Sandra Ablamba Johnson : « Au-delà des impacts qualitatifs, les réformes opérées devraient être converties en investissements »

Gouvernance économique
jeudi, 31 octobre 2019 17:30
Sandra Ablamba Johnson : « Au-delà des impacts qualitatifs, les réformes opérées devraient être converties en investissements »

(Togo First) - A l’occasion de la présentation ce vendredi 31 octobre du rapport pays du Doing Business 2020 pour le Togo, rapport dans lequel le Togo occupe la 97è place mondiale, Sandra Ablamba Johnson (photo), ministre conseillère en charge du Climat des Affaires  a encouragé le secteur privé à investir davantage au Togo, et à créer plus d’emplois. Elle a lancé à leur endroit cet appel : « au-delà des impacts qualitatifs, les réformes opérées, tout en constituant parfois des manques à gagner non négligeables pour l’Etat, devraient être converties en investissements voire création d’emplois par le secteur privé  qui s’est d’ailleurs engagé à jouer sa partition

Déjà, la ministre conseillère note qu’« au-delà des indicateurs, c’est toute l’économie togolaise qui est impactée avec une tendance à la hausse du taux de croissance porté à 5,3% en 2019 malgré un environnement économique international peu favorable. Toutes ces réformes ont généré et continueront de générer des retombées positives pour notre pays ». Entre autres, la progression consécutive en deux ans, des Investissements Directs Etrangers (IDE) à destination du Togo, l’augmentation de crédits dans les services financiers décentralisés, etc.

Performance et satisfaction, mais également des défis !

Si le Togo célèbre une « performance historique » sur fond d’une « immense satisfaction », il reste toutefois beaucoup à faire, alerte la N°1 du climat des affaires au Togo. De fait, précise-t-elle, les progrès réalisés constituent également « un défi  de taille » qui appelle à maintenir le cap, sinon à faire mieux. Et, pour le relever, la recette de la ministre conseillère consistera d’une part, « à approfondir les réformes entamées », et d’autre part, à « s’attaquer aux indicateurs sur lesquels le Togo a de la marge de progression ».

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En rappel, sur la période 2018-2019, le Togo a amélioré son climat des affaires sur la création d’entreprises, l’obtention du permis de construire, le transfert de propriétés, le raccordement à l’électricité et l’obtention de prêts. Ces performances ont permis au Togo de gagner 40 points dans le Doing Business 2020 et de devenir le 1er pays réformateur en Afrique et le 3ème au monde.

« Pour la 1ère fois, notre pays a franchi le cap d’un classement à deux chiffres et ce, conformément aux instructions reçues il y a exactement un an. « C’est la plus grande progression pour la 2è année consécutive, soit un total de 59 places en deux ans », s’est exclamée Sandra Ablamba Johnson.

Et, « pour comprendre le miracle togolais sur les réformes réalisées ces derniers mois, il faut se référer à 3 choses : en 1er, les choix opérés par le gouvernement togolais. En 2è point, la volonté politique affirmée et en 3ème point, le pragmatisme et le  leadership des plus hautes autorités », a souligné la ministre.

Séna Akoda

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