Togo First

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Au Togo, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) publiera ce 10 janvier 2025, à 15h, la liste provisoire des candidatures pour les élections sénatoriales prévues le 15 février. L’annonce a été faite par son président, Dago Yabré.

Les partis politiques, regroupements et candidats indépendants disposeront de 72 heures pour d’éventuelles contestations auprès de la Cour constitutionnelle.

Notons que les candidats doivent régler au Trésor public, un cautionnement de 300 000 F CFA s’agissant des hommes et 150 000 F CFA en ce qui concerne les femmes, dans un délai de 48 heures après l’acceptation de leurs candidatures. En cas de non-paiement, la candidature sera annulée, a précisé la CENI.

Pour rappel, les élections sénatoriales étaient initialement prévues pour le 2 février 2025, avant d’être reportées à la fin du mois dernier à une date ultérieure, puis d’être désormais fixées au 15 février.

À terme, ce scrutin permettra d’élire 41 des 61 sénateurs qui siégeront au sein du futur Sénat. Les 20 membres restants seront désignés par le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé.

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Le Premier ministre togolais, Victoire Tomégah Dogbé, a reçu hier jeudi 10 janvier 2025, une délégation d’Africa50, institution financière panafricaine spécialisée dans le développement des infrastructures. La rencontre a permis de faire le point sur les activités de l’institution en Afrique, et en particulier au Togo, comme l’a indiqué Alain Ebobissé, son directeur général.

« Africa 50 est très intéressé à investir dans les projets d'infrastructures au Togo et donc nous avons notamment un projet innovant de recyclage d'actifs d'infrastructures au Togo que nous sommes en train de mettre en place et j'espère pouvoir annoncer très rapidement la finalisation de ce projet. », a déclaré Alain Ebobisse à l’issue de l’audience.

Pour rappel, le projet de recyclage des actifs, annoncé en 2023 lors de l’Assemblée générale des actionnaires d’Africa50 à Lomé, vise à monétiser des infrastructures existantes, notamment le projet routier Lomé-Kpalimé, par le biais d’une concession au secteur privé.

Lancés en 2020, les travaux de la route Lomé-Kpalimé, longue de 120 km, affichaient un coût initial global de 214 milliards FCFA.

Ayi Renaud Dossavi

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Au Togo, le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale rappelle la mise en ligne de six services administratifs sur le portail national service-public.gouv.tg. Parmi les services dématérialisés, figurent des procédures liées au commerce, comme la demande de certificat d’autorisation préalable d’importation de produits sensibles, l’autorisation de mise sur le marché de denrées alimentaires, la demande de la carte d’importateur/ exportateur, et le certificat d’origine hors CEDEAO. 

Côté artisanat, les demandes d’inscription à l’examen du Certificat de Fin d’Apprentissage (CFA) et celles pour l’obtention du diplôme de ce certificat, sont désormais accessibles en ligne.

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Les usagers peuvent notamment remplir des formulaires en ligne, accéder à des informations détaillées sur les procédures et bénéficier d’une assistance technique virtuelle intégrée à la plateforme.

Selon Rose Kayi Mivedor, ministre chargée du commerce, cette avancée témoigne de l’engagement du Togo en faveur d’une administration plus efficace et moderne, tout en réduisant les contraintes pour les citoyens et entreprises.

Ayi Renaud Dossavi

La société aéroportuaire Lomé-Tokoin (SALT) qui gère l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma (AIGE), affiche un bénéfice de 776,4 millions FCFA en 2023, selon les données partagées par les responsables devant le parlement en fin d'année dernière. Ce chiffre représente une baisse de 14,5 % par rapport aux 908,9 millions FCFA estimés pour 2022, toujours selon les mêmes données.

Les facteurs expliquant un tel recul du bénéfice n’ont cependant pas encore été précisés. Il reste à déterminer si cette baisse est davantage liée à une diminution des revenus ou à une augmentation des charges opérationnelles et financières.

Ceci étant, ce recul des bénéfices a mécaniquement entraîné une réduction de la dotation à la réserve légale (destinée à renforcer les fonds propres de l’entreprise), qui représente 10 % du bénéfice de l’année précédente. Celle-ci est ainsi passée de 90,89 millions FCFA à 77,64 millions FCFA en 2024.

Malgré cette diminution annuelle des bénéfices, ces chiffres témoignent d’une organisation toujours rentable, au cœur des ambitions du Togo de devenir un hub sous-régional.

Toujours en 2023, le trafic passagers a atteint 1,4 million, contre 916 000 en 2019. À terme, l’objectif est d’atteindre 1,5 million de passagers cette année 2025.

Notons que l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma (AIGE) prévoit de se doter d’un hôtel pour renforcer son attractivité. Un promoteur a été désigné l’an dernier pour ce projet qui a déjà achevé ses études architecturales et techniques.

Ayi Renaud Dossavi

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Le Togo et le Vietnam, partenaires depuis 50 ans, veulent renforcer leur coopération, comme en témoigne la signature d’un mémorandum d’entente. Cet accord, signé le mercredi 8 janvier 2025 par le ministre des Affaires étrangères togolais, Robert Dussey, et son homologue vietnamien, Bui Thanh Son, vise à intensifier les échanges entre les deux pays, dans des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, le commerce, les investissements et les télécommunications.

Le document a été paraphé en marge d’une visite officielle du chef de la diplomatie togolaise au Vietnam.

"J’ai signé avec mon homologue de la République Socialiste du Vietnam, M. Bui Thanh Son, un mémorandum d’entente sur les consultations politiques entre nos deux ministères. Cet important outil de concertation permettra de renforcer davantage notre coopération dans les domaines de l’agriculture, du commerce, des investissements, des télécommunications, etc.", indique succinctement Robert Dussey sur la plateforme X.

Lors de sa visite officielle, Robert Dussey a également rencontré le président vietnamien, Luong Cuong, avec qui il a exploré de nouvelles opportunités de collaboration.

Pour les acteurs togolais, ceci pourrait ouvrir de nouvelles perspectives économiques, notamment dans le développement agricole et les technologies, des domaines dans lesquels le Vietnam, République socialiste d’Asie du Sud-Est, réalise de grandes avancées, depuis quelques années.

En 2025, le Togo prévoit une subvention de 25 milliards FCFA sur les prix des produits pétroliers. L’annonce a été faite par le ministère du Commerce lors des discussions qui ont eu lieu au parlement autour de la loi de finances gestion 2025. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie gouvernementale visant à atténuer les effets de la vie chère sur les ménages togolais.

Les produits concernés par cette subvention comprennent le super sans plomb, le pétrole, le gasoil et le mélange deux temps, avec une prise en charge pouvant atteindre 233 FCFA par litre selon le type de carburant. Une baisse des prix à la pompe est déjà effective depuis le 10 décembre 2024, dans un contexte international marqué par une diminution du prix du baril.

En parallèle, une enveloppe de 9,6 milliards FCFA sera mobilisée pour subventionner le gaz domestique, une autre ressource essentielle pour les ménages. Cette initiative vise à renforcer le pouvoir d’achat des citoyens tout en limitant les répercussions des fluctuations des marchés internationaux sur l’économie nationale.

Pour mémoire, une somme équivalente de 25 milliards FCFA avait été consacrée à la subvention des produits pétroliers en 2022, comme l’avait souligné l’ancien ministre du Commerce, Kodjo Adédzé, dans le temps. 

Esaïe Edoh

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En 2025, le Togo prévoit de mobiliser 1,42 milliard FCFA pour lutter contre les inondations, un phénomène récurrent dans la capitale et d’autres zones vulnérables du pays. Selon le ministère de l’Eau et de l’Assainissement, ces ressources seront consacrées à l’amélioration des infrastructures d’assainissement et de drainage dans les centres urbains les plus exposés aux risques liés aux précipitations.

Parmi les principales interventions envisagées, l’aménagement de la dépression du triangle des rails, située à Tokoin-Dogbeavou. Ce projet, amorcé depuis plusieurs années, vise à réorganiser le drainage des eaux pluviales dans cette zone de la capitale. 

Parallèlement, la mise en place et le renforcement des systèmes de pompage dans diverses communes du Grand Lomé – notamment Awatame, Gbomamé et Atilamonou – seront poursuivis. Ces installations qui devraient faciliter l’évacuation rapide des eaux, ont pour objectif de réduire l’ampleur et la fréquence des inondations, en particulier lors des épisodes de fortes pluies.

« Les interventions vont se faire également sur les autres dépressions avec les pompes déjà disponibles achetées ou réparées au cours de cette année 2024 », soutient le ministère.

Notons que ces actions s’inscrivent dans une stratégie visant à renforcer la résilience des infrastructures face aux aléas climatiques, dans un contexte où le Togo est régulièrement confronté à des inondations.

Esaïe Edoh

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Le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile du Togo a lancé mercredi 08 janvier 2025, une plateforme en ligne permettant aux citoyens de signaler en toute confidentialité les abus ou comportements inappropriés commis par les forces de l’ordre et de sécurité. 

L’initiative « vise à encourager les citoyens à faire entendre leur voix en signalant des abus, et les efforts des autorités dans la promotion d’une sécurité respectueuse des droits humains.», selon le ministre de tutelle Calixte Batossi Madjoulba. « Elle permet également de renforcer la confiance entre les citoyens et les forces de l’ordre. », ajoute-t-on.

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Accessible via le lien https://uri.gouv.tg/services-mspc, la plateforme portail, logée sur le portail des services publics du Togo, offre la possibilité de dénoncer des abus tels que l’usage disproportionné de la force, les arrestations arbitraires, la corruption, ou encore le non-respect des droits fondamentaux. Elle propose également des services administratifs, comme les autorisations d’entrée au Togo, de vitres teintées, ou encore de couverture sécuritaire pour des événements privés.

Consulter la plateforme

Ayi Renaud Dossavi

En 2025, les 33 départements ministériels du gouvernement togolais disposeront d’un budget global de 1122 milliards FCFA, en augmentation par rapport aux 1030 milliards FCFA de 2024, sur une prévision budgétaire totale de 2397 milliards FCFA. Ces fonds financeront 130 projets et programmes inscrits dans les portefeuilles des ministères. Voici les cinq ministères qui bénéficieront des plus grosses dotations.

1- Le ministère des enseignements primaire et secondaire (183 milliards FCFA) 

Pour la cinquième année consécutive, le ministère des enseignements primaire et secondaire reste le premier bénéficiaire budgétaire, avec une allocation de 183 milliards FCFA. Ce montant est toutefois en recul de 8 milliards FCFA par rapport à 2024. Sur les cinq dernières années, le budget de ce ministère a enregistré une hausse de 20 % par rapport aux 152 milliards FCFA de 2021.

Sur cette enveloppe, 17 milliards FCFA seront consacrés au fonctionnement, tandis que 106 milliards FCFA iront à l’enseignement préscolaire et primaire, et 59 milliards FCFA à l’enseignement secondaire général. Les fonds permettront de poursuivre les efforts pour améliorer la qualité et l’efficacité du système éducatif, notamment par le recrutement de nouveaux enseignants, la formation des volontaires déjà en poste, et l’équipement des établissements scolaires en matériels informatiques. 

2- Le ministère des armées (119 milliards FCFA)

 La deuxième plus grosse enveloppe, évaluée à 119 milliards FCFA, sera pour le ministère des armées. Cette dotation marque une hausse légère de moins d’un milliard FCFA par rapport à 2024. 

Une dotation de 10 milliards FCFA sera destinée à la stratégie militaire, en baisse par rapport aux 33 milliards FCFA de l’année précédente. 62 milliards FCFA financeront le soutien des forces de défense, notamment l’achat d’équipements logistiques et les opérations interarmées. Une enveloppe de 29 milliards FCFA servira à l’acquisition d’équipements modernes et performants pour renforcer la préparation et le déploiement des forces.

3- Le ministère de la santé (114 milliards FCFA) 

Le ministère de la santé bénéficiera d’un budget de 114 milliards FCFA en 2025, en hausse de 3,6 % par rapport aux 110 milliards FCFA de 2024. Cette dotation soutiendra l’ambition nationale de garantir un accès universel à des soins de qualité.

Sur cette somme, 63 milliards FCFA seront affectés à l’amélioration des offres de services de santé. Une enveloppe de 26 milliards FCFA sera mobilisée pour lutter contre des maladies comme le paludisme et la tuberculose. Trois milliards FCFA seront réservés pour répondre aux urgences sanitaires, et environ 16 milliards FCFA couvriront les besoins de fonctionnement du ministère.

4- Le ministère des travaux publics (92 milliards FCFA)

Le ministère des travaux publics verra son budget augmenter de 8 %, pour atteindre 92 milliards FCFA en 2025 contre 85 milliards FCFA en 2024. L’essentiel de cette enveloppe servira à la poursuite des travaux d’aménagement du réseau routier national.

Sur ces fonds, 72 milliards FCFA seront consacrés à la réhabilitation et à la construction de routes. Une dotation de 18 milliards FCFA sera affectée à l’entretien routier, et 1 milliard FCFA à la planification et au suivi évaluation. Le fonctionnement des services du ministère sera assuré avec 395 millions FCFA.

5- Le ministère des mines et de l’énergie (62 milliards FCFA)

Le ministère des mines et de l’énergie clôture le Top 5, avec un budget de 62 milliards FCFA en 2025, en hausse de 5 % par rapport aux 59 milliards FCFA de 2024.

Près de 60 milliards FCFA seront destinés à la poursuite de projets stratégiques dans le domaine énergétique, tels que l’extension de la centrale solaire de Blitta pour atteindre une capacité de 100 MW, le lancement des travaux de la centrale photovoltaïque de Sokodé, et l’installation de lampadaires solaires. Dans le secteur minier, 1 milliard FCFA sera dévolu à la promotion et au contrôle des activités minières, tandis que 650 millions FCFA couvriront le pilotage et le soutien du ministère.

Esaïe Edoh

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À partir du 31 janvier 2025, l’Office Togolais des Recettes (OTR) suspendra l’utilisation des timbres fiscaux physiques. La mesure, annoncée via un communiqué par le Commissaire Général de l’OTR, Philippe Kokou Tchodié, s’inscrit dans un contexte de digitalisation des services publics. Elle vise à moderniser les formalités administratives et à améliorer l’efficacité des services fiscaux.

Ainsi, les contribuables devront désormais utiliser les timbres fiscaux électroniques, accessibles en ligne via la plateforme officielle https://etimbre.otr.tg ou auprès des caisses de recouvrement du Commissariat des Impôts.

Selon le fisc togolais, ce passage au numérique devrait simplifier les démarches administratives tout en réduisant les risques liés à la manipulation des timbres physiques.

Peu avant cette suspension des timbres physiques, l’OTR avait annoncé la digitalisation de ce service il y a quelques semaines. Ceci fait suite notamment à la dématérialisation de la Taxe sur les Véhicules à Moteur (TVM).

C’est l’un des derniers développements dans les initiatives de digitalisation des services publics au Togo. L’ambition affichée par les autorités publiques togolaises il y a quelques années était de digitaliser 75 % des procédures administratives, jusqu’en 2025.

Ayi Renaud Dossavi

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