Quelque trois mois après son investiture, le Président de la République togolaise, Jean-Lucien Savi de Tové, a entamé mardi 15 juillet 2025, sa première activité officielle au Palais de la Présidence. Il a reçu une délégation du Conseil national des chefs traditionnels du Togo (CNCTT).
La délégation, conduite par Sama Kouya Batcharo, président du CNCTT et chef du canton de Kpinzindè, est venue féliciter l'ancien opposant pour son élection et lui a réaffirmé son engagement en faveur de l’unité nationale.
À seulement quelques jours des élections municipales du 17 juillet, les chefs traditionnels ont également lancé un appel à la mobilisation pacifique des citoyens.
Le Président de la République, Jean-Lucien Savi de Tové, a reçu en audience ce 15 juillet 2025 au palais de la Présidence une délégation du Conseil national des chefs traditionnels du Togo (CNCTT), conduite par Sama Kouya Batcharo, président du CNCTT et chef du canton de… pic.twitter.com/B1kThodbLC
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) July 15, 2025
Pour rappel, âgé de 85 ans, ancien ministre et figure de l’opposition togolaise, Savi de Tové a été désigné par le Parlement pour un mandat de quatre ans. Dans le cadre de la Ve République nouvellement instaurée, il a pour mission d’incarner l’unité nationale, pendant que la conduite économique et stratégique du pays est confiée au Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé.
Au Togo, l’année 2024 a été marquée par une reprise significative des dépôts à terme. Selon les données publiées par la BCEAO, ces dépôts se sont établis à 1246 milliards FCFA, en hausse de 15,7 % par rapport à 2023, mettant ainsi fin à une tendance baissière amorcée après le pic de 2021 (1458 milliards FCFA).
Le dépôt à terme est une somme placée dans une banque pour une durée déterminée, en échange d’un taux d’intérêt fixe. Ce produit constitue un levier de financement pour les banques, tout en offrant une option de placement sécurisée aux épargnants. Un tel rebond traduit un regain de confiance des agents économiques dans la solidité du système financier togolais, dans un contexte de stabilisation macroéconomique.
Cette dynamique favorable reflète également une tendance régionale. Au sein de l’UEMOA, les dépôts à terme ont progressé de 11,6 % pour atteindre 10695,8 milliards FCFA. Le Togo figure parmi les pays ayant enregistré les plus fortes hausses, aux côtés de la Côte d’Ivoire (+29,6 %) et du Bénin (+18,3 %).
Dans le détail, les sociétés non financières ont été les principaux contributeurs à cette hausse (+23 %), suivies des administrations publiques (+19,8 %) et des ménages (+6,5 %). À l’inverse, les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) et les sociétés financières ont réduit leurs dépôts.
Sur l’ensemble de la zone, la prédominance des dépôts à court terme reste nette (77,3 %), mais des hausses ont été observées sur toutes les maturités.
Incidemment, ce regain de l’épargne à terme coïncide avec une progression de 12 % de l’offre de crédit bancaire au Togo en 2024.
Ayi Renaud Dossavi
Au Togo, la journée du jeudi 17 juillet 2025 est déclarée fériée, chômée et payée sur toute l’étendue du territoire, en raison des élections municipales prévues à cette date.
La décision émane d’un communiqué conjoint du ministre de la Réforme du service public, du Travail et du Dialogue social, et du ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie coutumière.
Dans la même dynamique, le gouvernement a décidé de fermer temporairement les frontières terrestres, de 00h00 à 23h59. Cette mesure, qualifiée de préventive, vise à garantir le bon déroulement du scrutin, préserver la cohésion sociale et éviter toute perturbation extérieure.
Les forces de défense et de sécurité ont, pour leur part, voté par anticipation le 14 juillet, conformément au calendrier électoral.
Au terme de cette journée, 1527 conseillers municipaux seront élus dans les 117 communes du pays, dans ce qui s’annonce comme un nouveau test de stabilité pour la gouvernance locale togolaise.
A Kpalimé, au sud-ouest du Togo, l’Hôtel Saint Cierges accueillera du 15 au 17 août 2025 une rencontre peu ordinaire pour les professionnels de la finance et du risque. Intitulée « Le Loft du Week-End – Édition spéciale Risque Crédit & IA », cette masterclass veut répondre à une préoccupation grandissante dans les milieux bancaires : comment adapter la gestion du risque de crédit à un monde en pleine transformation numérique ?
Dans un contexte marqué par la montée des créances douteuses et l’hétérogénéité croissante des profils emprunteurs, les approches classiques de scoring atteignent leurs limites. C’est ce constat qui a motivé l’organisation de cet événement, en partenariat avec l’AMRAT (Association pour le Management des Risques et des Assurances du Togo). Objectif : proposer des solutions concrètes et former les participants aux outils d’intelligence artificielle (IA) appliqués à l’analyse du risque. L’initiative s’inscrit également dans la droite ligne de la Circulaire N°04-2017/CB/C de la Commission Bancaire de l’UMOA, qui impose aux établissements de crédit un système rigoureux de gestion des risques, basé sur l’indépendance des fonctions, la séparation entre les lignes de défense, et un renforcement de la gouvernance.
Pendant trois jours, les participants auront droit à une immersion complète, entre exposés théoriques, démonstrations d’outils digitaux, et discussions interactives. À la manœuvre, Khalid Yacoubou-Boukari, expert certifié en gestion des risques, formé à HEC Paris et au COFEB, et connu pour son approche pédagogique et terrain. Il proposera un état des lieux approfondi des nouvelles vulnérabilités du crédit bancaire en Afrique de l’Ouest, avant d’initier les participants à la prise de décision assistée par algorithmes prédictifs. Dans une région où la qualité du portefeuille de crédit reste fragile et les fonctions risques souvent sous-dotées, l’introduction de modèles prédictifs alimentés par l’IA pourrait améliorer sensiblement la détection des signaux faibles. Des experts en risk management venus du Burkina Faso, de la Tunisie et d’autres pays africains sont également attendus à Kpalimé pour enrichir les échanges par des perspectives comparées et des retours d’expérience, apprend-on.
Cette formation intervient alors que le système bancaire togolais traverse une phase délicate. Selon le FMI, certaines banques restent en situation de non-conformité réglementaire, et la prudence dans l’octroi de nouveaux crédits freine l’accès au financement des PME. Le ratio de solvabilité global, bien que rassurant à 12,2 %, masque de fortes disparités entre établissements. Plus qu’un séminaire, cette masterclass veut créer un espace de réflexion et d’innovation, s’attendent les organisateurs.
Pour réserver votre place à cette masterclass immersive, l’inscription se fait en ligne via ce lien :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSea_6E4JbAkWxWGChVTyofzs
A l’occasion des élections municipales prévues jeudi 17 juillet 2025, les autorités togolaises annoncent la fermeture temporaire des frontières terrestres sur toute l’étendue du territoire. La mesure, effective de 00h00 à 23h59, a été rendue publique ce mardi 15 juillet par les ministres de l’Administration territoriale, Hodabalo Awaté, et de la Sécurité, Calixte Madjoulba.
Selon les deux officiels, cette disposition vise à garantir le bon déroulement du scrutin dans un climat de paix et de sécurité, conformément au cadre légal en vigueur. Elle répond à un impératif de prévention face aux risques de perturbation du processus électoral, dans un contexte sociopolitique qualifié de sensible.
« Le scrutin doit se tenir dans la paix, la sécurité et la cohésion sociale », précisent les deux ministres, qui appellent à la compréhension et à la responsabilité des usagers des frontières.
Ce type de mesure reste usuel dans les périodes électorales au Togo. Toutefois, dans un environnement régional marqué par des tensions sécuritaires persistantes, notamment dans le septentrion et les manifestations populaires à Lomé, la décision revêt un enjeu particulier de stabilité.
Notons que le scrutin du 17 juillet doit permettre l’élection de 1527 conseillers municipaux dans les 117 communes du pays.
Esaïe Edoh
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Au Togo, les travaux de protection côtière se poursuivent avec le lancement d’un nouveau chantier sur le segment Gbodjomé-Goumoukopé. D’un montant global de 33,48 milliards FCFA (soit 51 millions d’euros), le projet s’inscrit dans le cadre du programme WACA ResIP, soutenu au Togo notamment par la Banque mondiale et l’AFD, et vise à freiner l’érosion côtière en Afrique de l’Ouest.
Prévu pour s’étendre sur 18 mois, de juin 2025 à novembre 2026, le chantier récemment ouvert prévoit la construction de 22 épis transversaux, dont 20 à Gbodjomé et 2 à Goumoukopé. Les ouvrages auront des longueurs comprises entre 65 et 75 mètres. Le projet comprend également un rechargement massif de sable estimé à 865 000 m³, destiné à reconstituer des plages et combler deux bras lagunaires morts à Aného. À cela s’ajoute la plantation de 10 hectares de cocotiers pour renforcer la stabilisation naturelle du rivage.
Ces travaux viennent compléter les infrastructures déjà en place, dans un contexte où plus de 8000 ménages vivent à proximité immédiate du littoral, et où 80 % de la population togolaise pourrait résider en zone côtière d’ici à 2050.
Sur le plan technique, le projet a de nouveau été confié au groupe néerlandais Boskalis International, spécialiste des ouvrages maritimes, déjà mobilisé sur le tronçon Agbodrafo–Sanvee Condji. La supervision est assurée par Inros Lackner, bureau d’ingénierie allemand. Les premières opérations (relevés topographiques, essais géotechniques, identification des carrières d’enrochement et des gisements de sable) ont démarré en juin 2025, profitant de la période défavorable en mer pour préparer l’exécution.
Au total, 1,3 million de m³ de sable marin et 150 000 m³ de rochers seront mobilisés, avec une logistique répartie sur six zones de stockage, déjà indemnisées dans le cadre du Plan d’Action de Réinstallation (PAR).
Mais au-delà des infrastructures, l’enjeu est aussi social et environnemental. Le projet intègre une gouvernance participative, associant les collectivités locales à la gestion des plaintes et au suivi environnemental. Une composante communautaire vise à promouvoir des activités économiques alternatives pour les femmes et les jeunes touchés par les effets du changement climatique.
Pour les partenaires du programme (UEMOA, AFD, Invest International), l’ambition est également de faire du corridor côtier Est un modèle régional d’adaptation, combinant infrastructures grises (digues, épis) et solutions fondées sur la nature (reboisement, récupération de mangroves).
Ayi Renaud Dossavi
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Depuis le lundi 14 juillet 2025, Lomé accueille une rencontre sous-régionale consacrée à la modernisation des statistiques des finances publiques. Organisé par le Centre régional d’assistance technique du FMI pour l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC de l’Ouest), l’atelier qui se tient jusqu’au 18 juillet, réunit des responsables des administrations publiques en charge de la collecte de données primaires et de la production de statistiques macroéconomiques. Objectif : harmoniser les approches de modernisation et renforcer l’intégration dans les comptes publics des unités extrabudgétaires, des collectivités territoriales et des organismes de sécurité sociale.
Ce chantier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Manuel de statistiques de finances publiques (MSFP 2014) et du Guide des statistiques de la dette du secteur public (SDSP 2011), qui visent une présentation exhaustive et cohérente des finances publiques nationales.
A cette assise de Lomé, plusieurs pays partageront leur expérience, notamment le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Sénégal, en matière de production et de diffusion des opérations financières des administrations publiques selon les normes du MSFP 2014.
Pour les États membres, dont le Togo, la modernisation des statistiques contribuera à améliorer la qualité, la comparabilité et la transparence des données budgétaires. Elle permet de renforcer la crédibilité économique, d’aligner les pratiques nationales sur les standards internationaux du FMI, et de répondre aux exigences des organisations régionales comme l’UEMOA et la CEDEAO en matière de surveillance macroéconomique.
Basé à Abidjan, l’AFRITAC est un centre d’expertise du FMI dédié au renforcement des capacités des administrations publiques en matière de gestion économique et financière. Il fournit une assistance technique, des formations spécialisées et un appui méthodologique aux pays partenaires de la sous-région.
Esaïe Edoh
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Au Togo, le taux d’inflation s’est établi à 1,9 % au mois de juin 2025, en baisse, comparé au taux de 2,2 % du mois précédent, selon les dernières données de l’INSEED. Cette décélération, bien que modeste, marque la poursuite de l’allègement des pressions sur la consommation, en dépit de la progression des prix alimentaires.
À l’échelle trimestrielle, la hausse atteint 3,2 %, tirée notamment par la flambée des produits frais (+8,9 %) et la hausse des prix du secteur primaire (+13 %). L’origine des produits joue également : les prix des produits locaux progressent de 4,3 %, contre +0,5 % pour les produits importés.
La baisse de l’inflation mensuelle, malgré ces hausses sectorielles, pourrait traduire un meilleur contrôle de l’offre locale et un tassement des tensions sur les produits importés, dans un contexte régional encore marqué par la volatilité des marchés.
Plus largement, sur une base annuelle, l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC), qui trace l’évolution des prix dans le panier des consommateurs, affiche une hausse de 1,5 %. Cette évolution est portée par les divisions « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (+2,8 %), « Restaurants et services d’hébergement » (+4,4 %) et « Logement, eau, électricité, gaz » (+4,4 %). À l’inverse, les baisses de prix dans les secteurs du « Transport » (-2,4 %) et des « Loisirs et culture » (-4,8 %) ont permis d’amortir l’inflation globale.
L’inflation est un indicateur qui fait l’objet d’une attention soutenue de nombreux acteurs, notamment des autorités publiques. Pour ces dernières, la baisse enregistrée cette année est un facteur important dans l’amélioration des performances économiques sur le marché, surtout en ce qui concerne les activités de consommation. Selon le ministère en charge de l’Économie et des Finances, en juin dernier, au niveau macroéconomique, le ralentissement de l’inflation, couplé à un niveau de dette plus stable, a permis aux économies de la région, dont le Togo, d’atteindre des performances supérieures aux attentes.
Ayi Renaud Dossavi
Au Togo, les autorités sanitaires s’apprêtent à doter les établissements de santé publics (centre hospitalier régional (CHR) et préfectoral (CHP)) d’un Projet d’établissement hospitalier (PEH). Ledit projet est destiné à améliorer la gouvernance, l’organisation interne et la qualité des services de santé dans les différentes régions du pays.
Dans cette perspective, des rencontres de concertation ont été engagées depuis le mois de mai entre les acteurs du système de santé et les partenaires techniques, afin d’élaborer ce cadre stratégique pour chaque établissement hospitalier. Des rencontres ont été déjà organisées pour le compte des régions des Plateaux et de la Kara.
Les projets seront conçus en fonction des réalités locales et des besoins spécifiques de chaque région sanitaire. Une fois finalisés, ils devraient permettre de structurer de manière plus cohérente le fonctionnement des hôpitaux publics, tout en adaptant l’offre de soins aux attentes des populations.
Lancement officiel formation des membres des conseilsd'administration des hôpitaux, des COGES, des prestataires et des partenaires sur le guide d'élaboration des projets d'établissement de soins (PEH) de la Région de la Kara, ce 11 juillet 2025 au Palais des Congrès de Kara. pic.twitter.com/Ea9oY3TFps
— Ministère en charge de la Santé Togo (@MSPS_Togo) July 13, 2025
Chaque PEH devra décliner, pour la période 2026-2030, une feuille de route comprenant des objectifs opérationnels, des actions prioritaires et des mécanismes de suivi. Ces projets porteront notamment sur l’amélioration de l’organisation interne, la gestion des ressources humaines, financières et logistiques, ainsi que la qualité des prestations médicales.
L’initiative s’inscrit dans une volonté de rehausser les standards de performance des établissements hospitaliers publics, dans un contexte où les usagers dénoncent fréquemment des insuffisances en matière de soins et de prise en charge.
À terme, la mise en œuvre des PEH devrait également soutenir la consolidation de l’Assurance maladie universelle (AMU), en vigueur depuis janvier 2024, en assurant une meilleure disponibilité et qualité des services de santé dans les centres publics à travers le pays.
Esaïe Edoh
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Au premier trimestre 2025, l’activité économique dans l’espace Union monétaire de l’Afrique de l’ouest (UMOA) a progressé de 7,1 % en termes réels, selon le Conseil des ministres de l’Union, réuni en session ordinaire à Lomé en fin de semaine dernière.
Ce rythme de croissance marque une accélération par rapport aux performances de 2024 (+6,3 %) et de 2023 (+5,2 %), et témoigne du maintien de la dynamique économique dans la région. Ceci, malgré un contexte international toujours incertain et des tensions sécuritaires persistantes dans certaines zones, indique-t-on.
Cette amélioration est soutenue par un environnement inflationniste plus favorable. En effet, le taux d’inflation dans l’Union est ressorti à 2,3 % au premier trimestre, contre 2,9 % trois mois plus tôt. Ce recul s’explique notamment par un ralentissement de la hausse des prix des produits importés, en particulier ceux de l’énergie, et par l’effet des mesures de politique monétaire, selon Adama Coulibaly, président en exercice du Conseil des ministres de l’UMOA.
À l’échelle annuelle, les projections tablent sur un taux d’inflation moyen de 2,2 % en 2025, contre 3,5 % en 2024. Sur le plan des finances publiques, le déficit budgétaire agrégé de l’Union s’est réduit à 4,2 % du PIB au premier semestre, contre 5,1 % un an plus tôt.
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Cette dynamique régionale se reflète également au Togo. Dans le pays, le taux d’inflation s’est établi à 0,8 % en avril, contre 1,8 % en mars, soutenu par la baisse des prix des produits alimentaires et l’amélioration de l’offre locale. Ce repli favorise un climat propice à l’expansion du crédit bancaire.
Selon les données du Conseil national du crédit (CNC), les banques togolaises ont octroyé 286 milliards FCFA de nouveaux crédits au cours du premier trimestre, soit une hausse de 19 % en glissement annuel.
Notons que d’après le Conseil des ministres de l’Union, ce dynamisme régional a bénéficié de la contribution des institutions communautaires notamment la BCEAO, la BOAD et l’AMF-UMOA qui ont joué un rôle dans la préservation de la stabilité macroéconomique et dans la promotion de l’intégration régionale.
Esaïe Edoh
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