(Togo First) - Au Togo, seulement 38 communes togolaises sur 117 entretiennent à ce jour, des liens de coopération décentralisée avec des partenaires en Afrique ou en Europe, ce qui représente environ le tiers de ces acteurs décentralisés.
C’est l’un des constats mis en lumière à la faveur de l’atelier national de validation de l’état des lieux de la coopération décentralisée, qui s’est ouvert hier mercredi 2 juillet à Témédja, dans la commune d’Amou 3. « 38 communes sur les 117 sont parvenues à tisser des coopérations avec des pays d’Afrique et d’Europe », a ainsi indiqué Ali Essossinam, directeur de la décentralisation et des collectivités locales, à l'ouverture de la rencontre.
Organisée par le ministère chargé de la Décentralisation, avec l’appui du Programme décentralisation et gouvernance locale (ProDeG IV), la rencontre vise à doter les collectivités locales d’un document de référence actualisé sur la coopération internationale au niveau communal.
Les travaux de deux jours, animés par le cabinet Synergie des consultants en management (SCM), réunissent maires, Secrétaires généraux, représentants de l’État et partenaires techniques. Il s’agit d’analyser les données transmises par les communes, d’identifier les pratiques prometteuses et de valider un cadre partagé pour améliorer l’ancrage international des territoires togolais.
Pour le directeur de la décentralisation, ce faible taux de coopération souligne l’urgence d’un accompagnement renforcé et d’une stratégie de partenariat plus ambitieuse.
Le gouverneur des Plateaux, Dadja Maganawè, a pour sa part, souligné que la coopération décentralisée demeurait un vecteur stratégique de développement local, en favorisant le renforcement des capacités, les transferts d’expérience et la réalisation de projets d’impact.