Togo First

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En 2025, le Togo prévoit de poursuivre son ambition de garantir l’accès universel à l’eau potable à l’horizon 2030. Le budget prévisionnel dédié à cet objectif s’élève à 19 milliards FCFA, selon la loi de finances pour l’exercice en cours. 

Il s’agit là, d’une augmentation de 5 % par rapport au budget de l’année précédente, qui s’était établi à 18 milliards FCFA. Cette dotation représente 86 % des ressources totales allouées au ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise cette année 2025.

Avec ces ressources, plusieurs actions seront menées en lien avec le plan national de dotation en eau potable. Lancé en février 2021, ce plan englobe une série de projets structurants destinés à améliorer durablement l’accès à l’eau potable sur tout le territoire.

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Parmi les initiatives phares figure la troisième phase du Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieux scolaire et rural des régions de la Kara et des Savanes (PASSCO3). Ce programme prévoit la construction de 850 forages équipés de pompes à motricité humaine, visant à fournir de l’eau potable à plus de 200 000 personnes en milieu rural d’ici à fin 2025.

En parallèle, des efforts seront consacrés à l’amélioration de la desserte en eau à Lomé et dans ses environs. Les travaux prévus consistent à l’équipement et au raccordement d’un forage d’une capacité de 40 mètres cubes par heure situé à Apédokoe (Sud-Ouest du Grand-Lomé, ainsi que le chantier d’un nouveau château d’eau d’une capacité de 1300 mètres cubes en construction à Sagbado (commune Golfe 7, Sud-Ouest du Grand-Lomé).

Le projet de sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PaSH-MUT), lancé en octobre 2023, s’inscrit également dans cette dynamique. Ce programme ambitionne d’installer six systèmes autonomes d’approvisionnement en eau potable dans les zones périphériques de Lomé, pour répondre à des besoins croissants en milieu urbain.

Ces initiatives sont annoncées alors que le Togo veut atteindre une couverture nationale de 85 % en eau potable d’ici à fin 2025, puis 100 % à l’horizon 2030. Selon les statistiques publiées par le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise en juillet 2024, le taux de desserte en eau potable est passé de 47,66 % en 2014 à 69 % en 2023.

Esaïe Edoh

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Au Togo, le paysage des systèmes financiers décentralisés (SFD) est composé de 72 institutions officiellement agréées par l’État au 9 janvier 2025. La liste  de ces établissements a été publiée en fin de semaine dernière par le ministère de l’Économie et des Finances.

Ces institutions comprennent des coopératives d’épargne et de crédit, des mutuelles ainsi que des caisses d’épargne, réparties sur tout le territoire. Parmi elles, on compte six grands réseaux de microfinance, qui à leur tour, englobent 85 caisses de base. 

La Faîtière des Unités Coopératives d’Épargne et de Crédit du Togo (FUCEC-Togo), le plus ancien et le plus important de ces réseaux, à elle seule, rassemble 43 caisses de base.

Ces structures jouent un rôle décisif dans le financement des activités économiques. Elles accompagnent des opérateurs économiques de divers secteurs à travers l’octroi de crédits et contribuent ainsi au dynamisme de l’économie nationale. 

Au terme du premier semestre 2024, l’encours des crédits accordés par les SFD avait atteint près de 400 milliards FCFA, marquant une progression annuelle de 13 %. Parallèlement, le nombre d’adhérents a augmenté de 8 %, atteignant 4,2 millions de clients. Ceci témoigne de l’importance croissante des systèmes financiers décentralisés dans l’économie togolaise et de leur capacité à répondre aux besoins des populations locales, notamment en matière d’accès au crédit. 

Esaïe Edoh

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Au Togo, l’Agence de transformation agricole (ATA) va recruter 55 nouveaux agents pour renforcer son effectif. Elle vient de lancer à cet effet une opération de recrutement de divers profils tels que des gestionnaires, techniciens, ingénieurs et chauffeurs. 

D’après l’avis de recrutement, les candidatures seront Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. jusqu’au 9 février 2025. L’ATA précise que cette offre est aussi accessible aux agents de la fonction publique, sous réserve d’obtenir l’accord préalable du ministère de la Fonction publique pour un éventuel détachement ou une affectation à l’Agence en cas de sélection.

L’ATA, depuis sa création, a soutenu plus de 6000 producteurs agricoles au cours de ses deux premières années d’activité, en déployant ses principaux programmes pilotes dans 60 cantons. Cette initiative a contribué à l’augmentation de la productivité agricole et à l'amélioration des revenus des coopératives de producteurs.

Les futurs agents devraient participer à l’atteinte des objectifs de l’agence notamment l’extension du programme à 10 000 producteurs à travers le pays en 2025 et à 100.000 à l’horizon 2030. La prise de fonction de ceux-ci est annoncée pour le 1er avril.

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Au Togo, 9,14 millions d’arbres ont été plantés en 2024 dans le cadre des efforts de reboisement, selon les informations du gouvernement, partagées lors du Conseil des ministres du 10 janvier 2025. Ces plantations couvrent une superficie de 11 544 hectares, dans le cadre de la stratégie nationale visant à porter la couverture forestière à 25 % du territoire d’ici à 2030.

Selon les autorités, des actions incitatives, telles que des prix décernés aux meilleurs reboiseurs dans chaque région, ont permis d’accélérer les résultats.

Lors du Conseil, le président Faure Essozimna Gnassingbé a instruit le gouvernement de publier une cartographie des espaces reboisés pour mieux informer les parties prenantes et encourager la participation citoyenne. L’outil devrait améliorer la transparence et stimuler une appropriation collective des efforts de reboisement.

Si ces chiffres marquent un progrès par rapport aux années précédentes, ils restent encore faibles, comparés à la très ambitieuse cible de 1 milliard d’arbres à planter d’ici à 2030 que s’est donnée le gouvernement en 2020. Le défi reste de taille, au vu des chiffres obtenus ces dernières années, qui se chiffrent à quelques millions. 

Cela dit, cet objectif décennal a tout de même impulsé une dynamique d’ensemble, qui semble tirer les efforts de reboisement. À titre d’illustration, en 2022, le Togo avait planté plus de 5 millions d’arbres sur une superficie de plus de 8 000 hectares, marquant déjà une hausse annuelle de 57 %, par rapport à 2021.

Ayi Renaud Dossavi

Au Togo, le budget prévisionnel alloué au développement des pistes rurales pour l'année 2025 s'établit à 32 milliards FCFA. Cette dotation budgétaire permettra au ministère du Désenclavement et des Pistes rurales, de poursuivre la mise en œuvre des projets visant à améliorer les infrastructures en milieu rural.

Ce montant représente une baisse significative de 39 % par rapport à 2024, où les prévisions s’étaient établies à 53 milliards FCFA.

Parmi ces projets, la construction de 21 points stratégiques dont les travaux ont progressé de 45 %  à la fin de l’année 2024. Aussi, le vaste programme de construction et de réhabilitation des pistes rurales, prévoyant un total de 4550 kilomètres d’ici à 2025, affiche des résultats encourageants. Lors de son discours à la nation le 31 décembre 2024, le président Faure Gnassingbé avait souligné que “plus de 1900 kilomètres de pistes ont été ouvertes ou réhabilitées chaque année depuis 2020".

Avec ce budget, les autorités entendent poursuivre les efforts pour achever les chantiers en cours. L’objectif principal est d’améliorer l’accès des populations rurales aux services socioéconomiques de base et de faciliter l’écoulement des produits agricoles. 

Esaïe Edoh

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La ville d’Aného (45 km à l’est de Lomé) et celle de Glidji accueillent jusqu’au 19 janvier prochain, la dixième édition du Festival des Divinités Noires. L’événement célèbre le patrimoine culturel africain dans toute sa richesse et sa diversité.

Cette édition, dédiée au Brésil, propose un programme varié comprenant la messe du Fâ, un art divinatoire pratiqué au Togo, au Nigeria et au Bénin, des défilés de sociétés initiatiques africaines et afro-brésiliennes, des conférences, des concerts, ainsi que des ateliers d’initiation à la Samba (danse brésilienne) et au Maracatu (un cortège de carnaval et un genre musical brésiliens).

Par ailleurs, l’événement rend hommage à feu Nei Futuro Bitencourt, ancien ambassadeur du Brésil au Togo, pour son engagement dans la préparation de ce festival.

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Selon Vincent Harisdo, membre du comité d’organisation, cette édition vise à renforcer le lien historique et spirituel entre l’Afrique et les Amériques, tout en offrant à la jeunesse un espace de réappropriation culturelle. 

Créé en 2006, le Festival des Divinités Noires est organisé par l’Association Acofin.

Ayi Renaud Dossavi

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Le Togo se dote d’un Commissariat à l'énergie atomique (CEAT). Annoncée lors du Conseil des ministres du 10 janvier 2025, la création de cet organe constitue le dernier développement du pays d’Afrique de l’Ouest dans le cadre de son engagement en faveur d’un usage pacifique et innovant des applications nucléaires.

Selon les annonces, l’objectif est double : combler les lacunes techniques, d’une part, et renforcer les capacités locales pour garantir une exploitation sûre et efficace des ressources nucléaires, d’autre part. « La création du Commissariat à l'énergie atomique permettra à notre pays d'élaborer et de mettre en œuvre des programmes de formation, de recherche et d'application concernant le développement des technologies nucléaires, dans un cadre stratégique, technique et opérationnel spécifique à ce domaine hautement scientifique », indique le gouvernement dans son communiqué.

Membre de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) depuis 2012, le Togo espère, à travers cette nouvelle institution, maximiser les retombées des technologies nucléaires dans des secteurs clés tels que l’énergie, la santé, l’agriculture et en matière de lutte contre le changement climatique. En complément de la loi de 2020 sur le nucléaire et de l’Autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaires (ANSSN), le CEAT sera chargé de coordonner les efforts nationaux et d'élaborer des programmes de formation et de recherche, explique-t-on.

Notons que ces derniers développements interviennent quelques semaines après la signature d’un accord avec la société américaine Nano Nuclear Energy, le 2 décembre dernier, pour la production d'électricité à partir de micro-réacteurs nucléaires. Une signature qui annonçait déjà la création de ce commissariat.

Ayi Renaud Dossavi

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Au Togo, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a publié ce vendredi 10 janvier 2025, une liste provisoire de 92 candidatures en vue des premières élections sénatoriales. Ces élections qui devront avoir lieu le 15 février 2025, marqueront une étape importante dans la transition du pays vers la Vè république.

Selon la publication de la CENI, 41 candidatures sont enregistrées dans la région Maritime (incluant le Grand Lomé), 23 dans les Plateaux, 10 dans la Centrale, et 9 chacune dans les régions de la Kara et des Savanes. 

Sur ces 92 candidats, 40 sont issus du parti présidentiel Union pour la République (UNIR), tandis que les 52 restants proviennent de divers partis de l’opposition et des groupes indépendants. Parmi eux, on compte des représentants du CAR, de l’ADDI, du NET, de l’UFC, et de bien d’autres formations politiques.

En matière de représentativité, seuls 17 des candidats sont des femmes, contre 75 hommes.

Ces élections permettront d’élire 41 sénateurs pour représenter les 39 préfectures du Togo. Conformément à la Constitution, 20 autres sénateurs seront désignés directement par le président de la République, portant le total à 61 sièges.

La liste provisoire des candidats sera soumise à la Cour constitutionnelle, qui statuera sur sa validité dans un délai de 72 heures, après examen de la conformité des dossiers.

Esaïe Edoh

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Le Togo débute cette nouvelle année sur le marché financier régional de l’Union Monétaire Ouest-Africaine (Umoa) par la levée de 22 milliards FCFA, en clôture d’une émission simultanée de Bons Assimilables du Trésor (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT) ce vendredi 10 janvier 2025.

Visant initialement une mobilisation de 20 milliards FCFA, le pays ouest africain a enregistré des soumissions à hauteur de 47 milliards FCFA, correspondant à un taux de couverture de 238,72 %, selon le rapport de l'opération consulté par Togo First. 

Sur les BAT, d’une maturité de 364 jours et assortis d’un taux d’intérêt multiple, le pays a récolté 15,31 milliards FCFA. Quant aux OAT, stipulées sur une échéance de trois ans avec un taux d’intérêt annuel de 6,25 %, elles ont permis de mobiliser 6,68 milliards FCFA.

Cette année, le Togo prévoit de lever un total de 332 milliards FCFA pour financer son budget qui s’équilibre en recettes et en dépenses à 2397 milliards FCFA.

Esaïe Edoh

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Le Togo se prépare à doter le Centre Hospitalier Régional (CHR) Lomé Commune et le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Kara de nouveaux scanners en 2025. L’annonce, faite par le ministère de la Santé devant les députés en fin d’année 2024, précise que le processus d’acquisition est déjà en cours.

Cette acquisition s’inscrit dans le cadre du Projet Covid-19 (C19RM) financé par le Fonds Mondial. À travers cette initiative, le Togo bénéficie d’une subvention de 112,8 millions d’euros (environ 74 milliards FCFA) pour la période 2024-2026. 

L’achat en cours des deux scanners devrait contribuer à améliorer et renforcer le plateau technique de ces infrastructures sanitaires. Une fois livrés, ces scanners feront du CHR Lomé Commune et du CHU de Kara les deuxième et troisième établissements publics du pays à disposer de cet équipement. 

En effet, depuis juillet 2023, le Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHU S.O) de Lomé est équipé d’un scanner de pointe. Cet appareil, capable de réaliser jusqu’à 128 coupes et de détecter les lésions en quelques secondes, est le fruit d’une collaboration entre l’hôpital et la société ANAPHA International.

Au-delà de ces acquisitions, le ministère de la Santé dont le budget prévisionnel en 2025 est de 114 milliards FCFA, devrait poursuivre l’équipement des centres de santé dans le cadre de l’ambitieux programme d’assurance maladie universelle du pays.

Esaïe Edoh

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