Togo First

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Nei Bitencourt, ambassadeur du Brésil au Togo depuis 2021, est décédé à Lomé le 13 décembre 2024.

L’information, qui a endeuillé la communauté diplomatique, a été confirmée par le ministère brésilien des Affaires étrangères, lequel a salué le parcours exemplaire de ce diplomate.

Avec une carrière riche et variée, Nei Bitencourt a servi dans des ambassades prestigieuses à Londres, Washington, Tokyo, et Maputo, ainsi qu’en tant que consul général à Nagoya. Il était reconnu pour son engagement constant à renforcer les relations entre le Brésil et les pays d’Afrique subsaharienne.

Au Togo, son mandat se distinguait par une coopération dynamique dans des secteurs stratégiques comme l’agriculture, la formation militaire et la culture. Nei Bitencourt a notamment assuré la continuité de projets visant à améliorer la sécurité alimentaire et à transmettre le savoir-faire brésilien.

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Au Togo, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) a lancé en début de semaine, une campagne de consultations médicales qui devra s’étendre sur plusieurs semaines, dans la commune d’Agoè-Nyivé 6, où elle est implantée. L’objectif est d’atteindre plus de 1000 personnes dans la zone.

En partenariat avec les centres de santé de la commune, la PIA organise des séances de dépistage de l’hypertension artérielle et du diabète, deux affections largement répandues et aux conséquences souvent graves si elles ne sont pas prises en charge à temps. 

La campagne inclut aussi des actions de sensibilisation aux bonnes pratiques à adopter pour préserver la santé. Des diagnostics médicaux sont également réalisés pour détecter des pathologies nécessitant une intervention chirurgicale, comme les hernies ou certaines affections oculaires. Par ailleurs, une attention particulière est accordée aux personnes à mobilité réduite, avec une identification des bénéficiaires potentiels de fauteuils roulants, en vue de leur fournir les équipements adaptés à leurs besoins.

Cette initiative s’inscrit dans une série d’actions menées par la PIA dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) pour contribuer au développement social et sanitaire des habitants d’Adétikopé, indique-t-on.

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Au Togo, huit agents de contrôle du commerce, dédiés à la protection des consommateurs, ont prêté serment ce vendredi 13 décembre 2024 au tribunal de Lomé.

Ce nouveau contingent se compose de cinq inspecteurs, dont M. Atekpe Makiliwè, M. Oganto Kokou Ananzè, M. Gadagbui Kossi Zikpi, Mme Laméga Matiba Alliance, et Mme Katcha Hèzouwè, ainsi que de trois contrôleurs, M. Souka Atsou, M. Takassi Gnon Moumouni, et M. Atcha Yaliou. 

Ces agents, désormais officiellement investis de leurs fonctions, se sont engagés devant le juge à veiller à la qualité et à la conformité des produits commercialisés sur le territoire national.

« Nous avons une fonction de protection des consommateurs. Cela passe par des contrôles sur le terrain, le retrait des produits contrefaits ou impropres à la consommation, la constatation des infractions et leur sanction », a expliqué Atekpe Makiliwè, qui est incidemment directeur du commerce intérieur et de la concurrence au ministère du Commerce.

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Cette prestation de serment vient clôturer un processus comprenant une formation spécialisée et un arrêté de nomination ministériel, conformément aux exigences légales.  Ces agents devraient ainsi renforcer les capacités du ministère du Commerce, notamment en matière de suivi des pratiques commerciales.

Justement, la veille de cette cérémonie, la ministre en charge du Commerce, Rose Kayi Mivedor, avait rencontré les principaux importateurs de produits de première nécessité, tels que le riz et l’huile, pour garantir leur disponibilité à des prix accessibles en cette période de fêtes de fin d’année, marquées par une consommation importante. 

Ayi Renaud Dossavi

Au Togo, l’État reconnaît officiellement 79 établissements d’enseignement supérieur privés, selon une liste publiée récemment par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Parmi eux, 68 sont localisés dans le Grand Lomé (les préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé), tandis que les 11 autres se situent à l’intérieur du pays. 

Les établissements figurant sur cette liste répondent aux critères de conformité établis par les autorités. Ils sont régulièrement inspectés et respectent la réglementation adoptée en Conseil des ministres le 30 octobre 2024. Cette dernière impose que les formations proposées soient en phase avec les besoins du marché de l’emploi et alignées sur les standards du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). 

La publication de cette liste vise à orienter les étudiants vers des institutions respectant les normes académiques et les standards internationaux. Le gouvernement espère également, par cette mesure, inciter les établissements non reconnus à se conformer aux exigences officielles, tout en renforçant la qualité globale du secteur. 

Cette initiative répond également à une volonté de protéger les étudiants des structures non agréées, souvent accusées de délivrer des diplômes pas reconnus sur le plan international, indique-t-on.

Selon le ministre chargé de l’enseignement supérieur, Kanka-Malik Natchaba, cette démarche devrait contribuer à restaurer la crédibilité des diplômes togolais et à garantir une formation de qualité pour les apprenants. Elle s’inscrit dans un contexte où le secteur privé de l’enseignement supérieur a souvent été critiqué pour ses lacunes, notamment l’absence de rigueur académique et la faiblesse de l’encadrement pédagogique dans certains établissements.

En parallèle, le Togo ne compte actuellement que deux universités publiques, une situation que le gouvernement envisage de changer. L’exécutif ambitionne de construire une université dans chacune des régions économiques du pays, afin de répondre à la demande croissante en formation supérieure et de désengorger les institutions existantes. 

Esaïe Edoh

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La première rencontre du Programme Régional d’Intégration des Marchés Agricoles (PRIMA) s’est achevée le jeudi 12 décembre 2024 à Grand-Popo, au Bénin. Organisé par les Chambres de commerce et d’industrie du Togo et du Bénin (CCI-Togo et CCI-Bénin), cet événement inaugural a marqué une étape dans la promotion de l’entrepreneuriat agricole entre le Togo et le Bénin, deux pays frontaliers.

Pendant trois jours, les participants ont exploré le thème « Entrepreneuriat agricole dans les corridors du Bénin et du Togo : État des lieux, enjeux, défis et perspectives ». Ils ont dressé un bilan de l’état actuel de l’entrepreneuriat agricole dans leurs pays respectifs. 

Il s’est également agi d’identifier des stratégies pour renforcer un environnement propice à un développement durable et inclusif de l’agriculture familiale, avec une attention particulière portée aux échanges commerciaux agricoles transfrontaliers. L’agriculture étant un secteur vital pour les économies béninoise et togolaise.

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Les Chambres de commerce et d’industrie des deux pays ont au cours de la rencontre, réaffirmé leur engagement à coopérer pour jouer un rôle moteur sur les marchés agricoles de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dans le cadre de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf). La démarche va bénéficier du soutien du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), qui apporte un appui technique et financier pour la mise en œuvre des objectifs du programme.

Selon Françoise Assogba, Secrétaire générale du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche du Bénin, le projet constitue une avancée majeure pour l’intégration des marchés agricoles entre le Togo et le Bénin. Elle a souligné que le gouvernement béninois entendait jouer un rôle actif pour garantir un avenir agricole à la fois durable et prospère, en s’appuyant sur les synergies créées par cette coopération bilatérale.

Cette première rencontre constitue le début d’une série d’échanges entre les deux Chambres, qui partagent une vision commune pour le développement agricole. « Ces initiatives visent à renforcer l’interconnexion des marchés, à améliorer les conditions de vie des petits exploitants agricoles et à stimuler la croissance économique des deux pays, dans un esprit de solidarité régionale », soutiennent les deux chambres.

Esaïe Edoh

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Le nouveau directeur général de la Brasserie BB Lomé, Diogo Victoria, a réitéré l’engagement de son entreprise à soutenir le développement économique et social du Togo, à l’occasion d’une audience avec le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, en début de semaine, le 10 décembre 2024.

Lors de cet échange, M. Victoria a présenté les initiatives en cours, notamment la valorisation du riz local, utilisée comme matière première dans le brassage de la bière produite par BB Lomé. « Nous avons développé tout un travail autour du riz local, qui contribue non seulement à nos produits, mais aussi à l’économie locale », a-t-il déclaré.

Au-delà de ses activités commerciales, la compagnie brassicole ambitionne de demeurer un acteur économique de premier plan, selon le nouveau patron, et favoriser la création d’emplois. M. Victoria a également évoqué la nécessité d’identifier de nouveaux projets pouvant générer une valeur ajoutée pour le pays.

« C’est tout mon intérêt de donner de la continuité, et de voir aussi d’autres projets ou activités pouvant aider au développement du Togo. L’importance de la brasserie n’est pas que le développement du business, mais aussi d’œuvrer dans l’environnement où elle opère », a-t-il ajouté.

Pour rappel, Diogo Victoria remplace à cette position Thierry Feraud, qui était en poste depuis huit ans à la tête de la BB Lomé. La compagnie, filiale du groupe français Castel, est active depuis 60 ans au Togo et constitue l’une des plus grandes entreprises, ainsi qu'un des plus gros contributeurs fiscaux du pays.

Ayi Renaud Dossavi

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Au Togo, des actions majeures seront déployées sur la période 2024-2034 pour redynamiser le processus de décentralisation. Ces initiatives sont inscrites dans un plan décennal (la Politique nationale de la décentralisation), qui a été validé le jeudi 12 décembre 2024 à Kara par des acteurs clés de la décentralisation notamment des gouverneurs, préfets, maires, secrétaires généraux des préfectures et communes, ainsi que des représentants de la chefferie traditionnelle. 

Le document résulte d’une évaluation approfondie du processus amorcé depuis 2016. Il offre une analyse des progrès réalisés, des défis rencontrés et des opportunités à saisir pour améliorer la décentralisation à l’horizon 2034.

Ainsi, les actions envisagées se concentrent sur plusieurs axes prioritaires. Il s’agit du renforcement de la gouvernance locale, de l’amélioration du financement et de l’autonomie des collectivités territoriales, du transfert effectif des compétences de l’État, et de la promotion de la participation citoyenne dans la gestion des affaires locales. 

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Le document prévoit également une réorganisation de l’architecture administrative et spatiale des territoires, afin d’optimiser leur fonctionnement et de mieux répondre aux besoins des populations.

Selon Pali Essossinam, directeur de la décentralisation et des collectivités locales, la décentralisation est un processus évolutif qui exige une attention continue et une capacité d’adaptation pour répondre efficacement aux attentes des citoyens. De fait, cette Politique nationale de la décentralisation entend précisément offrir un cadre stratégique pour accompagner cette transformation, en renforçant les capacités des acteurs locaux et en favorisant un développement équilibré des territoires.

Plusieurs des actions prévues bénéficieront du soutien technique et financier de partenaires comme la coopération allemande (GIZ), à travers le programme de décentralisation et bonne gouvernance (ProDeG IV). Cette politique intervient dans un contexte où le Togo s’apprête à achever la première mandature des élus municipaux en 2025.

Esaïe Edoh

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Le Togo veut sécuriser juridiquement la gestion de semences essentielles telles que le riz, le sorgho, le maïs et le manioc. Des experts sont réunis depuis mercredi 10 décembre 2024 à Lomé, à cet effet, en vue de finaliser une série de textes réglementaires.

Ces textes incluent une stratégie nationale, une loi sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, ainsi que des décrets d’application. Une commission nationale sera également mise en place pour coordonner les activités liées à la préservation de ces ressources stratégiques.

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (TIRPAA), ratifié par le Togo. Selon le Dr Koffi Kombaté, point focal du TIRPAA, cette initiative vise à conserver in situ et à la ferme, les ressources phytogénétiques du pays. « C’est comme si nous mettions en place un grenier national pour préserver notre biodiversité agricole », a-t-il déclaré.

Au-delà de la conservation, ce cadre juridique conférera aux agriculteurs des droits clairs sur leurs semences, renforçant ainsi leur sécurité et leur autonomie.

Par ailleurs, la réglementation en préparation prévoit d’encadrer les échanges internationaux des semences, en garantissant un partage équitable des bénéfices.

Le texte sera soumis à l’Assemblée nationale pour adoption.

Ayi Renaud Dossavi

Au Togo, le ministère du Commerce a tenu, ce jeudi 12 décembre 2024, une rencontre avec les principaux importateurs de produits de première nécessité, notamment le riz et l’huile. Sous la houlette de la ministre Rose Kayi Mivedor, cette réunion visait à garantir la disponibilité de ces denrées à des coûts accessibles en prélude aux fêtes de fin d’année, marquées par de fortes pressions sur les prix.

La ministre a salué l’efficacité du dialogue permanent instauré avec les opérateurs économiques, qui a permis d’inverser les tendances inflationnistes sur l’huile et le riz ces dernières semaines. « Suite à nos discussions, des mesures ont été prises, comme l’augmentation de la production pour l’huile, ce qui a ramené le prix du bidon de 25 litres à 25 000 francs, contre 32 000 francs en novembre. Le litre s’établit désormais à 1 000 francs », a-t-elle expliqué.

Le riz, autre denrée essentielle, connaît également une baisse. Selon Saad Bassam, importateur présent à la réunion, « le sac de 50 kg, vendu à 25 000 ou 26 000 francs auparavant, coûte aujourd’hui entre 20 500 et 21 000 francs. »

Pour le gouvernement, ce cadre d’échange s’inscrit dans une dynamique visant à réduire le coût de la vie. Rose Kayi Mivedor a par ailleurs rappelé la récente diminution des prix des produits pétroliers, notamment le gasoil, qui a ramené à la baisse les tarifs de transport et, par ricochet, les prix des marchandises.

Quelques jours auparavant, la ministre était sur le terrain pour contrôler les prix et la qualité des produits. Elle avait également échangé avec des associations de consommateurs pour renforcer la surveillance des marchés, tant sur le plan de la qualité que des prix.

Ayi Renaud Dossavi

Au Togo, à la fin du mois de septembre 2024, 633 426 femmes ont bénéficié du programme national Wezou, dédié à l’accompagnement des femmes enceintes et des nouveau-nés. Ce chiffre, révélé récemment par le coordonnateur du programme, Ayassama Adom lors d’une rencontre dans la région des Savanes, reflète une augmentation de plus de 27 000 bénéficiaires en seulement un mois. 

En effet, à la date du 31 août 2024, le ministre togolais de la Santé, Tchin Darré, indiquait que 606 009 femmes étaient inscrites dans le cadre de cette initiative, marquant un bilan significatif, trois ans après son lancement.

Sur la période, le programme Wezou qui vise à renforcer l’accès aux soins pour les femmes enceintes et les nouveau-nés, a permis de fournir plus de 3,2 millions de prestations, dont 366 245 accouchements. Les bénéficiaires ont notamment pu profiter d’une prise en charge partielle des frais médicaux dans des structures de santé publiques ou accréditées, telles que les unités de soins périphériques et les hôpitaux préfectoraux. 

Depuis son déploiement, l’exécutif togolais a investi plusieurs milliards de francs CFA dans ce programme, qui constitue l’un des piliers de sa politique sociale. Le gouvernement prévoit d’ailleurs de mobiliser davantage de ressources financières pour élargir les prestations à la planification familiale.

Esaïe Edoh

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