du #SommetActionIA à Paris.
— Cina Lawson (@cinalawson) February 8, 2025
Avec nos éminents invités, nous… pic.twitter.com/bX8tc7N1Qd
L’intervention de la ministre togolaise sera l’occasion de mettre en avant l’engagement de son pays en faveur de l’intégration de cette technologie dans plusieurs secteurs clés pour accélérer son développement. Cette démarche s’inscrit dans une dynamique amorcée en novembre 2024, lorsque Cina Lawson a initié une série de discussions sous l’intitulé « Autour de l’IA », rassemblant experts et entrepreneurs afin de structurer une approche nationale en la matière. L’initiative a été saluée par l’Ambassade de France au Togo comme une illustration des ambitions du pays en matière d’innovation technologique sur le continent africain.
Alors que ce sommet se tient dans un contexte marqué par une accélération des avancées en matière d’intelligence artificielle, les discussions seront orientées vers la recherche d’un équilibre entre innovation et régulation. De fait, trois axes principaux structurent les discussions : l’accès équitable aux technologies, l’impact environnemental des développements dans ce domaine et la mise en place d’une gouvernance mondiale adaptée.
Esaïe Edoh
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La quatrième édition du Marché International de l'Artisanat du Togo (MIATO) se tiendra du 23 avril au 4 mai 2025 à Lomé, autour du thème central : la « protection des œuvres artisanales: enjeux et défis », dévoilé récemment par le comité d’organisation sur ses plateformes officielles.
Cette thématique vise à sensibiliser les acteurs du secteur artisanal à la nécessité de préserver leurs créations et à élaborer des stratégies pour en garantir la protection. Cette sensibilisation, via des tables rondes, connaîtra également la participation de plusieurs délégations étrangères, notamment celle du Burkina Faso, pays invité d’honneur de cette édition.
? MIATO 2025 se prépare ! Le comité d’organisation bosse dur pour une expérience exceptionnelle. ?✨
— MIATO (@miatoTG) February 7, 2025
Et croyez-nous… vous n’êtes pas prêts pour ce qui arrive ! ??? RDV du 23 avril au 4 mai 2025
En attendant, bon week-end et restez connectés ! ?#MIATO2025 #BonWeekEnd pic.twitter.com/joEPZQgBE0
Outre les discussions, l’événement sera ponctué d’expositions et de spectacles culturels organisés sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé, afin de célébrer la diversité et la richesse du patrimoine artisanal.
En rappel, le MIATO s’inscrit dans une démarche de promotion et de valorisation de l’artisanat africain. Pour les autorités togolaises, il constitue une opportunité pour les artisans de mettre en avant leurs créations, de tisser des partenariats et de contribuer à la dynamisation de l’économie locale. En 2023, la manifestation avait rassemblé plus de 800 exposants, venus du Togo mais aussi de pays comme la Belgique, la Tunisie, le Cameroun, le Gabon, le Tchad, le Burkina Faso, le Bénin et le Mali, ce dernier étant alors le pays invité d’honneur.
Esaïe Edoh
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Lomé accueille la dixième édition du Festival de l’Immobilier (FestImmo), un grand rendez-vous du développement immobilier au Togo, du 9 au 11 mai 2025 au Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF) Togo 2000.
L’annonce a été faite la semaine dernière, à la faveur d’une conférence de presse du comité d’organisation. Comme à l’accoutumée, l’événement entend offrir un cadre unique d’échanges entre professionnels, investisseurs et particuliers désireux d’accéder à la propriété ou d’investir dans l’immobilier.
Romuald Akitani, Directeur exécutif de FestImmo, souligne que cet anniversaire est une opportunité pour renforcer le rôle du festival dans la dynamisation du secteur : « L’immobilier est un levier essentiel du développement économique et nous avons le devoir d’innover, d’adapter nos pratiques et d’accompagner tous ceux qui aspirent à accéder à un logement ou à investir. », indique-t-on.
Un programme riche en opportunités
L’édition 2025 prévoit notamment des consultations avec des experts, une exposition dédiée aux dernières innovations en habitat et urbanisme, ainsi que des ateliers pratiques sur la décoration et l’aménagement intérieur.
En parallèle, des conférences-débats et des rencontres B2B réuniront les acteurs clés du secteur, tandis que la "Grande tombola Fest’Immo" offrira des récompenses exceptionnelles : 10 ans de loyer, de factures d’eau et d’électricité, ou encore d’abonnement TV et internet.
Pour cette édition, quelque 300 exposants et 30 000 visiteurs sont attendus.
Le Togo et le Vietnam célèbrent cette année le cinquantenaire de leur coopération, officialisée le 8 février 1975. Cet anniversaire, indique, une note officielle du ministère togolais des Affaires étrangères, sera consacrée au bilan de leurs relations diplomatiques et aux perspectives de ce partenariat.
En termes de bilan, sans donner de détail, la diplomatie togolaise qualifie cette coopération de « fructueuse ». Elle met en avant la convergence de vues entre Lomé et Hanoï sur les grands enjeux mondiaux, ainsi qu’un soutien mutuel dans les candidatures et positions défendues au sein des instances multilatérales.
1975 - 2025: Cinquantenaire des relations diplomatiques entre le #Togo et le #Vietnam. L'axe Lomé-Hanoï est au beau fixe. @GouvTg @DiplomatieTogo@rdussey
— Ministère des Affaires Etrangères ?? (@Maeirte_Togo) February 8, 2025
Communiqué du ministère des affaires étrangères ? pic.twitter.com/ZMpSNSoi3d
Pour marquer cet anniversaire, plusieurs événements sont prévus, mettant en lumière les acquis de cette collaboration dans des domaines comme l’agriculture, l’économie, le commerce, l’investissement, la culture, l’éducation, la recherche scientifique et technologique, ainsi que les échanges entre les populations.
En se projetant vers l’avenir, le Togo et le Vietnam prévoient de renforcer leur partenariat en favorisant la solidarité, le dialogue politique et la médiation, tout en promouvant le respect et la compréhension mutuels. Un mémorandum a été signé à cet effet en janvier 2025 lors de la visite de Robert Dussey au Vietnam, pour intensifier les échanges entre les deux pays, dans des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, le commerce, les investissements et les télécommunications.
Esaïe Edoh
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